La Rassemblement des Républicains (RDR), le parti d’Alassane Ouattara n’est pas au mieux de sa forme à Adjamé, à quelques jours seulement de la tenue du futur scrutin présidentiel. La guéguerre qui s’est installée entre le directeur de campagne du candidat des Républicains dans cette zone, M. Youssouf Sylla et certains secrétaires de sections n’est pas faite pour arranger ce parti dont le leader ambitionne désormais de succéder à Laurent Gbagbo au soir du 29 novembre 2009. Analyse !
Dire que le RDR est en proie à une crise aiguë à Adjamé serait certainement de l’euphémisme. Tant le fossé qui s’est installé entre le directeur de campagne d’Ado dans cette zone et certains cadres de ce parti est désormais très grand et même profond. A Adjamé, ce n’est plus un secret pour personne que le premier magistrat, Youssouf Sylla, et certains secrétaires de sections tels Soumahoro Farikou, Abou Fané, Fofana Inza, Traoré Kahlilou… ne sont plus en odeur de sainteté.
Le mutisme coupable d’Ado
Les seconds, qui curieusement, sont tous des adjoints au maire d’Adjamé reprochent au premier, sa gestion scandaleuse et mégalomaniaque de la chose publique. L’affaire a même pris des proportions inattendues au point même où les « dissidents » ont officiellement saisi la tutelle pour une éventuelle révocation, de Youssouf Sylla. Jusqu’à ce jour, ce différend est resté pendant au sein du ministère dirigé Désiré Tagro. Qui, selon de bonnes sources, aurait même convoqué les deux parties demain mercredi pour une ultime confrontation. Or, cette division entre Youssouf Sylla et les autres cadres du RDR d’Adjamé s’est aussi étendue sur le terrain politique. De sorte que, toutes les manifestations organisées par le directeur de campagne de l’ex-DGA du FMI au niveau d’Adjamé et Attécoubé sont systématiquement boycottées par ses adjoints. Qui lui reprochant notamment de les avoir écartés de la gestion politique du RDR à Adjamé. En effet, désigné directeur de campagne d’Ado, Youssouf Sylla n’a pas daigné composer avec ses adjoints qui sont aussi membres des instances du parti. Cela a donc provoqué le courroux de ceux-ci qui ont, dès lors, décidé de lui régler les comptes. Ainsi, ils n’ont pas hésité à créer le mouvement « agir pour Ado » dont l’objectif, d’une part, est de contribuer efficacement à la victoire de leur candidat à la future présidentielle et, d’autre part, de réduire le champ d’actions de Youssouf Sylla sur le terrain. Depuis lors, le RDR est divisé en deux grands blocs à Adjamé. D’un côté il y a le groupe du directeur de campagne d’Ado composé du délégué RDR M. Sidibé, de Mme Obou Osso Marie-Louise, Konan Yves (vice-président du RJR) du président du RJR d’Adjamé, etc. Et de l’autre côté, l’on retrouve MM. Soumahoro Farikou, Traoré Kahlilou, Fofana Inza, Abou Fané, etc. tous membres du bureau politique du RDR. Ces deux blocs se regardent donc quasiment en chiens de faïence à Adjamé tant l’adversité et l’animosité entre eux ont atteint un point de non retour. Mais paradoxalement, face à cette situation, le président du RDR est resté de marbre. Il n’a jusque-là, pas jugé utile de recevoir les deux parties pour juguler cette crise. Pas plus qu’il n’a fait injonction à son directeur de campagne d’intégrer les « dissidents » dans son équipe de campagne. Aujourd’hui, c’est le cas de le dire, les ressentiments nourris par Soumahoro Farikou et ses amis à l’endroit de Youssouf Sylla ont irrémédiablement contribué à fragiliser le RDR à Adjamé. Tant et si bien qu’aux futures élections, il serait illusoire de penser que le mairie pourra encore échoir aux Républicains. En réalité, les militants, désemparés et déboussolés par l’indolence sclérosante de la haute direction du RDR sur ce dossier ont commencé à être de plus en plus gagnés par le découragement. Ceux-ci, semble-t-il, ont du mal à comprendre qu’alors que la gestion de Youssouf Sylla est décriée aussi bien sur le plan administratif que politique par ses adjoints, Alassane Ouattara et le RDR aient fait preuve d’un incroyable immobilisme. Toute chose qui incite désormais à croire qu’à quelques jours seulement de la tenue du futur scrutin présidentiel, le parti républicain est véritablement en danger à Adjamé. Et, à moins d’un revirement spectaculaire de situation, ADO devra se résoudre à aller à l’assaut du fauteuil présidentiel le 29 novembre 20069 sans véritablement le soutien les Adjamois. Ce qui pourrait ainsi lui porter préjudice, après s’être battu, des années durant, pour être éligible à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Michel Ziki
Dire que le RDR est en proie à une crise aiguë à Adjamé serait certainement de l’euphémisme. Tant le fossé qui s’est installé entre le directeur de campagne d’Ado dans cette zone et certains cadres de ce parti est désormais très grand et même profond. A Adjamé, ce n’est plus un secret pour personne que le premier magistrat, Youssouf Sylla, et certains secrétaires de sections tels Soumahoro Farikou, Abou Fané, Fofana Inza, Traoré Kahlilou… ne sont plus en odeur de sainteté.
Le mutisme coupable d’Ado
Les seconds, qui curieusement, sont tous des adjoints au maire d’Adjamé reprochent au premier, sa gestion scandaleuse et mégalomaniaque de la chose publique. L’affaire a même pris des proportions inattendues au point même où les « dissidents » ont officiellement saisi la tutelle pour une éventuelle révocation, de Youssouf Sylla. Jusqu’à ce jour, ce différend est resté pendant au sein du ministère dirigé Désiré Tagro. Qui, selon de bonnes sources, aurait même convoqué les deux parties demain mercredi pour une ultime confrontation. Or, cette division entre Youssouf Sylla et les autres cadres du RDR d’Adjamé s’est aussi étendue sur le terrain politique. De sorte que, toutes les manifestations organisées par le directeur de campagne de l’ex-DGA du FMI au niveau d’Adjamé et Attécoubé sont systématiquement boycottées par ses adjoints. Qui lui reprochant notamment de les avoir écartés de la gestion politique du RDR à Adjamé. En effet, désigné directeur de campagne d’Ado, Youssouf Sylla n’a pas daigné composer avec ses adjoints qui sont aussi membres des instances du parti. Cela a donc provoqué le courroux de ceux-ci qui ont, dès lors, décidé de lui régler les comptes. Ainsi, ils n’ont pas hésité à créer le mouvement « agir pour Ado » dont l’objectif, d’une part, est de contribuer efficacement à la victoire de leur candidat à la future présidentielle et, d’autre part, de réduire le champ d’actions de Youssouf Sylla sur le terrain. Depuis lors, le RDR est divisé en deux grands blocs à Adjamé. D’un côté il y a le groupe du directeur de campagne d’Ado composé du délégué RDR M. Sidibé, de Mme Obou Osso Marie-Louise, Konan Yves (vice-président du RJR) du président du RJR d’Adjamé, etc. Et de l’autre côté, l’on retrouve MM. Soumahoro Farikou, Traoré Kahlilou, Fofana Inza, Abou Fané, etc. tous membres du bureau politique du RDR. Ces deux blocs se regardent donc quasiment en chiens de faïence à Adjamé tant l’adversité et l’animosité entre eux ont atteint un point de non retour. Mais paradoxalement, face à cette situation, le président du RDR est resté de marbre. Il n’a jusque-là, pas jugé utile de recevoir les deux parties pour juguler cette crise. Pas plus qu’il n’a fait injonction à son directeur de campagne d’intégrer les « dissidents » dans son équipe de campagne. Aujourd’hui, c’est le cas de le dire, les ressentiments nourris par Soumahoro Farikou et ses amis à l’endroit de Youssouf Sylla ont irrémédiablement contribué à fragiliser le RDR à Adjamé. Tant et si bien qu’aux futures élections, il serait illusoire de penser que le mairie pourra encore échoir aux Républicains. En réalité, les militants, désemparés et déboussolés par l’indolence sclérosante de la haute direction du RDR sur ce dossier ont commencé à être de plus en plus gagnés par le découragement. Ceux-ci, semble-t-il, ont du mal à comprendre qu’alors que la gestion de Youssouf Sylla est décriée aussi bien sur le plan administratif que politique par ses adjoints, Alassane Ouattara et le RDR aient fait preuve d’un incroyable immobilisme. Toute chose qui incite désormais à croire qu’à quelques jours seulement de la tenue du futur scrutin présidentiel, le parti républicain est véritablement en danger à Adjamé. Et, à moins d’un revirement spectaculaire de situation, ADO devra se résoudre à aller à l’assaut du fauteuil présidentiel le 29 novembre 20069 sans véritablement le soutien les Adjamois. Ce qui pourrait ainsi lui porter préjudice, après s’être battu, des années durant, pour être éligible à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Michel Ziki