Après le meeting, le candidat du Pdci-Rda Henri Konan Bédié a eu des échanges avec la presse que nous vous proposons.
M. Bédié, vous donnez rendez-vous à vos militants pour le 29 novembre alors que plus de 2 700 000 ne sont encore repérés sur aucun fichier historique. Pensez-vous que la date du 29 novembre est toujours tenable ?
Bien sûr que la date du 29 novembre est toujours tenable pour la bonne raison qu`à l`issue du recensement qui vient d`être effectué, nous pensons que tous les résultats sont certes susceptibles d`examen par les partis politiques et la société civile, mais cela ne donne pas à l`exclusion d`une si grande masse d`électeurs, par exemple 2 750 000 comme on le prétend. Ces personnes sont tout à fait incluses dans la masse des électeurs ivoiriens.
Le président Laurent Gbagbo a affirmé qu`il y a des hommes et des femmes dont l`existence politique ne dépend que de l`étranger. Quel commentaire faites-vous ?
Je ne sais ce que cela veut dire. Ou bien après le recensement, on a des électeurs munis de leurs papiers ou on n`en a pas. Mais dire qu`il y a des personnes dont l`existence relève de l`étranger, je ne sais pas ce que cela veut dire.
M. le président, il parle des hommes politiques
Je ne sais pas, il est le seul à parler de cela. Moi, je suis candidat et vous ne pouvez pas dire que mon existence relève de l`étranger.
M. le président, il a aussi dit qu`il est candidat contre les ennemis de la Côte d`Ivoire. Que lui répondez-vous ?
Il faut d`abord être candidat pour le bien des Ivoiriens, pour l`intérêt général des Ivoiriens.
Vous avez présenté un tableau très sombre de l`école ivoirienne. Que propose le Pdci s`il revenait au pouvoir ?
Nous avons les solutions pour remédier à l`effondrement de l`école sous les refondateurs. Cela signifie qu`il faut consacrer plus de soins, plus d`attention à l`école et plus de sérieux aussi. Nous avons les programmes établis à l`époque avec la collaboration de la Banque mondiale, du Fonds monétaire et de l`Unesco pour dispenser en Côte d`Ivoire, un enseignement adapté aux normes modernes.
Vous envisagez à présent entamer une tournée dans le nord du pays, pensez-vous que la sécurité est de mise et qu`en est-il du désarmement, M. le Candidat ?
Il n`y a pas de risque zéro mais aujourd`hui, à la suite du voyage effectué par notre Secrétaire général dans la région des Savanes, nous pouvons dire qu`on peut y faire campagne sans risque majeur.
Vous étiez en tournée tout récemment dans la région Akyé, avez-vous un retour, un feedback ? Est-ce que le Pdci est foncièrement installé ?
Il y a des retours définitifs au Pdci. Beaucoup d`Akyé s`étaient laissé entraîner par la propagande démagogique du Fpi. Mais après huit ans du régime de la refondation, les yeux sont ouverts et les déçus sont revenus à leur famille de base qui est le Pdci-Rda.
Dans les propos du président Gbagbo, le parti d`Alassane Ouattara semble être visé. Ne pensez-vous pas que cela risque d`envenimer la situation à l`approche de la campagne électorale ?
Je pense tout simplement que dans une campagne, il y a des propos sérieux et des propos qui ne sont pas serieux. Si le propos que vous citez était sérieux, l`auteur de ce propos n`avait qu`à désigner la cible. Mais je ne peux pas ici argumenter à la place de Laurent Gbagbo.
Vous ne vous sentez pas visé par ces propos ?
Je viens de le dire, M. Bédié qui a gouverné ce pays en tant que président démocratiquement élu ne peut pas se sentir concerné par de tels propos.
Propos recueillis par Paul Koffi
M. Bédié, vous donnez rendez-vous à vos militants pour le 29 novembre alors que plus de 2 700 000 ne sont encore repérés sur aucun fichier historique. Pensez-vous que la date du 29 novembre est toujours tenable ?
Bien sûr que la date du 29 novembre est toujours tenable pour la bonne raison qu`à l`issue du recensement qui vient d`être effectué, nous pensons que tous les résultats sont certes susceptibles d`examen par les partis politiques et la société civile, mais cela ne donne pas à l`exclusion d`une si grande masse d`électeurs, par exemple 2 750 000 comme on le prétend. Ces personnes sont tout à fait incluses dans la masse des électeurs ivoiriens.
Le président Laurent Gbagbo a affirmé qu`il y a des hommes et des femmes dont l`existence politique ne dépend que de l`étranger. Quel commentaire faites-vous ?
Je ne sais ce que cela veut dire. Ou bien après le recensement, on a des électeurs munis de leurs papiers ou on n`en a pas. Mais dire qu`il y a des personnes dont l`existence relève de l`étranger, je ne sais pas ce que cela veut dire.
M. le président, il parle des hommes politiques
Je ne sais pas, il est le seul à parler de cela. Moi, je suis candidat et vous ne pouvez pas dire que mon existence relève de l`étranger.
M. le président, il a aussi dit qu`il est candidat contre les ennemis de la Côte d`Ivoire. Que lui répondez-vous ?
Il faut d`abord être candidat pour le bien des Ivoiriens, pour l`intérêt général des Ivoiriens.
Vous avez présenté un tableau très sombre de l`école ivoirienne. Que propose le Pdci s`il revenait au pouvoir ?
Nous avons les solutions pour remédier à l`effondrement de l`école sous les refondateurs. Cela signifie qu`il faut consacrer plus de soins, plus d`attention à l`école et plus de sérieux aussi. Nous avons les programmes établis à l`époque avec la collaboration de la Banque mondiale, du Fonds monétaire et de l`Unesco pour dispenser en Côte d`Ivoire, un enseignement adapté aux normes modernes.
Vous envisagez à présent entamer une tournée dans le nord du pays, pensez-vous que la sécurité est de mise et qu`en est-il du désarmement, M. le Candidat ?
Il n`y a pas de risque zéro mais aujourd`hui, à la suite du voyage effectué par notre Secrétaire général dans la région des Savanes, nous pouvons dire qu`on peut y faire campagne sans risque majeur.
Vous étiez en tournée tout récemment dans la région Akyé, avez-vous un retour, un feedback ? Est-ce que le Pdci est foncièrement installé ?
Il y a des retours définitifs au Pdci. Beaucoup d`Akyé s`étaient laissé entraîner par la propagande démagogique du Fpi. Mais après huit ans du régime de la refondation, les yeux sont ouverts et les déçus sont revenus à leur famille de base qui est le Pdci-Rda.
Dans les propos du président Gbagbo, le parti d`Alassane Ouattara semble être visé. Ne pensez-vous pas que cela risque d`envenimer la situation à l`approche de la campagne électorale ?
Je pense tout simplement que dans une campagne, il y a des propos sérieux et des propos qui ne sont pas serieux. Si le propos que vous citez était sérieux, l`auteur de ce propos n`avait qu`à désigner la cible. Mais je ne peux pas ici argumenter à la place de Laurent Gbagbo.
Vous ne vous sentez pas visé par ces propos ?
Je viens de le dire, M. Bédié qui a gouverné ce pays en tant que président démocratiquement élu ne peut pas se sentir concerné par de tels propos.
Propos recueillis par Paul Koffi