Quelques jours après sa nomination comme Directeur national de campagne du candidat Gbagbo, le Dr Issa Malick Coulibaly était hier, sur le plateau du “20 H” de la Première. Le Temps vous propose cet entretien.
Vous êtes le Directeur de campagne du Président Laurent Gbagbo, vous avez été nommé vendredi dernier. Alors, on vous voyait déjà un peu partout à Issia, à Daloa… Et aujourd'hui, vous êtes nommé. Est-ce que vous avez été surpris ?
D'abord, permettez-moi de remercier le ministère de la Communication et les responsables de la Rti qui me donnent l'occasion de m'adresser à nos nombreux téléspectateurs. Aussi bien, ceux qui vivent avec nous en Côte d'Ivoire que ceux qui sont à l'extérieur et qui nous suivent. A la vérité, et comme vous le savez, il y a à peu près 6 mois que le Président Laurent Gbagbo m'a appelé à ses côtés en tant que son Directeur de cabinet adjoint. C'était déjà pour moi, une grande surprise, un grand honneur. Et depuis, je me suis efforcé d'accomplir au mieux, la mission qu'il m'avait confiée. J'étais loin, très loin d'imaginer que moins de 6 mois après, cette confiance allait être doublée de celle qu'il vient de me faire, le vendredi dernier, en me confiant donc la direction de sa campagne. Je suis donc vraiment honoré, je le remercie infiniment, je remercie le bon Dieu qui l'a inspiré de cette décision. Je me considère donc comme l'envoyé, je suis à la disposition de tous ceux qui souhaitent aider le Président Laurent Gbagbo pour sa réélection à la prochaine élection présidentielle.
Alors, Coulibaly Issa Malick, on vous connaît en Côte d'Ivoire comme un haut fonctionnaire qui a travaillé dans le domaine de la santé. On ne vous connaît aucun affichage politique, aucun militantisme avéré. Et puis, vous êtes du Nord et Laurent Gbagbo vous désigne comme son Directeur de campagne. Alors, pourquoi avoir accepté?
Le Président Houphouët-Boigny, lorsqu'on lui demandait comment il définissait le meilleur militant de son parti qui est le Pdci. Il disait que le meilleur militant, c'est celui qui faisait son travail et le mieux possible. Et comme vous l'avez dit, toutes les fonctions que j'ai occupées dans ce pays, je les ai faites le mieux possible. Et le fait que le Président Laurent Gbagbo m'ait choisi comme son Directeur de campagne, j'interprète cela comme le signe de la grande ouverture qui le caractérise. Nous voulons faire remarquer que sa candidature a beaucoup d'originalité. Et moi je dis toujours que cette candidature repose sur trois piliers. Le premier pilier, c'est son parti le Front populaire ivoirien (Fpi) qu'il a créé et qui l'a emmené victorieusement à la présidence en 2000. Un parti solidement implanté et qui a une grande expérience. Le deuxième pilier qu'aucun autre candidat n'a, c'est le fait que sa candidature est portée par La majorité présidentielle (Lmp), constituée par une dizaine de partis politiques. Qui ont été créés avec la vocation de conquérir le pouvoir d'Etat et de l'exercer et qui, ont renoncé à cette mission pour soutenir le Président Laurent Gbagbo. Le troisième pilier, c'est toute la société civile, la galaxie patriotique, les nombreux jeunes, les femmes, les artistes… qui se sont retrouvés autour de lui, lorsqu'il s'agissait de gérer la crise. Et c'est cette originalité de la candidature du Président Laurent Gbagbo qui, en plus de sa grande ouverture, m'a emmené à accepter de conduire sa campagne. C'est une campagne qui va se faire dans l'ouverture, avec la contribution de tout le monde et c'est une campagne qui va se faire de façon victorieuse.
Alors, quand vous parlez d'ouverture du Président de la République, de votre candidat, est-ce que vous parlez de sa capacité à ratisser large autour de lui ?
C'est exactement cela. C'est ce que j'appelle ouverture. Vous voyez que les autres candidats sont présentés par leurs partis seulement. Vous voyez que le Président Laurent Gbagbo est présenté bien sûr par son parti, mais avec dix autres partis et toute la jeunesse, la société civile ivoirienne qui est organisée. Et c'est sa capacité à avoir conquis, travaillé avec toutes ces composantes de la société ivoirienne que j'appelle l'ouverture.
Quelle lecture doit-on faire de l'originalité de la candidature du chef de l'Etat ?
Parmi les éléments qui constituent l'originalité de sa candidature, il y a la façon dont le Président a annoncé cette candidature. Vous avez vu qu'il a envoyé à l'intérieur du pays, une vingtaine de délégations qui sont allées demander l'avis, le soutien et les prières des autorités coutumières de la Côte d'Ivoire. En ce qui me concerne, moi, j'avais dirigé la délégation qui s'est rendue dans le Nord. Tous les chefs traditionnels qui existent là-bas, nous les avons rencontrés. Ils se sont tous engagés, par lettre, à soutenir le Président de la République, à prier pour lui et à combattre à ses côtés pour qu'il soit réélu. C'est cela que j'appelle l'originalité de sa candidature.
On a vu un élément à Yamoussoukro avec le mouvement des Houphouétistes. Vous étiez déjà de plain-pied dans la mission qui vous a été confiée depuis vendredi ?
Ah oui. Dès que le Président m'a désigné, je me suis mis immédiatement au travail. C'est le même jour que nous sommes partis à Yamoussoukro. Nous avons participé à la cérémonie des Houphouétistes qui votent pour Gbagbo, dont je suis membre. Mais j'ai également participé ce matin (Ndlr, hier dimanche) avec le Gouverneur du District de Yamoussoukro, à une prière pour le Président Félix Houphouët-Boigny dont c'était l'anniversaire de naissance aujourd'hui. Et après cette prière, je me suis rendu avec le ministre Laciné Gon et mes parents qui étaient venus de Korhogo, au caveau du Président Houphouët-Boigny, pour aller demander sa bénédiction pour cette mission. Parce que le Président Houphouët-Boigny, lorsqu'il faisait sa politique, il s'était rendu à Korhogo se confier au vieux Gon. Et lorsque le Président Gbagbo m'a confié cette mission, on y a vu une similitude. C'est pourquoi, nous sommes allés prier pour que la longévité politique et la paix qu'a eu le Président Houphouët-Boigny pour conduire ce pays, avec le niveau de développement auquel il a emmené ce pays. Que tout cela soit mis également sur le compte du Président Gbagbo avec les prières.
On le comprend bien, vous aurez besoin de beaucoup de monde à vos côtés. A quand la présentation de l'équipe de campagne ?
Le Président l'avait indiqué, lors de sa conférence de presse du vendredi, qu'elle sera présentée dans les tout prochains jours. Il est donc prévu que l'équipe de campagne soit présentée le mercredi 21 octobre au Palais de la culture, au cours d'une cérémonie que nous voulons populaire. Pour qu'on sache qu'une campagne électorale n'est pas menée par un individu, n'est pas gagnée par un individu. Mais qu'elle est menée et gagnée par une équipe, autour du candidat qui est le Président Laurent Gbagbo. Comme vous le savez, le Président Laurent Gbagbo est le plus courageux de tous les candidats. C'est le candidat de l'avenir, le candidat de la jeunesse. C'est le candidat des femmes, c'est le candidat de la paix. Et les éléments pour le prouver sont nombreux. Je me réfère simplement aux nombreux accords qu'il a signés pour que la paix revienne dans ce pays. C'est ça qui fonde notre conviction. Et sans aucun doute, au soir du 29 novembre, il sera réélu comme Président de la République de Côte d'Ivoire.
Alors, avant le 29 novembre un appel à lancer, avant de nous quitter. C'est la fin de notre entretien.
L'appel est lancé à l'attention de toutes les personnes qui vivent ou non en Côte d'Ivoire et qui vont voter aux prochaines élections. Je voudrais les appeler autour du Président Laurent Gbagbo. Je voudrais leur expliquer qu'il est l'homme de la situation, le candidat qu'il nous faut. Et le candidat pour lequel, je les appelle à voter massivement. C'est le candidat que nous connaissons tous et qui nous connaît tous. C'est le candidat de la Côte d'Ivoire, pour la Côte d'Ivoire comme il l'a dit lui-même. Et sans aucun doute, sans hésiter, nous allons tous porter notre choix sur lui. Et c'est à cela que j'invite mes frères et sœurs de Côte d'Ivoire.
Propos recueillis sur la Première par Frank Toti
Vous êtes le Directeur de campagne du Président Laurent Gbagbo, vous avez été nommé vendredi dernier. Alors, on vous voyait déjà un peu partout à Issia, à Daloa… Et aujourd'hui, vous êtes nommé. Est-ce que vous avez été surpris ?
D'abord, permettez-moi de remercier le ministère de la Communication et les responsables de la Rti qui me donnent l'occasion de m'adresser à nos nombreux téléspectateurs. Aussi bien, ceux qui vivent avec nous en Côte d'Ivoire que ceux qui sont à l'extérieur et qui nous suivent. A la vérité, et comme vous le savez, il y a à peu près 6 mois que le Président Laurent Gbagbo m'a appelé à ses côtés en tant que son Directeur de cabinet adjoint. C'était déjà pour moi, une grande surprise, un grand honneur. Et depuis, je me suis efforcé d'accomplir au mieux, la mission qu'il m'avait confiée. J'étais loin, très loin d'imaginer que moins de 6 mois après, cette confiance allait être doublée de celle qu'il vient de me faire, le vendredi dernier, en me confiant donc la direction de sa campagne. Je suis donc vraiment honoré, je le remercie infiniment, je remercie le bon Dieu qui l'a inspiré de cette décision. Je me considère donc comme l'envoyé, je suis à la disposition de tous ceux qui souhaitent aider le Président Laurent Gbagbo pour sa réélection à la prochaine élection présidentielle.
Alors, Coulibaly Issa Malick, on vous connaît en Côte d'Ivoire comme un haut fonctionnaire qui a travaillé dans le domaine de la santé. On ne vous connaît aucun affichage politique, aucun militantisme avéré. Et puis, vous êtes du Nord et Laurent Gbagbo vous désigne comme son Directeur de campagne. Alors, pourquoi avoir accepté?
Le Président Houphouët-Boigny, lorsqu'on lui demandait comment il définissait le meilleur militant de son parti qui est le Pdci. Il disait que le meilleur militant, c'est celui qui faisait son travail et le mieux possible. Et comme vous l'avez dit, toutes les fonctions que j'ai occupées dans ce pays, je les ai faites le mieux possible. Et le fait que le Président Laurent Gbagbo m'ait choisi comme son Directeur de campagne, j'interprète cela comme le signe de la grande ouverture qui le caractérise. Nous voulons faire remarquer que sa candidature a beaucoup d'originalité. Et moi je dis toujours que cette candidature repose sur trois piliers. Le premier pilier, c'est son parti le Front populaire ivoirien (Fpi) qu'il a créé et qui l'a emmené victorieusement à la présidence en 2000. Un parti solidement implanté et qui a une grande expérience. Le deuxième pilier qu'aucun autre candidat n'a, c'est le fait que sa candidature est portée par La majorité présidentielle (Lmp), constituée par une dizaine de partis politiques. Qui ont été créés avec la vocation de conquérir le pouvoir d'Etat et de l'exercer et qui, ont renoncé à cette mission pour soutenir le Président Laurent Gbagbo. Le troisième pilier, c'est toute la société civile, la galaxie patriotique, les nombreux jeunes, les femmes, les artistes… qui se sont retrouvés autour de lui, lorsqu'il s'agissait de gérer la crise. Et c'est cette originalité de la candidature du Président Laurent Gbagbo qui, en plus de sa grande ouverture, m'a emmené à accepter de conduire sa campagne. C'est une campagne qui va se faire dans l'ouverture, avec la contribution de tout le monde et c'est une campagne qui va se faire de façon victorieuse.
Alors, quand vous parlez d'ouverture du Président de la République, de votre candidat, est-ce que vous parlez de sa capacité à ratisser large autour de lui ?
C'est exactement cela. C'est ce que j'appelle ouverture. Vous voyez que les autres candidats sont présentés par leurs partis seulement. Vous voyez que le Président Laurent Gbagbo est présenté bien sûr par son parti, mais avec dix autres partis et toute la jeunesse, la société civile ivoirienne qui est organisée. Et c'est sa capacité à avoir conquis, travaillé avec toutes ces composantes de la société ivoirienne que j'appelle l'ouverture.
Quelle lecture doit-on faire de l'originalité de la candidature du chef de l'Etat ?
Parmi les éléments qui constituent l'originalité de sa candidature, il y a la façon dont le Président a annoncé cette candidature. Vous avez vu qu'il a envoyé à l'intérieur du pays, une vingtaine de délégations qui sont allées demander l'avis, le soutien et les prières des autorités coutumières de la Côte d'Ivoire. En ce qui me concerne, moi, j'avais dirigé la délégation qui s'est rendue dans le Nord. Tous les chefs traditionnels qui existent là-bas, nous les avons rencontrés. Ils se sont tous engagés, par lettre, à soutenir le Président de la République, à prier pour lui et à combattre à ses côtés pour qu'il soit réélu. C'est cela que j'appelle l'originalité de sa candidature.
On a vu un élément à Yamoussoukro avec le mouvement des Houphouétistes. Vous étiez déjà de plain-pied dans la mission qui vous a été confiée depuis vendredi ?
Ah oui. Dès que le Président m'a désigné, je me suis mis immédiatement au travail. C'est le même jour que nous sommes partis à Yamoussoukro. Nous avons participé à la cérémonie des Houphouétistes qui votent pour Gbagbo, dont je suis membre. Mais j'ai également participé ce matin (Ndlr, hier dimanche) avec le Gouverneur du District de Yamoussoukro, à une prière pour le Président Félix Houphouët-Boigny dont c'était l'anniversaire de naissance aujourd'hui. Et après cette prière, je me suis rendu avec le ministre Laciné Gon et mes parents qui étaient venus de Korhogo, au caveau du Président Houphouët-Boigny, pour aller demander sa bénédiction pour cette mission. Parce que le Président Houphouët-Boigny, lorsqu'il faisait sa politique, il s'était rendu à Korhogo se confier au vieux Gon. Et lorsque le Président Gbagbo m'a confié cette mission, on y a vu une similitude. C'est pourquoi, nous sommes allés prier pour que la longévité politique et la paix qu'a eu le Président Houphouët-Boigny pour conduire ce pays, avec le niveau de développement auquel il a emmené ce pays. Que tout cela soit mis également sur le compte du Président Gbagbo avec les prières.
On le comprend bien, vous aurez besoin de beaucoup de monde à vos côtés. A quand la présentation de l'équipe de campagne ?
Le Président l'avait indiqué, lors de sa conférence de presse du vendredi, qu'elle sera présentée dans les tout prochains jours. Il est donc prévu que l'équipe de campagne soit présentée le mercredi 21 octobre au Palais de la culture, au cours d'une cérémonie que nous voulons populaire. Pour qu'on sache qu'une campagne électorale n'est pas menée par un individu, n'est pas gagnée par un individu. Mais qu'elle est menée et gagnée par une équipe, autour du candidat qui est le Président Laurent Gbagbo. Comme vous le savez, le Président Laurent Gbagbo est le plus courageux de tous les candidats. C'est le candidat de l'avenir, le candidat de la jeunesse. C'est le candidat des femmes, c'est le candidat de la paix. Et les éléments pour le prouver sont nombreux. Je me réfère simplement aux nombreux accords qu'il a signés pour que la paix revienne dans ce pays. C'est ça qui fonde notre conviction. Et sans aucun doute, au soir du 29 novembre, il sera réélu comme Président de la République de Côte d'Ivoire.
Alors, avant le 29 novembre un appel à lancer, avant de nous quitter. C'est la fin de notre entretien.
L'appel est lancé à l'attention de toutes les personnes qui vivent ou non en Côte d'Ivoire et qui vont voter aux prochaines élections. Je voudrais les appeler autour du Président Laurent Gbagbo. Je voudrais leur expliquer qu'il est l'homme de la situation, le candidat qu'il nous faut. Et le candidat pour lequel, je les appelle à voter massivement. C'est le candidat que nous connaissons tous et qui nous connaît tous. C'est le candidat de la Côte d'Ivoire, pour la Côte d'Ivoire comme il l'a dit lui-même. Et sans aucun doute, sans hésiter, nous allons tous porter notre choix sur lui. Et c'est à cela que j'invite mes frères et sœurs de Côte d'Ivoire.
Propos recueillis sur la Première par Frank Toti
