Droit au but : un autre pas positif

Le Niger est suspendu de la Cedeao. Cette décision fait suite au maintien des élections législatives de mardi dernier dans ce pays. L’organisation sous-régionale qui avait dépêché sur place à Niamey une délégation conduite par la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, dans l’objectif de faire repousser le scrutin législatif et donner une chance au dialogue pour le règlement politique de la crise qui secoue le pays depuis le référendum par lequel le président Mamadou Tandja s’est maintenu au pouvoir en violant la constitution, a donc passé la vitesse supérieure. La Cedeao a condamné l’entêtement de l’homme fort de Niamey et indiqué que l’organisation ne reconnaitrait pas les résultats des élections législatives. En plus des sanctions prises à son niveau, la Cedeao va transmettre ses conclusions à l’Union africaine qui devra, dans la foulée, prendre des sanctions contre le pouvoir nigérien. Le colonel Tandja, arrivé au terme de son deuxième mandat à la tête du Niger, a usé de tous les moyens pour rester en place. Par divers complots contre ses partenaires politiques, il a poussé d’abord son Premier ministre et dauphin, Hama Ahmadou, à la démission puis, à l’aide d’une justice aux ordres, a jeté ce dernier dans ses geôles. Puis ce fut l’offensive contre les obstacles à son hold-up. La Cour constitutionnelle allait être dissoute parce qu’elle a déclaré le referendum hors la loi. L’assemblée nationale qui s’est dressée par la suite a connu le même sort. Dans une indifférence quasi générale que le militaire Tandja a pris pour un blanc seing. Aujourd’hui, il risque gros. Rien de moins qu’un isolement diplomatique et financier. Lui qui croyait pouvoir compter sur la compréhension de ses pairs dont certains rêvent en secret de l’imiter, est pris à son propre jeu.

D. Al seni



Présidentielle

ADO communie avec les femmes ivoiriennes, le 30 octobre

Le président du Rassemblement de républicains, Alassane Ouattara, rencontre les femmes, le vendredi 30 octobre au Palais de la culture de Teichville. L’information a été donnée, hier au siège du Rdr par la directrice centrale chargée de la mobilisation féminine, Mme Kandia. Elle a profité de sa rencontre avec ses militantes pour inviter l’ensemble des femmes ivoiriennes à sortir massivement pour communier avec le candidat des républicains à la présidentielle. « Dans ce genre de manifestation, c’est la mobilisation qui compte. Le président tient à cette rencontre. Je vous demande de vous mobiliser. Le Palais fait 20 000 places, il faut qu’il soit petit pour la mobilisation du 30 octobre. Nous attendons plus de 20 000personnes », a-t-elle déclaré, avant de souligner qu’elle n’a pas de doute sur la capacité de mobilisation des femmes. « Nous avons déjà rempli ce Palais. Cette fois, c’est avec toutes les femmes de Côte d’voire que le président va échanger. Le 30 octobre sera chaud », a-telle prédit. Car, selon elle, ce sera l’occasion pour le candidat du Rdr de dire ce qu’il prévoit pour les femmes et leurs familles.

Lacina O.