Un séminaire de renforcement sur le partenariat école-entreprise pour une formation de qualité et une insertion professionnelle s’est ouvert depuis hier à Abidjan.
Les futurs diplômés pourraient avoir désormais la chance d’obtenir le plus tôt possible leurs premiers emplois. Des grandes décisions allant dans ce sens sont attendues à la fin du séminaire de renforcement sur le partenariat école-entreprise pour une formation de qualité et une insertion professionnelle qui a démarré ses travaux depuis hier mercredi 21 octobre au Golf hôtel. A l’ouverture cette rencontre, le vice-président de la conférence générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Bernard N’Doumi, a donné ses recettes pour lutter efficacement contre le chômage. « Les chefs d’entreprises doivent désormais participer au choix et à l’élaboration des filières de formation. Nous voulons une vision de la société ivoirienne. L’école doit être le reflet de l’entreprise», a-t-il souhaité. Il a dénoncé le fait que les filières de formation professionnelle soient élaborées par des personnes qui ne tiennent pas compte des besoins des d’entreprises ou des recruteurs. « Les filières doivent être élaborées par des spécialistes. Il faut tenir compte des besoins des entreprises », a-t-il dit. Et d’expliquer que les nouveaux recruteurs ne tiennent plus compte de la qualité du CV. Mais de la compétence. Le vice-président de Cgeci a pour sa part souhaité que la franche collaboration naisse entre les chefs d’entreprises et les responsables des établissements. Le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement technique et la formation professionnelle, Germain Aguié Amaffon a reconnu que le secteur informel ivoirien souffre d’un manque de main-d’œuvre qualifiée et de compétitivité. Pour lui le secteur agricole qui constitue un gisement d’emplois n’est pas suffisamment pris en compte par le système de formation professionnelle. Germain Aguié Amaffon a par ailleurs révélé qu’il existe certaines filières qui ne sont plus porteuses d’emplois. « Il nous faudra les réorienter ou les supprimer » a-t-il souhaité. A la fin des travaux prévus pour vendredi prochain, un partenariat entre le secteur privé productif et le ministère de l’enseignement technique devrait se matérialiser par une signature d’un protocole d’accord. Dans le but d’ouvrir des portes d’emplois aux futurs nouveaux diplômés.
Benjamin Soro
Les futurs diplômés pourraient avoir désormais la chance d’obtenir le plus tôt possible leurs premiers emplois. Des grandes décisions allant dans ce sens sont attendues à la fin du séminaire de renforcement sur le partenariat école-entreprise pour une formation de qualité et une insertion professionnelle qui a démarré ses travaux depuis hier mercredi 21 octobre au Golf hôtel. A l’ouverture cette rencontre, le vice-président de la conférence générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Bernard N’Doumi, a donné ses recettes pour lutter efficacement contre le chômage. « Les chefs d’entreprises doivent désormais participer au choix et à l’élaboration des filières de formation. Nous voulons une vision de la société ivoirienne. L’école doit être le reflet de l’entreprise», a-t-il souhaité. Il a dénoncé le fait que les filières de formation professionnelle soient élaborées par des personnes qui ne tiennent pas compte des besoins des d’entreprises ou des recruteurs. « Les filières doivent être élaborées par des spécialistes. Il faut tenir compte des besoins des entreprises », a-t-il dit. Et d’expliquer que les nouveaux recruteurs ne tiennent plus compte de la qualité du CV. Mais de la compétence. Le vice-président de Cgeci a pour sa part souhaité que la franche collaboration naisse entre les chefs d’entreprises et les responsables des établissements. Le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement technique et la formation professionnelle, Germain Aguié Amaffon a reconnu que le secteur informel ivoirien souffre d’un manque de main-d’œuvre qualifiée et de compétitivité. Pour lui le secteur agricole qui constitue un gisement d’emplois n’est pas suffisamment pris en compte par le système de formation professionnelle. Germain Aguié Amaffon a par ailleurs révélé qu’il existe certaines filières qui ne sont plus porteuses d’emplois. « Il nous faudra les réorienter ou les supprimer » a-t-il souhaité. A la fin des travaux prévus pour vendredi prochain, un partenariat entre le secteur privé productif et le ministère de l’enseignement technique devrait se matérialiser par une signature d’un protocole d’accord. Dans le but d’ouvrir des portes d’emplois aux futurs nouveaux diplômés.
Benjamin Soro