Monsieur le Président,
Au nom des enfants de Port-Bouët, je voudrais te saluer, saluer notre jolie Mémé Henriette KONAN BEDIE et tous le Tontons et Tanties qui l`accompagnent.
Monsieur le Président, le 15 octobre 2001, jour mémorable de ton arrivée triomphale à l`Aéroport International Félix HOUPHOUET BOIGNY, une femme enceinte tenait absolument à te saluer malgré son état.
Au départ du cortège, il y a eu une bousculade et cette femme s`est retrouvée dans un fossé le bras cassé.
Le Professeur DJEDJE MADY a, sans hésiter, quitté la file pour lui porter secours et assistance.
Quelques semaines après, ce petit garçon que vous voyez est né. Il se prénomme Henri. Il a huit ans.
Cher Papa, les enfants de Port-Bouët voudraient saisir l`occasion pour remercier le Professeur DJEDJE MADY qui a assisté spontanément cette maman et notre camarade.
Monsieur le Président, la parole qui sort de la bouche d`un enfant est vraie. Dieu nous aime et nous ne pouvons pas mentir en sa présence.
Monsieur le Président, Dieu est aux commandes ; tu seras réélu Président cette année.
Alors qu`on nous dit que l`école est gratuite, de nombreuses cotisations nous sont exigées. Les classes sont surchargées. Nous n`avons pas de cahiers et de livres pour étudier.
C`est avec la peur que nous nous rendons à l`école où nous trouvons souvent les classes fermées car les Maîtres sont en grève pour réclamer une amélioration de leurs conditions de travail.
Papa, viens faire quelque chose pour eux afin qu`ils s`occupent de nous comme il faut.
C`est la même chose chez nos grands frères et soeurs des lycées et collèges. Ils ne vont presque pas à l`école. Les cours se limitent souvent aux photocopies qu`on leur fait acheter. A la fin de l`année, ils se font renvoyer et échouent nombreux aux examens du BEPC et du BAC.
Nous ne voulons plus de cette école qui est un abattoir. Nous ne voulons pas de cette école où les diplômes donnent droit au chômage ; où les étudiants prennent leur retraite sur les bancs de l`école.
Ils sont d`éternels désoeuvrés si les parents n`ont pas d`argent pour payer leurs concours. Ils vivent en famille avec leurs enfants et leurs femmes à la charge des parents.
Cher papa, la vie est devenue trop dure. Le petit déjeuner est interdit pour beaucoup d`enfants de mon âge. C`est le ventre creux que nous allons à l`école. Dans bien de familles, on ne mange qu`une fois par jour.
Cher papa, sais-tu ce qu`est la mort subite ? Si tu n`es pas à la maison à l`heure du repas, tu es obligé d`attendre le lendemain à la même heure pour manger. Est-ce une vie ça ? C`est une survie. Nous voulons vivre.
On nous avait promis une assurance maladie pour tous. Que de mensonges. Pendant que d`autres dorment dans des hôtels qui coûtent 5.000.000 de Francs la nuitée, nous, nous mourons pour n`avoir pas pu payer 500 F de médicament générique.
Cher papa, viens mettre de l`ordre dans le pays car notre avenir devient incertain.
Chers parents, vous avez l`occasion de mettre fin à toutes ces souffrances le 29 novembre 2009 ; Faites le bon choix.
Choisissez celui qui se soucie du bien-être de son peuple, celui qui peut essuyer nos larmes. Nous le nommons Henri KONAN BEDIE.
Etes-vous prêts à faire le bon choix ?
Nous vous regardons.
Je vous remercie !
Au nom des enfants de Port-Bouët, je voudrais te saluer, saluer notre jolie Mémé Henriette KONAN BEDIE et tous le Tontons et Tanties qui l`accompagnent.
Monsieur le Président, le 15 octobre 2001, jour mémorable de ton arrivée triomphale à l`Aéroport International Félix HOUPHOUET BOIGNY, une femme enceinte tenait absolument à te saluer malgré son état.
Au départ du cortège, il y a eu une bousculade et cette femme s`est retrouvée dans un fossé le bras cassé.
Le Professeur DJEDJE MADY a, sans hésiter, quitté la file pour lui porter secours et assistance.
Quelques semaines après, ce petit garçon que vous voyez est né. Il se prénomme Henri. Il a huit ans.
Cher Papa, les enfants de Port-Bouët voudraient saisir l`occasion pour remercier le Professeur DJEDJE MADY qui a assisté spontanément cette maman et notre camarade.
Monsieur le Président, la parole qui sort de la bouche d`un enfant est vraie. Dieu nous aime et nous ne pouvons pas mentir en sa présence.
Monsieur le Président, Dieu est aux commandes ; tu seras réélu Président cette année.
Alors qu`on nous dit que l`école est gratuite, de nombreuses cotisations nous sont exigées. Les classes sont surchargées. Nous n`avons pas de cahiers et de livres pour étudier.
C`est avec la peur que nous nous rendons à l`école où nous trouvons souvent les classes fermées car les Maîtres sont en grève pour réclamer une amélioration de leurs conditions de travail.
Papa, viens faire quelque chose pour eux afin qu`ils s`occupent de nous comme il faut.
C`est la même chose chez nos grands frères et soeurs des lycées et collèges. Ils ne vont presque pas à l`école. Les cours se limitent souvent aux photocopies qu`on leur fait acheter. A la fin de l`année, ils se font renvoyer et échouent nombreux aux examens du BEPC et du BAC.
Nous ne voulons plus de cette école qui est un abattoir. Nous ne voulons pas de cette école où les diplômes donnent droit au chômage ; où les étudiants prennent leur retraite sur les bancs de l`école.
Ils sont d`éternels désoeuvrés si les parents n`ont pas d`argent pour payer leurs concours. Ils vivent en famille avec leurs enfants et leurs femmes à la charge des parents.
Cher papa, la vie est devenue trop dure. Le petit déjeuner est interdit pour beaucoup d`enfants de mon âge. C`est le ventre creux que nous allons à l`école. Dans bien de familles, on ne mange qu`une fois par jour.
Cher papa, sais-tu ce qu`est la mort subite ? Si tu n`es pas à la maison à l`heure du repas, tu es obligé d`attendre le lendemain à la même heure pour manger. Est-ce une vie ça ? C`est une survie. Nous voulons vivre.
On nous avait promis une assurance maladie pour tous. Que de mensonges. Pendant que d`autres dorment dans des hôtels qui coûtent 5.000.000 de Francs la nuitée, nous, nous mourons pour n`avoir pas pu payer 500 F de médicament générique.
Cher papa, viens mettre de l`ordre dans le pays car notre avenir devient incertain.
Chers parents, vous avez l`occasion de mettre fin à toutes ces souffrances le 29 novembre 2009 ; Faites le bon choix.
Choisissez celui qui se soucie du bien-être de son peuple, celui qui peut essuyer nos larmes. Nous le nommons Henri KONAN BEDIE.
Etes-vous prêts à faire le bon choix ?
Nous vous regardons.
Je vous remercie !