Du Zanzan, où il se trouvait en tournée auprès des populations, le leader du RDR, n’en restait pas moins attentif à l’actualité nationale. Dimanche dernier, au cours de son meeting de clôture des cinq jours de présence dans le Zanzan, Alassane Ouattara a redit sa volonté d’aller au scrutin présidentiel à la date attendue du 29 novembre 2009. Se prononçant sur la fin du délai de dépôt des candidatures à la présidentielle, l’ancien Premier ministre a indiqué que les ennemis des élections «ont désormais le dos au mur». Devant les manœuvres d’intimidation du chef de l’Etat qui utilise la force publique pour des besoins d`intimidation des opposants, sortant des chars d’assaut pour l’accompagner à la commission électorale afin d’y déposer sa candidature, ADO a été ferme : «C’est terminé. Nous n’avons plus peur des chars. Nous aurons ces élections et nous allons les déloger. Depuis dix ans, déplore ADO, ils sont au pouvoir et ils n’ont rien fait.» Devant une foule de plus de dix mille personnes, Alassane Ouattara s’est dit «déterminé à faire en sorte que nous gagnions cette élection». Appelant ses partisans à refermer la parenthèse de la refondation, ADO a dit ses regrets à propos des événements de l’an 2000 ayant conduit aux élections calamiteuses, à la suite desquelles Laurent Gbagbo s’est installé au pouvoir. «Si le président Bédié et le Premier ministre Alassane Ouattara étaient candidats en 2000, l’un d’entre nous aurait gagné. Maintenant, c’est le cas. Il n’y aura ni exclusion de candidats, ni exclusion d’électeurs», a dit le candidat, avant de trancher : «Cette fois-ci, y a pas match. Nous gouvernerons ensemble car l’union fait la force».
Le candidat s’est aussi prononcé sur les sondages qui pullulent dans les journaux à un rythme effréné. «Les sondages, a dit ADO, ne sont pas les élections. D’ailleurs, où est-ce qu’ils sont allés chercher les personnes interrogées?», a-t-il demandé à ses partisans, avant de leur dire : «peut-être au palais présidentiel.» Le plus important pour le candidat ADO, reste sans doute, la publication du fichier des électeurs estimés à un peu plus de six millions trois cent mille personnes. A ce sujet, le président du RDR a appelé la Commission électorale à assumer sa responsabilité en publiant la liste électorale avant la fin du mois d’octobre « afin de permettre aux Ivoiriens d’aller aux élections à fin novembre.»
Cette compétition sera l’occasion pour les enfants d’Houphouët d’exprimer leur union retrouvée. Aussi, ADO s’est-il montré disposé à œuvrer au rassemblement. «Au RHDP, nous avons compris que les querelles du passé ont été d’un mauvais service», a-t-il regretté promettant aux cadres locaux du PDCI, du MFA et de l’UDPCI, présents au stade municipal de Tanda que «nous allons gouverner ensemble. Je formerai un gouvernement de rassemblement avec des Ivoiriens compétents.» Enfourchant le langage de la vérité, ADO s’est voulu franc : «en dix ans, tout a été détruit. Nous avons des années difficiles devant nous». Cela au regard des difficultés énormes qui lui ont été exposées par le maire de la ville, Yao Kouma Moïse et le porte-parole des populations, Etienne Kouakou. Tanda est plongée dans un coma profond et comme la plupart des villes de l’intérieur, cette contrée figure sur la longue liste des cités oubliées. ADO dira, à ce propos, que «Tanda a reculé» en dix ans. Puis, de mettre en garde : «Les autres avancent. Nous, nous reculons. Prenons garde ! Nous ne devons plus donner cinq ans de plus à ces gens-là. Sinon, ils vont enterrer la Côte d’Ivoire. Le pays n’est plus géré.»
Indiquant avoir emprunté la route pour «se rendre compte de visu» de l’état des routes, sept ans après son dernier passage, ADO s’est dit «profondément attristé et choqué». Toutefois, L’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire International se pose comme une alternative crédible afin de «sauver» le pays d’Houphouët-Boigny. Le Premier ministre du Vieux, s’est déclaré prêt pour le challenge. Il a tout d’abord dit aux populations de Tanda que le dialogue sera son arme pour vaincre les crises. «Je ferai en sorte que la Côte d’Ivoire retrouve la paix définitive. Comme Houphouët, j’utiliserai le dialogue comme seule arme». Ce climat de paix devrait favoriser un redécollage économique du département. Dans son plan pour Tanda, qu’il a dévoilé devant des populations en liesse, ADO a annoncé un investissement de 109 milliards de FCFA pour redonner le sourire au département. Cet investissement prend en compte l’ensemble des besoins exprimés par les populations dans les domaines de l’Education, de la santé, de l’adduction d’eau potable, de la santé, de l’agriculture et des routes. «En cinq ans, je peux changer les choses. Je ne suis pas candidat parce que je ne veux pas être Président pour être président. Je veux rendre service à mon pays.»
Notons que le candidat Alassane Ouattara, qui a regagné Abidjan hier, en fin d’après-midi, après une escale de trois quarts d’heure à Gouméré, avait entamé une visite dans la région du Zanzan depuis le mercredi 14 octobre 2009. Il a tenu des meetings dans les quatre départements de Bondoukou, Nassian, Bouna et Tanda. ADO a aussi parcouru les différentes pistes et routes dégradées du département. Allant à Doropo, à Téhini et à Sorobango. L’ancien Premier ministre a même passé deux jours à Bouna, ville sans électricité et sans eau depuis des mois. Partageant avec les populations désespérées leurs peines. Leur demandant de «ne pas perdre espoir» et de se rendre massivement aux urnes pour apporter le vrai changement, ADO a révélé avoir élaboré un «plan ADO» pour reconstruire son pays. Au meeting animé à Bondoukou, le candidat à l’élection présidentielle, intronisé prince sous le nom de Kouamé Brégnan (souffrir pour réussir, ndlr), a indiqué avoir un investissement de près de quatre cent cinquante milliards de FCFA pour le Zanzan.
Dans quelques jours, le candidat Ouattara se rendra dans la région des 18 Montagnes afin d’y rencontrer les populations et leur dévoiler ses solutions pour le pays.
Charles Sanga (Envoyé spécial)
Le candidat s’est aussi prononcé sur les sondages qui pullulent dans les journaux à un rythme effréné. «Les sondages, a dit ADO, ne sont pas les élections. D’ailleurs, où est-ce qu’ils sont allés chercher les personnes interrogées?», a-t-il demandé à ses partisans, avant de leur dire : «peut-être au palais présidentiel.» Le plus important pour le candidat ADO, reste sans doute, la publication du fichier des électeurs estimés à un peu plus de six millions trois cent mille personnes. A ce sujet, le président du RDR a appelé la Commission électorale à assumer sa responsabilité en publiant la liste électorale avant la fin du mois d’octobre « afin de permettre aux Ivoiriens d’aller aux élections à fin novembre.»
Cette compétition sera l’occasion pour les enfants d’Houphouët d’exprimer leur union retrouvée. Aussi, ADO s’est-il montré disposé à œuvrer au rassemblement. «Au RHDP, nous avons compris que les querelles du passé ont été d’un mauvais service», a-t-il regretté promettant aux cadres locaux du PDCI, du MFA et de l’UDPCI, présents au stade municipal de Tanda que «nous allons gouverner ensemble. Je formerai un gouvernement de rassemblement avec des Ivoiriens compétents.» Enfourchant le langage de la vérité, ADO s’est voulu franc : «en dix ans, tout a été détruit. Nous avons des années difficiles devant nous». Cela au regard des difficultés énormes qui lui ont été exposées par le maire de la ville, Yao Kouma Moïse et le porte-parole des populations, Etienne Kouakou. Tanda est plongée dans un coma profond et comme la plupart des villes de l’intérieur, cette contrée figure sur la longue liste des cités oubliées. ADO dira, à ce propos, que «Tanda a reculé» en dix ans. Puis, de mettre en garde : «Les autres avancent. Nous, nous reculons. Prenons garde ! Nous ne devons plus donner cinq ans de plus à ces gens-là. Sinon, ils vont enterrer la Côte d’Ivoire. Le pays n’est plus géré.»
Indiquant avoir emprunté la route pour «se rendre compte de visu» de l’état des routes, sept ans après son dernier passage, ADO s’est dit «profondément attristé et choqué». Toutefois, L’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire International se pose comme une alternative crédible afin de «sauver» le pays d’Houphouët-Boigny. Le Premier ministre du Vieux, s’est déclaré prêt pour le challenge. Il a tout d’abord dit aux populations de Tanda que le dialogue sera son arme pour vaincre les crises. «Je ferai en sorte que la Côte d’Ivoire retrouve la paix définitive. Comme Houphouët, j’utiliserai le dialogue comme seule arme». Ce climat de paix devrait favoriser un redécollage économique du département. Dans son plan pour Tanda, qu’il a dévoilé devant des populations en liesse, ADO a annoncé un investissement de 109 milliards de FCFA pour redonner le sourire au département. Cet investissement prend en compte l’ensemble des besoins exprimés par les populations dans les domaines de l’Education, de la santé, de l’adduction d’eau potable, de la santé, de l’agriculture et des routes. «En cinq ans, je peux changer les choses. Je ne suis pas candidat parce que je ne veux pas être Président pour être président. Je veux rendre service à mon pays.»
Notons que le candidat Alassane Ouattara, qui a regagné Abidjan hier, en fin d’après-midi, après une escale de trois quarts d’heure à Gouméré, avait entamé une visite dans la région du Zanzan depuis le mercredi 14 octobre 2009. Il a tenu des meetings dans les quatre départements de Bondoukou, Nassian, Bouna et Tanda. ADO a aussi parcouru les différentes pistes et routes dégradées du département. Allant à Doropo, à Téhini et à Sorobango. L’ancien Premier ministre a même passé deux jours à Bouna, ville sans électricité et sans eau depuis des mois. Partageant avec les populations désespérées leurs peines. Leur demandant de «ne pas perdre espoir» et de se rendre massivement aux urnes pour apporter le vrai changement, ADO a révélé avoir élaboré un «plan ADO» pour reconstruire son pays. Au meeting animé à Bondoukou, le candidat à l’élection présidentielle, intronisé prince sous le nom de Kouamé Brégnan (souffrir pour réussir, ndlr), a indiqué avoir un investissement de près de quatre cent cinquante milliards de FCFA pour le Zanzan.
Dans quelques jours, le candidat Ouattara se rendra dans la région des 18 Montagnes afin d’y rencontrer les populations et leur dévoiler ses solutions pour le pays.
Charles Sanga (Envoyé spécial)