L'équipe de campagne du président Laurent Gbagbo lui a été présentée hier au cours d'une cérémonie au Palais de la Culture.
Le chef de l'Etat a donné des instructions fermes hier, à son « commando » de campagne. Pour l’élection présidentielle, pas de quartier. «Nous sommes réunis ici, parce que nous allons au combat. En aucun instant, l'équipe ne doit baisser les bras. En politique, c'est la bataille, chaque jour, chaque heure, chaque moment. Battons nous tous ensemble», a-t-il lancé au cours d'une cérémonie au Palais de la culture. Laurent Gbagbo a surtout demandé à l'équipe de campagne mise sur pied par le Dr Issa Malick Coulibaly de répondre désormais du tac-au-tac aux adversaires de La majorité présidentielle (Lmp). «Cela fait longtemps que les autres parlent. Je voudrais vous dire de vous organiser pour qu'il y ait parmi vous deux, trois, quatre ou cinq qui répondent à tous les mensonges. Il faut aller au combat. Je suis là pour protéger nos valeurs. Vous, détruisez leurs mensonges», a-t-il incité. Avant d'annoncer qu'il refuse désormais de laisser les leaders de l'opposition se présenter comme des innocents devant la situation actuelle du pays. «Les gens parlent comme s'ils viennent de naître. Je vous charge de leur rappeler qu'ils ont vécu. Il y en a qui disent ''nous allons changer la Côte d'Ivoire''. Mais, c'est parce que toi tu étais là que nous voulons changer la Côte d'Ivoire aujourd'hui. Il y en a qui parlent de fonds dilapidés. Il faut leur dire depuis quand les fonds sont dilapidés en Côte d'Ivoire», a ajouté le président de la République. Qui souhaite que ses hommes soient surtout «très offensifs». Il propose que chaque membre de l'équipe soit dirigé vers une tâche précise. «C'est une bataille. Il faut certains pour aller sur le terrain des adversaires. Il en faut d'autres pour ouvrir les perspectives de la paix et de l'avenir», a-t-il suggéré. Rappelant que «le pouvoir se conquiert, se gagne et s'exerce». Pour lui, «tout le monde peut aspirer à être président de la République, mais n'importe qui ne peut pas l'être». A cet effet, s'adressant à tous ceux avec qui il a organisé la «résistance patriotique» il a indiqué qu'«il faut maintenant convertir cette résistance en succès politique». «Malick, je te fais confiance pour conduire avec sérénité l'équipe. Avançons avec la conviction de celui qui a le droit pour lui. Nous sommes des Ivoiriens ; c'est nous qui devons gagner, parce que c'est nous qui sommes la Côte d'Ivoire», a-t-il conclu.
Quelques instants plus tôt, le directeur national de campagne (Dnc) de Laurent Gbagbo lui présentait nominativement les personnes qui «vont (le) conduire à la victoire». L'équipe est chapeautée par une Haute direction politique et d'un état-major du Dnc, c'est-à-dire un corps opérationnel composé de Directeurs nationaux de campagne adjoints (Dnca), qui comprend, entre autres, Charles Blé Goudé (Chargé de la mobilisation de la jeunesse) ; Geneviève Bro Grébé (Chargée de la mobilisation des femmes) ; de Gnamien Yao (Chargé des Ivoiriens de l'étranger). Il y a aussi les structures décentralisées de la campagne. L'équipe repose, dira Dr Issa Malick sur «3 piliers fondamentaux» qui sont le Front populaire ivoirien (FPI, parti au pouvoir) ; l'ensemble des partis de La Majorité Présidentielle, et enfin, les mouvements, associations et personnalités de la société civile.
Le porte-parole du président-candidat, Pascal Affi N'guessan a symboliquement passé le commandement des troupes du Fpi au Dnc de Laurent Gbagbo. «Malick, les troupes du FPI sont à ta disposition. Cette élection mettra aux prises, les héritiers naturels ou adoptifs d'Houphouët-Boigny. D'une part, ceux qui ne savent rien faire, qui ont tout perdu et qui ont déchiré la Côte d'Ivoire et en face Laurent Gbagbo, candidat de la Côte d'Ivoire, dont les qualités sont aux antipodes de ceux de ces adversaires. Laurent Gbagbo a donné son corps et son âme pour le bonheur de la Côte d'Ivoire», a lancé le Premier ministre du père de la refondation. Le ministre Mel Eg Théodore, Porte-parole de La Majorité Présidentielle, a salué en Malick Issa Coulibaly, «le choix de la pondération, de la sagesse, de la Diplomatie et de l'efficacité d'un haut fonctionnaire».
Rappelons que Laurent Gbagbo a annoncé deux grandes rencontres qui se tiendront «avant la fin de ce mois». L'une avec la Jeunesse et l'autre avec les femmes, pour qui il entend combattre toutes les discriminations dans les lois ivoiriennes.
Djama Stanislas
Le chef de l'Etat a donné des instructions fermes hier, à son « commando » de campagne. Pour l’élection présidentielle, pas de quartier. «Nous sommes réunis ici, parce que nous allons au combat. En aucun instant, l'équipe ne doit baisser les bras. En politique, c'est la bataille, chaque jour, chaque heure, chaque moment. Battons nous tous ensemble», a-t-il lancé au cours d'une cérémonie au Palais de la culture. Laurent Gbagbo a surtout demandé à l'équipe de campagne mise sur pied par le Dr Issa Malick Coulibaly de répondre désormais du tac-au-tac aux adversaires de La majorité présidentielle (Lmp). «Cela fait longtemps que les autres parlent. Je voudrais vous dire de vous organiser pour qu'il y ait parmi vous deux, trois, quatre ou cinq qui répondent à tous les mensonges. Il faut aller au combat. Je suis là pour protéger nos valeurs. Vous, détruisez leurs mensonges», a-t-il incité. Avant d'annoncer qu'il refuse désormais de laisser les leaders de l'opposition se présenter comme des innocents devant la situation actuelle du pays. «Les gens parlent comme s'ils viennent de naître. Je vous charge de leur rappeler qu'ils ont vécu. Il y en a qui disent ''nous allons changer la Côte d'Ivoire''. Mais, c'est parce que toi tu étais là que nous voulons changer la Côte d'Ivoire aujourd'hui. Il y en a qui parlent de fonds dilapidés. Il faut leur dire depuis quand les fonds sont dilapidés en Côte d'Ivoire», a ajouté le président de la République. Qui souhaite que ses hommes soient surtout «très offensifs». Il propose que chaque membre de l'équipe soit dirigé vers une tâche précise. «C'est une bataille. Il faut certains pour aller sur le terrain des adversaires. Il en faut d'autres pour ouvrir les perspectives de la paix et de l'avenir», a-t-il suggéré. Rappelant que «le pouvoir se conquiert, se gagne et s'exerce». Pour lui, «tout le monde peut aspirer à être président de la République, mais n'importe qui ne peut pas l'être». A cet effet, s'adressant à tous ceux avec qui il a organisé la «résistance patriotique» il a indiqué qu'«il faut maintenant convertir cette résistance en succès politique». «Malick, je te fais confiance pour conduire avec sérénité l'équipe. Avançons avec la conviction de celui qui a le droit pour lui. Nous sommes des Ivoiriens ; c'est nous qui devons gagner, parce que c'est nous qui sommes la Côte d'Ivoire», a-t-il conclu.
Quelques instants plus tôt, le directeur national de campagne (Dnc) de Laurent Gbagbo lui présentait nominativement les personnes qui «vont (le) conduire à la victoire». L'équipe est chapeautée par une Haute direction politique et d'un état-major du Dnc, c'est-à-dire un corps opérationnel composé de Directeurs nationaux de campagne adjoints (Dnca), qui comprend, entre autres, Charles Blé Goudé (Chargé de la mobilisation de la jeunesse) ; Geneviève Bro Grébé (Chargée de la mobilisation des femmes) ; de Gnamien Yao (Chargé des Ivoiriens de l'étranger). Il y a aussi les structures décentralisées de la campagne. L'équipe repose, dira Dr Issa Malick sur «3 piliers fondamentaux» qui sont le Front populaire ivoirien (FPI, parti au pouvoir) ; l'ensemble des partis de La Majorité Présidentielle, et enfin, les mouvements, associations et personnalités de la société civile.
Le porte-parole du président-candidat, Pascal Affi N'guessan a symboliquement passé le commandement des troupes du Fpi au Dnc de Laurent Gbagbo. «Malick, les troupes du FPI sont à ta disposition. Cette élection mettra aux prises, les héritiers naturels ou adoptifs d'Houphouët-Boigny. D'une part, ceux qui ne savent rien faire, qui ont tout perdu et qui ont déchiré la Côte d'Ivoire et en face Laurent Gbagbo, candidat de la Côte d'Ivoire, dont les qualités sont aux antipodes de ceux de ces adversaires. Laurent Gbagbo a donné son corps et son âme pour le bonheur de la Côte d'Ivoire», a lancé le Premier ministre du père de la refondation. Le ministre Mel Eg Théodore, Porte-parole de La Majorité Présidentielle, a salué en Malick Issa Coulibaly, «le choix de la pondération, de la sagesse, de la Diplomatie et de l'efficacité d'un haut fonctionnaire».
Rappelons que Laurent Gbagbo a annoncé deux grandes rencontres qui se tiendront «avant la fin de ce mois». L'une avec la Jeunesse et l'autre avec les femmes, pour qui il entend combattre toutes les discriminations dans les lois ivoiriennes.
Djama Stanislas
