C`est par des chants guerriers et des cris de victoire qu`ils ont quitté les locaux de "Le Nouveau Réveil" hier en fin d`après-midi. Plus d`une heure de siège, personnel brutalisé et molesté, matériels informatiques détruits, bureaux renversés et saccagés, la rédaction de votre journal n`avait rien à envier à un champ de bataille après l`intrusion brutale et violente de groupe de jeunes se réclamant et vêtus de tee-shirts à l`effigie de l`Unesci, l`Union Nationale Estudiantine et Scolaire, de Côte d`Ivoire.
Les motivations de cette expédition se résumeraient en trois mots : en effet "droit de réponse". Ces étudiants étaient porteurs d`un droit de réponse relativement à un article paru dans les colonnes du journal d`hier. Et c`est pour nous transmettre ce droit de réponse qu`ils ont investi avec plus de cinquante personnes le siège. Il faut indiquer qu`ils sont venus par vagues successives à bord de taxis compteurs, près d`une dizaine. Dès qu`ils sont arrivés, ils ont pris position devant le portail et bouclé toutes les voies d`accès au siège du journal. Ils ont posté leurs éléments partout.
A quelle fin ? La réponse, on la connaîtra quand le Secrétaire général de l`Unesci accoste devant le journal. A partir de là, on sent une excitation au sein des éléments qui l`ont précédé. Ils ouvrent le portail du siège et réclament à voir les responsables. Dès lors, on ne maîtrisera plus la suite des évènements. Le secrétaire général de rédaction qui est envoyé pour faire comprendre à nos visiteurs qu`ils ne peuvent pas tous pénétrer dans la grande salle de rédaction et qu`il fallait une délégation d`au plus quatre personnes pour rencontrer les responsables, est rudoyé de coups, piétiné. La rédaction est transformée en champ de bataille. Mais le rapport de force est inégal. Les employés se défendent comme ils peuvent. Ils sont séquestrés car la porte d`accès à la grande salle est tenue par les éléments de l`Unesci. "Personne ne sort ! Personne ne sort ! Bloquez tout !", les entendait-on lancer pendant l`assaut.
Pourquoi autant de violence pour juste déposer un droit de réponse sur un article qui n`incrimine pas, si on le lit bien, l`Unesci ?
A-t-on besoin de déployer un dispositif de plus de 50 personnes et encercler une rédaction juste pour porter un droit de réponse à une rédaction ?
Ces étudiants ( ?) de l`Unesci avaient-ils d`autres idées derrière la tête ?
Peut-on mettre ce qui est arrivé au compte d`une incompréhension ? Dans ce cas, comment expliquer les chants de victoire entonnés par nos visiteurs au moment où ils prenaient congé de notre rédaction ?
Nous avons échangé avec les responsables de ce mouvement estudiantin et ce qu`on a noté, c`est qu`ils ne sont pas contents de "Le Nouveau Réveil" qui privilégierait les informations de la Fesci au détriment de celles de leur syndicat. Pour eux, "Le Nouveau Réveil" boycotterait leurs activités alors qu`il fait la part belle à la Fesci. Quelle histoire ? "Le Nouveau Réveil" serait devenu (inconsciemment) le nouvel allié de la Fesci qu`il a toujours ouvertement critiquée ? C`est le monde à l`envers, mais alors franchement !
Akwaba Saint Clair
Les motivations de cette expédition se résumeraient en trois mots : en effet "droit de réponse". Ces étudiants étaient porteurs d`un droit de réponse relativement à un article paru dans les colonnes du journal d`hier. Et c`est pour nous transmettre ce droit de réponse qu`ils ont investi avec plus de cinquante personnes le siège. Il faut indiquer qu`ils sont venus par vagues successives à bord de taxis compteurs, près d`une dizaine. Dès qu`ils sont arrivés, ils ont pris position devant le portail et bouclé toutes les voies d`accès au siège du journal. Ils ont posté leurs éléments partout.
A quelle fin ? La réponse, on la connaîtra quand le Secrétaire général de l`Unesci accoste devant le journal. A partir de là, on sent une excitation au sein des éléments qui l`ont précédé. Ils ouvrent le portail du siège et réclament à voir les responsables. Dès lors, on ne maîtrisera plus la suite des évènements. Le secrétaire général de rédaction qui est envoyé pour faire comprendre à nos visiteurs qu`ils ne peuvent pas tous pénétrer dans la grande salle de rédaction et qu`il fallait une délégation d`au plus quatre personnes pour rencontrer les responsables, est rudoyé de coups, piétiné. La rédaction est transformée en champ de bataille. Mais le rapport de force est inégal. Les employés se défendent comme ils peuvent. Ils sont séquestrés car la porte d`accès à la grande salle est tenue par les éléments de l`Unesci. "Personne ne sort ! Personne ne sort ! Bloquez tout !", les entendait-on lancer pendant l`assaut.
Pourquoi autant de violence pour juste déposer un droit de réponse sur un article qui n`incrimine pas, si on le lit bien, l`Unesci ?
A-t-on besoin de déployer un dispositif de plus de 50 personnes et encercler une rédaction juste pour porter un droit de réponse à une rédaction ?
Ces étudiants ( ?) de l`Unesci avaient-ils d`autres idées derrière la tête ?
Peut-on mettre ce qui est arrivé au compte d`une incompréhension ? Dans ce cas, comment expliquer les chants de victoire entonnés par nos visiteurs au moment où ils prenaient congé de notre rédaction ?
Nous avons échangé avec les responsables de ce mouvement estudiantin et ce qu`on a noté, c`est qu`ils ne sont pas contents de "Le Nouveau Réveil" qui privilégierait les informations de la Fesci au détriment de celles de leur syndicat. Pour eux, "Le Nouveau Réveil" boycotterait leurs activités alors qu`il fait la part belle à la Fesci. Quelle histoire ? "Le Nouveau Réveil" serait devenu (inconsciemment) le nouvel allié de la Fesci qu`il a toujours ouvertement critiquée ? C`est le monde à l`envers, mais alors franchement !
Akwaba Saint Clair
