En meeting le dimanche 18 octobre dernier, dans le Gboguhé, le président de l'Ung a décidé d'investir le terrain, en vue de la victoire du candidat Laurent Gbagbo. Pour Stéphane Kipré " les grands leaders, ce sont ceux qui sont soutenus par tout un peuple et non ceux qui sont soutenus par un parti politique. Si nous voulons que le président Gbagbo soit un candidat à la hauteur de ses ambitions, faisons en sorte que tous les fils de ce pays se reconnaissent dans son combat. Arrêtons de le diminuer en soutenant qu'il appartient à un parti ou qu'il est le candidat d'un parti politique. Cela ne fait pas avancer son travail ". C'est la substance du message que le président de l'Ung a livré aux populations Batéguédia 1 au cours de son meeting. Accueilli par une population en liesse, Stéphane Kipré s'est inspiré des exemples de la France qui, en 1958 avait fait appel au Général de Gaulle et des Usa qui ont choisi Barack Obama à la dernière présidentielle : " En 1958, les français sont allés chercher le Général de Gaulle pour diriger leur pays. De Gaulle était de la droite. Mais quand les français partaient le chercher, les socialistes, les gens de droite… tout le monde avait reconnu en lui la solution qu'il fallait à la France. Tout récemment, avec Obama, aux Etats-Unis. Tout un peuple s'est levé pour le soutenir parce qu'il fallait en finir avec l'administration Bush, c'est-à-dire l'administration de guerre " a-t-il soutenu avant d'ajouter : "En 2000, c'est tout le peuple qui est descendu dans la rue pour revendiquer la victoire de Laurent Gbagbo, ce n'était pas l'affaire d'un parti politique. En 2002, quand le pays a été attaqué, c'est tout le peuple qui est descendu dans la rue et non les militants d'un parti politique. Le 16 octobre dernier, c'est le peuple qui l'a accompagné pour déposer sa candidature. Evitons les débats stériles parce qu'aucun parti politique ne peut faire gagner Laurent Gbagbo, c'est une majorité qui le fera ". Stéphane Kipré a, par ailleurs, déclaré ne pas comprendre l'attitude de certains partis politiques qui crient déjà à l'exclusion à propos des 2700000 cas litigieux qui figurent sur la liste électorale. " Nulle part, ces cas litigieux n'ont été attribué à un ou à des partis politiques. Il faut le dire tout net, ces partis politiques ont un problème. Je vais même jusqu'à me demander ce qu'ils peuvent bien se reprocher, en adoptant cette attitude de culpabilité ".
Frimo K. Djipro
koukoudfyahoo.fr
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