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Politique Publié le vendredi 16 octobre 2009 | CICG-Côte d’Ivoire

35 ème conférence générale de l`UNESCO à Paris : M. Gilbert Bleu Lainé (Chef de la délégation ivoirienne) "La Côt d`ivoire sait mesurer désormais plus que quicnque la valeur de la paix".

Au nombre des 179 délégations qui prennent part à la 35ème Conférence générale de l’UNESCO qui a lieu du 6 au 23 octobre à Paris, la Côte d’Ivoire est représentée à un haut niveau par une délégation de ministres et d’experts, conduite par le ministre de l’Education Nationale, M. Gilbert Bleu Laîné. Il est accompagné par les ministres Augustin Comoé Kouadio, de la Culture et de la Francophonie; Dosso Moussa, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle ; Christine Adjobi, de la Lutte contre le SIDA ; de l’ambassadeur à l’UNESCO, Mme Yao Yao ; le Professeur Lou Bamba, Secrétaire général de la Commission nationale UNESCO, qui coordonne l’équipe d’experts travaillant dans les différentes commissions et Mme Anne-Marie Konan Payne, présidente du Comité National Ivoirien Programme Information Pour Tous (CNI.PIPT-UNESCO).

Prenant la parole, le 7 octobre dernier pour livrer le message de la Côte d’Ivoire, le ministre Bleu Laîné a fait d’emblée le point de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’institution onusienne. «Mon pays, qui est en train de sortir résolument d’une grave crise sait mesurer désormais plus que quiconque, la valeur de la paix. En ce sens, ma délégation voudrait reconnaître et saluer la part prépondérante prise par la communauté internationale dans le retour à la normalité. Dans cet accompagnement, l’UNESCO a été au premier plan, à travers l’adoption et la mise en œuvre de la résolution 34C/60 et de la décision 180EX/43 relatives au programme global d’appui spécial post-conflit dans les domaines de compétence de l’UNESCO en faveur de la Côte d’Ivoire ; toute chose qui donne aujourd’hui plus de visibilité à l’action de l’UNESCO dans mon pays », a souligné le chef de la délégation ivoirienne.

« Pour ce qui est des grands programmes, je voudrais marquer l’accord global de ma délégation avec les orientations contenues dans le Projet de Programme et de Budget 35C/5, qui prend en compte les grandes préoccupations de mon pays et qui constitue un travail constructif remarquable. », a ajouté le ministre Bleu Laîné.

Reconnaissant que l’édification des sociétés du savoir inclusives, grâce à l’information et à la communication, est aujourd’hui une nécessité pour réduire les fractures numériques et favoriser le rapprochement des peuples, Gilbert Bleu Laîné a remercié l’UNESCO « pour son appui à l’équipement de l’agence Ivoirienne de Presse, et pour son soutien à l’installation du Comité Nationale Ivoirien Programme Information pour Tous (CNI.PIPT) ».

Tout en déplorant le fait que pour cause de guerre, tous le sites du pays inscrits sur la liste du patrimoine mondial sont en péril », le ministre a indiqué « qu’une attention particulière pourrait leur être d’un grand secours ». Au-delà, il a remercié l’UNESCO pour l’extension du projet ERAIFT à l’Afrique de l’Ouest et localisé à Abidjan, et le démarrage effectif du projet campus virtuel pour lequel un effort de développement s’avère nécessaire.

Par ailleurs et dénonçant un contexte général marqué par la crise financière et les catastrophes naturelles qui n’ont pas fini d’affecter négativement les pays pauvres, notamment ceux d’Afrique, le chef de la délégation ivoirienne a soutenu que la mission de « l’UNESCO apparaît aujourd’hui plus déterminante et plus vivante pour fédérer les intelligences et stimuler les générosités ». Vu que « les difficultés de nos pays, notamment ceux d’Afrique, ne pourront connaître un apaisement que lorsque l’humanité fera preuve d’une plus grande solidarité dans la recherche des solutions ».

Joignant l’acte à la parole, il a proposé à la 35ème conférence générale les conclusions de la réunion du groupe des 77 réuni à Yamoussoukro du 10 au 13 juin dernier et qui invitent à la création de structures et de mécanismes visant à rationaliser la politique de coopération entre pays du Sud et du Nord.

Evoquant les sciences exactes et naturelles et tout en stigmatisant les inondations dans les pays sahéliens, la Côte d’Ivoire a appelé à la mobilisation du savoir et de la politique scientifique au service du développement durable. C’est à juste titre qu’elle a salué l’initiative de l’organisation onusienne relative à l’élaboration d’une stratégie pour faire face au changement climatique. Pour accompagner cette stratégie, a dit le chef de la délégation ivoirienne, « ma délégation propose des dispositions normatives émanant de la communauté internationale et notamment de l’UNESCO. D’où l’urgence d’entrevoir la possibilité d’une déclaration ou à terme l’élaboration d’une convention ».

Au demeurant, il faut souligner que la 35ème conférence générale de l’UNESCO doit, entres autres objectifs (2009-2011), assurer une éducation de qualité pour tous et l’apprentissage tout au long de la vie ; mobiliser le savoir et la politique au service du développement durable ; faire face aux défis d’ordre éthique ; promouvoir la diversité culturelle, le dialogue interculturel et une culture de paix ; édifier des sociétés de savoir inclusives grâce à l’information et la communication, etc.



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