“Chers amis, nous sommes réunis ici, parce que nous allons au combat. En aucun instant, l'équipe ne doit baisser les bras. En politique, c'est la bataille, chaque jour, chaque heure, chaque moment.
Cela fait longtemps que les autres parlent, mentent. Il faut aller au front pour tuer ces mensonges. Je suis là, pour protéger nos valeurs ; vous, détruisez leurs mensonges. Ils parlent comme s'ils viennent de naître. Il faut être très offensifs, car c'est une bataille.
Dans cette équipe, Il y en a certains pour aller sur le terrain de la bataille et d'autres pour préserver nos valeurs.
Le pouvoir se conquiert, se gagne et s'exerce. Tout le monde peut aspirer à être Président de la République, mais n'importe qui ne peut pas être Président de la République.
Le peuple est le socle du Droit. C'est ce Droit du peuple qu'on a voulu supprimer en nous faisant la guerre. Ensemble, nous avons résisté. Il faut maintenant convertir cette résistance en succès politique.
Malick, je te fais confiance, pour conduire avec sécurité, l'équipe. Avançons avec la conviction de celui qui a le Droit pour lui. Nous sommes des Ivoiriens ; c'est nous qui devons gagner, parce que c'est nous qui sommes la Côte d'Ivoire".
Telle est, en substance, le discours d'orientation que le Président de la République, Sem. Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succesion, a prononcé, ce jour, mercredi 21 octobre 2009, au Palais de la culture d'Abidjan. Ce, à l'occasion de la présentation suivie de l'investiture officielle de l'équipe de campagne devant le conduire à la victoire finale à la présidentielle du 29 novembre prochain.
Si ces propos forts étaient destinés à galvaniser et à séréniser davantage le parterre impressionnant de personnalités d'ici et d'ailleurs, et la foule nombreuse, qui ont fait le déplacement pour se convaincre, encore une fois, de la capacité de Laurent Gbagbo à conserver le fauteuil présidentiel, ils l'étaient d'autant plus pour le Dr. Issa Malick Coulibaly, Directeur national de campagne (Dnc) et pour toute sa ''Dream Team''.
Celle-ci est chapeautée par une Haute Direction politique, puis d'un état-major du Dnc, c'est-à-dire d'un corps opérationnel composé de Directeurs nationaux de campagne adjoints (Dnca), qui comprend, entre autres, Charles Blé Goudé (Chargé de la mobilisation de la jeunesse) ; Geneviève Bro Grébé (Chargée de la mobilisation des femmes ; de Gnamien Yao (Chargé des Ivoiriens de l'étranger),…, et enfin, de structures décentralisées de la campagne.
Leur objectif, le chef de l'Etat, s'est plu à le leur rappeler : "Aller au front, et ne nullement baisser les bras, pendant cette bataille électorale".
Message reçu 5/5 par le Dr. Issa Malick Coulibaly, qui, lors de son intervention et de la présentation officielle au chef de l'Etat, de "l'équipe qui va vous faire gagner", a fait noter que cette machine électorale repose sur 3 piliers fondamentaux. Ce sont, à l'en croire, le Front populaire ivoirien (Fpi, parti au pouvoir) ; l'ensemble des partis de la majorité présidentielle, et enfin, les mouvements, associations et personnalités de la société civile.
A ce dernier, le président du Fpi, M. Pascal Affi N’Guessan, qui a ouvert en premier le chapitre des allocutions, a fait cette promesse ferme doublée de l'engagement du parti qu'il dirige à œuvrer corps et âme pour la victoire de Laurent Gbagbo.
"Malick, les troupes du Fpi sont à ta disposition, les membres de la Direction du Fpi sont mobilisés pour gagner le combat. Jeunes patriotes, l'heure de l'ultime combat a sonné. Cette élection mettra aux prises, les héritiers naturels ou adoptifs de Houphouët-Boigny. Ceux qui ne savent rien faire, qui ont tout perdu et qui ont déchiré la Côte d'Ivoire ; et Laurent Gbagbo, Candidat de la Côte d'Ivoire, dont les qualités sont aux antipodes de ceux de ces adversaires. Laurent Gbagbo a donné son corps et son âme pour le bonheur de la Côte d'Ivoire. Il est soutenu aussi bien au plan national qu'international. Cela témoigne de la dimension planétaire de l'homme. Dans cette campagne, il y aura donc l'homme de la Paix et les autres", a lancé Affi N’Guessan.
L'honneur a échu, peu après, au ministre Mel Eg Théodore, porte-parole la majorité présidentielle, de voir en Malick Issa Coulibaly, "le choix de la pondération, de la sagesse, de la diplomatie et de l'efficacité d'un haut fonctionnaire".
Au Président Laurent Gbagbo, ce dernier a simplement réitéré la ferme volonté, "des Ivoiriens de tous bords de marcher avec vous".
Notons que Laurent Gbagbo a profité de la tribune a lui offerte pour annoncer, pour très bientôt, deux grands rendez-vous. L'un avec la jeunesse et l'autre avec les femmes, pour qui, il entend consacrer une partie importante de son prochain mandat.
A la présentation de son équipe de campagne : Gbagbo dit ses vérités
L'équipe de campagne du Président Gbagbo dirigée par le Dr Malick Coulibaly a été présentée hier, au Palais de la culture dans une ambiance de carnavalesque.
Une ambiance des fêtes des grands jours. Hier, en tout cas, il y avait de l'émotion et de la joie au Palais de la culture. Parce qu'après avoir déposé son dossier de candidature le vendredi dernier, à la Cei, la majorité présidentielle présentait l'équipe de campagne du candidat Gbagbo. Ils étaient donc plusieurs milliers d'Ivoiriens, qui ont afflué au Palais de la culture, pour vivre l'événement. Déjà à 10 h, la cour de l'établissement était bondée de monde. Jeunes, vieux… en fait, chacun voulait vivre cet événement historique. Car, il s'agissait de présenter l'équipe du candidat qui a " le profil de l'emploi, en ce qui concerne le poste du Président de la République" comme le dit bien Pol Dokui. Dans la cour du palais de la culture, il y avait donc de la joie et de la danse en l'honneur du chef de l'Etat. "Gbagbo ayoo. Gbagbo ayoo…" Entendait-on avec des groupes de danse.
“Lanciné Gon dans les bras de Gbagbo”
En haut, dans "la 1500 places" ou la salle Ernesto Djédjé-Lougah, apprêtée pour accueillir la cérémonie est déjà archi-comble. Plus de places assises. Tout comme au balcon. Même les allées sont noires de monde. "On a déjà gagné ", constate de ce fait, un participant. Le service de sécurité et les forces de l'ordre, réussissent quand même à maintenir le monde. Aux premières loges, se trouvent les officiels, la majorité présidentielle et les amis du chef de l'Etat. A savoir Guy Labertit et Albert Bourgui. "Deux amis qui sont toujours là quand c'est important", constate un participant. Dans la salle, en attendant l'arrivée du chef de l'Etat, l'ambiance est la fête. Et les organisateurs n'ont pas fait dans la dentelle. Des écrans géants ont été placés dans la salle. Le temps qu'il arrive, un large documentaire sur son parcours est donc diffusé à la grande joie des participants. Son exil en France, son retour en Côte d'Ivoire, la naissance du Fpi, l'instauration du multipartisme en Côte d'Ivoire … Gbagbo dit tout. Au point que chacune de ses phrases provoque des cris de joie dans la salle. Les femmes patriotes, les mouvements de soutien font beaucoup de bruit. Dehors, c'est la même ambiance. Le hall du palais de la culture, bondé de monde fait sa fête à Gbagbo. Tout comme dans la salle Anoumabo complètement pleine. La cérémonie qui se déroulait dans " la 1500 " était suivie sur des écrans géants. Tout se passe dans la discipline. A 12h, Affi N'Guessan et Malick, depuis les loges, apparaissent sur les écrans. C'est le délire dans la salle. Quelques instants après, Affi rentre dans la salle. Le public est en fête. " Et si c'est Gbagbo alors, ce sera comment ? " se demande une jeune dame. Après Affi, c'est au tour de Malick. Même joie dans la foule. Tout le monde est presque là. On n’attend que le chef. L'animatrice Léonie Konian annonce qu'il est déjà dans la cour du palais de la culture. A peine finit-elle que le Président est annoncé dans la salle. L'atmosphère monte d'un cran. Gbagbo superbement habillé dans une chemise blanche, comme à son habitude, salue la foule et les officiels avec un mot pour chacun. Un peu plus loin, devant, Lanciné Gon, un compagnon de lutte tombe dans ses bras. Ce sont des moments de retrouvailles. Mais de grandes émotions. Après les salutations, il prend place à côté de ses plus proches. La cérémonie peut alors commencer après l'hymne national chanté par Bailly Spinto. Affi N'Guessan, le premier à intervenir donne le ton. " Le combat, explique-t-il, que nous menons aujourd'hui, dépasse le cadre d'un parti politique. Car il s'agit de la renaissance de l'Afrique". Bien dit. Parce que la candidature de Gbagbo transcende les clivages sociopolitiques. A l'endroit du Dr Malick Coulibaly, il reste sans ambages. " Les troupes du Fpi sont à votre disposition", lâche-t-il. Malick Coulibaly serein, monte à son tour sur le podium. L'homme constate que la candidature de Gbagbo " a mis fin à toutes les polémiques". Les éloges ne manquent pas en plus à l'endroit du chef de l'Etat. "Vous avez un sens élevé de l'éthique républicaine". Ajoute-t-il à la grande joie du public. Il décline par la même occasion, son équipe de campagne. Puis, vient le tour du candidat, après une prestation bien remarquée du jeune Maître Meiyou. Il remercie ses amis. Guy Labertit et Albert Bourgui. Mais surtout Lanciné Gon. " Lasso, dit-il, en 1990, je t'avais dit que la porte reste ouverte. Merci d'être là, à nos côtés pour qu'on soit ensemble." La foule crie de joie. Il donne aussi le sens de la cérémonie. " Nous sommes réunis ici parce que nous allons combattre. Il faut que nous réunissions les conditions pour gagner. " Précise le chef de l'Etat. A l'équipe de campagne, il est bien clair. " A aucun moment, cette équipe ne doit baisser les bras. Aucune victoire n'est pas acquise d'avance. Battons-nous ensemble. Organisez-vous pour qu'il y ait 2 ou 3 personnes pour répondre aux mensonges ", conseille-t-il de ce fait. Il a demandé à l'équipe d'être plus offensive. Dans le même temps, il promet dans les jours à venir, un discours à la jeunesse et aux femmes. Le Président annonce que cette élection va mettre fin à la période des héritiers politiques. "Il ne faut pas que dans notre pays, il y ait des héritiers politiques. Le pouvoir se conquiert et se gagne". Précise le chef de l'Etat qui, par la même occasion, explique aux Ivoiriens que " tout le monde peut-être candidat à la présidence de la république. Mais n'importe qui ne peut pas être Président de la République". Message reçu cinq sur cinq par le public qui, hier, est sorti du palais de la culture, tout heureux.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
Cela fait longtemps que les autres parlent, mentent. Il faut aller au front pour tuer ces mensonges. Je suis là, pour protéger nos valeurs ; vous, détruisez leurs mensonges. Ils parlent comme s'ils viennent de naître. Il faut être très offensifs, car c'est une bataille.
Dans cette équipe, Il y en a certains pour aller sur le terrain de la bataille et d'autres pour préserver nos valeurs.
Le pouvoir se conquiert, se gagne et s'exerce. Tout le monde peut aspirer à être Président de la République, mais n'importe qui ne peut pas être Président de la République.
Le peuple est le socle du Droit. C'est ce Droit du peuple qu'on a voulu supprimer en nous faisant la guerre. Ensemble, nous avons résisté. Il faut maintenant convertir cette résistance en succès politique.
Malick, je te fais confiance, pour conduire avec sécurité, l'équipe. Avançons avec la conviction de celui qui a le Droit pour lui. Nous sommes des Ivoiriens ; c'est nous qui devons gagner, parce que c'est nous qui sommes la Côte d'Ivoire".
Telle est, en substance, le discours d'orientation que le Président de la République, Sem. Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succesion, a prononcé, ce jour, mercredi 21 octobre 2009, au Palais de la culture d'Abidjan. Ce, à l'occasion de la présentation suivie de l'investiture officielle de l'équipe de campagne devant le conduire à la victoire finale à la présidentielle du 29 novembre prochain.
Si ces propos forts étaient destinés à galvaniser et à séréniser davantage le parterre impressionnant de personnalités d'ici et d'ailleurs, et la foule nombreuse, qui ont fait le déplacement pour se convaincre, encore une fois, de la capacité de Laurent Gbagbo à conserver le fauteuil présidentiel, ils l'étaient d'autant plus pour le Dr. Issa Malick Coulibaly, Directeur national de campagne (Dnc) et pour toute sa ''Dream Team''.
Celle-ci est chapeautée par une Haute Direction politique, puis d'un état-major du Dnc, c'est-à-dire d'un corps opérationnel composé de Directeurs nationaux de campagne adjoints (Dnca), qui comprend, entre autres, Charles Blé Goudé (Chargé de la mobilisation de la jeunesse) ; Geneviève Bro Grébé (Chargée de la mobilisation des femmes ; de Gnamien Yao (Chargé des Ivoiriens de l'étranger),…, et enfin, de structures décentralisées de la campagne.
Leur objectif, le chef de l'Etat, s'est plu à le leur rappeler : "Aller au front, et ne nullement baisser les bras, pendant cette bataille électorale".
Message reçu 5/5 par le Dr. Issa Malick Coulibaly, qui, lors de son intervention et de la présentation officielle au chef de l'Etat, de "l'équipe qui va vous faire gagner", a fait noter que cette machine électorale repose sur 3 piliers fondamentaux. Ce sont, à l'en croire, le Front populaire ivoirien (Fpi, parti au pouvoir) ; l'ensemble des partis de la majorité présidentielle, et enfin, les mouvements, associations et personnalités de la société civile.
A ce dernier, le président du Fpi, M. Pascal Affi N’Guessan, qui a ouvert en premier le chapitre des allocutions, a fait cette promesse ferme doublée de l'engagement du parti qu'il dirige à œuvrer corps et âme pour la victoire de Laurent Gbagbo.
"Malick, les troupes du Fpi sont à ta disposition, les membres de la Direction du Fpi sont mobilisés pour gagner le combat. Jeunes patriotes, l'heure de l'ultime combat a sonné. Cette élection mettra aux prises, les héritiers naturels ou adoptifs de Houphouët-Boigny. Ceux qui ne savent rien faire, qui ont tout perdu et qui ont déchiré la Côte d'Ivoire ; et Laurent Gbagbo, Candidat de la Côte d'Ivoire, dont les qualités sont aux antipodes de ceux de ces adversaires. Laurent Gbagbo a donné son corps et son âme pour le bonheur de la Côte d'Ivoire. Il est soutenu aussi bien au plan national qu'international. Cela témoigne de la dimension planétaire de l'homme. Dans cette campagne, il y aura donc l'homme de la Paix et les autres", a lancé Affi N’Guessan.
L'honneur a échu, peu après, au ministre Mel Eg Théodore, porte-parole la majorité présidentielle, de voir en Malick Issa Coulibaly, "le choix de la pondération, de la sagesse, de la diplomatie et de l'efficacité d'un haut fonctionnaire".
Au Président Laurent Gbagbo, ce dernier a simplement réitéré la ferme volonté, "des Ivoiriens de tous bords de marcher avec vous".
Notons que Laurent Gbagbo a profité de la tribune a lui offerte pour annoncer, pour très bientôt, deux grands rendez-vous. L'un avec la jeunesse et l'autre avec les femmes, pour qui, il entend consacrer une partie importante de son prochain mandat.
A la présentation de son équipe de campagne : Gbagbo dit ses vérités
L'équipe de campagne du Président Gbagbo dirigée par le Dr Malick Coulibaly a été présentée hier, au Palais de la culture dans une ambiance de carnavalesque.
Une ambiance des fêtes des grands jours. Hier, en tout cas, il y avait de l'émotion et de la joie au Palais de la culture. Parce qu'après avoir déposé son dossier de candidature le vendredi dernier, à la Cei, la majorité présidentielle présentait l'équipe de campagne du candidat Gbagbo. Ils étaient donc plusieurs milliers d'Ivoiriens, qui ont afflué au Palais de la culture, pour vivre l'événement. Déjà à 10 h, la cour de l'établissement était bondée de monde. Jeunes, vieux… en fait, chacun voulait vivre cet événement historique. Car, il s'agissait de présenter l'équipe du candidat qui a " le profil de l'emploi, en ce qui concerne le poste du Président de la République" comme le dit bien Pol Dokui. Dans la cour du palais de la culture, il y avait donc de la joie et de la danse en l'honneur du chef de l'Etat. "Gbagbo ayoo. Gbagbo ayoo…" Entendait-on avec des groupes de danse.
“Lanciné Gon dans les bras de Gbagbo”
En haut, dans "la 1500 places" ou la salle Ernesto Djédjé-Lougah, apprêtée pour accueillir la cérémonie est déjà archi-comble. Plus de places assises. Tout comme au balcon. Même les allées sont noires de monde. "On a déjà gagné ", constate de ce fait, un participant. Le service de sécurité et les forces de l'ordre, réussissent quand même à maintenir le monde. Aux premières loges, se trouvent les officiels, la majorité présidentielle et les amis du chef de l'Etat. A savoir Guy Labertit et Albert Bourgui. "Deux amis qui sont toujours là quand c'est important", constate un participant. Dans la salle, en attendant l'arrivée du chef de l'Etat, l'ambiance est la fête. Et les organisateurs n'ont pas fait dans la dentelle. Des écrans géants ont été placés dans la salle. Le temps qu'il arrive, un large documentaire sur son parcours est donc diffusé à la grande joie des participants. Son exil en France, son retour en Côte d'Ivoire, la naissance du Fpi, l'instauration du multipartisme en Côte d'Ivoire … Gbagbo dit tout. Au point que chacune de ses phrases provoque des cris de joie dans la salle. Les femmes patriotes, les mouvements de soutien font beaucoup de bruit. Dehors, c'est la même ambiance. Le hall du palais de la culture, bondé de monde fait sa fête à Gbagbo. Tout comme dans la salle Anoumabo complètement pleine. La cérémonie qui se déroulait dans " la 1500 " était suivie sur des écrans géants. Tout se passe dans la discipline. A 12h, Affi N'Guessan et Malick, depuis les loges, apparaissent sur les écrans. C'est le délire dans la salle. Quelques instants après, Affi rentre dans la salle. Le public est en fête. " Et si c'est Gbagbo alors, ce sera comment ? " se demande une jeune dame. Après Affi, c'est au tour de Malick. Même joie dans la foule. Tout le monde est presque là. On n’attend que le chef. L'animatrice Léonie Konian annonce qu'il est déjà dans la cour du palais de la culture. A peine finit-elle que le Président est annoncé dans la salle. L'atmosphère monte d'un cran. Gbagbo superbement habillé dans une chemise blanche, comme à son habitude, salue la foule et les officiels avec un mot pour chacun. Un peu plus loin, devant, Lanciné Gon, un compagnon de lutte tombe dans ses bras. Ce sont des moments de retrouvailles. Mais de grandes émotions. Après les salutations, il prend place à côté de ses plus proches. La cérémonie peut alors commencer après l'hymne national chanté par Bailly Spinto. Affi N'Guessan, le premier à intervenir donne le ton. " Le combat, explique-t-il, que nous menons aujourd'hui, dépasse le cadre d'un parti politique. Car il s'agit de la renaissance de l'Afrique". Bien dit. Parce que la candidature de Gbagbo transcende les clivages sociopolitiques. A l'endroit du Dr Malick Coulibaly, il reste sans ambages. " Les troupes du Fpi sont à votre disposition", lâche-t-il. Malick Coulibaly serein, monte à son tour sur le podium. L'homme constate que la candidature de Gbagbo " a mis fin à toutes les polémiques". Les éloges ne manquent pas en plus à l'endroit du chef de l'Etat. "Vous avez un sens élevé de l'éthique républicaine". Ajoute-t-il à la grande joie du public. Il décline par la même occasion, son équipe de campagne. Puis, vient le tour du candidat, après une prestation bien remarquée du jeune Maître Meiyou. Il remercie ses amis. Guy Labertit et Albert Bourgui. Mais surtout Lanciné Gon. " Lasso, dit-il, en 1990, je t'avais dit que la porte reste ouverte. Merci d'être là, à nos côtés pour qu'on soit ensemble." La foule crie de joie. Il donne aussi le sens de la cérémonie. " Nous sommes réunis ici parce que nous allons combattre. Il faut que nous réunissions les conditions pour gagner. " Précise le chef de l'Etat. A l'équipe de campagne, il est bien clair. " A aucun moment, cette équipe ne doit baisser les bras. Aucune victoire n'est pas acquise d'avance. Battons-nous ensemble. Organisez-vous pour qu'il y ait 2 ou 3 personnes pour répondre aux mensonges ", conseille-t-il de ce fait. Il a demandé à l'équipe d'être plus offensive. Dans le même temps, il promet dans les jours à venir, un discours à la jeunesse et aux femmes. Le Président annonce que cette élection va mettre fin à la période des héritiers politiques. "Il ne faut pas que dans notre pays, il y ait des héritiers politiques. Le pouvoir se conquiert et se gagne". Précise le chef de l'Etat qui, par la même occasion, explique aux Ivoiriens que " tout le monde peut-être candidat à la présidence de la république. Mais n'importe qui ne peut pas être Président de la République". Message reçu cinq sur cinq par le public qui, hier, est sorti du palais de la culture, tout heureux.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
