Sur environ 4200 pèlerins ivoiriens attendus pour le pèlerinage à la Mecque, ce sont pour l’instant 2200 qui ont été enregistrés à la date butoir du 20 octobre. Mais, ce chiffre, selon Yao Noël, directeur général des cultes et président du Comité de pilotage du Hadj, pourrait connaître une augmentation. «Certains pèlerins ayant déjà payé le droit d’inscription évalué à 1,5 million Fcfa n’ont pas encore fini toutes les étapes. Nous leur donnons donc l’occasion de les terminer pour ensuite se faire enregistrer», a dit Yao Noël, mercredi, lors de la cérémonie de clôture du séminaire de renforcement des capacités des encadreurs qui s’est tenu du 18 au 21 octobre. Le président dudit comité a, à cette occasion, mis les encadreurs face à leurs responsabilités. «Quand les pèlerins payent pour se rendre au Hadj, ils payent également pour qu’on s’occupe bien d’eux. Et pour la majorité des encadreurs qui ont suivi cette formation, j’espère que vous accomplirez votre mission avec satisfaction. Je souhaite que l’encadrement des Ivoiriens ne soit pas l’objet de critiques ou soit le moins critiquable possible. Votre rôle d’encadreur est un rôle essentiel dans la réussite du Hadj. Les pèlerins peuvent être bien logés, et bien transportés. Mais si l’encadrement est déficient, c’est ce qui restera dans les esprits», a-t-il dit aux encadreurs avant de leur demander de tout mettre en œuvre pour que le Hadj 2009 soit une réussite. Un objectif partagé par l’imam Binaté Ibouraïma, Commissaire du Hadj qui, avant l’intervention du D.g des cultes, a salué le bien-fondé de ce séminaire. Pour lui, cette formation qui est une innovation dans l’organisation du Hadj, permet aux encadreurs de se fondre dans une vision commune et partagée de l’encadrement. «Les modules que vous avez reçus ont été conçus en fonction des besoins de l’organisation(…) Nous voulons pouvoir compter sur des hommes et des femmes déterminées, volontaires, engagés et qui ont pour préoccupation unique la réussite du Hadj par une prise en charge optimale du pèlerin à travers un réel encadrement de proximité. Et pour pouvoir atteindre cet objectif, le choix des encadreurs doit être rigoureux. Il ne s’agit pas d’exclusion. Il est plutôt question d’intégration et d’immersion dans la vision commune et partagée de la recherche de l’efficacité », a conclu l’imam Binaté.
Touré Yelly
Touré Yelly