Cinq blessés, des ordinateurs endommagés et des bureaux saccagés. C'est le bilan de la visite d'une cinquantaine de jeunes se réclamant de l'Union nationale et estudiantine de Côte d'Ivoire (Unesci), hier au siège du quotidien ''Le Nouveau réveil'' à Cocody. La rédaction était encore sous le choc de, lorsque notre équipe de reportage est arrivé sur les lieux aux environs de 18 heures.
Selon des témoins, très «excités» et conduits par Anangaman Olivier, secrétaire général de l'Unesci, les étudiants étaient venus remettre un droit de réponse au journal, suite à un article paru dans son n°2351, du jeudi 22 octobre. Dans cette parution, le confrère revient sur les circonstances de la disparition, depuis octobre 2008, du nommé Aka Kablan Ignace, présumé ex-membre de l'Unesci. Il se serait lancé dans le commerce après les premiers accords de paix en 2003. « Il profitait de ses relations aussi bien auprès des ex-rebelles qu'au sein de la galaxie patriotique », soutient l’article. Qui précise que le jeune homme s’est associé à un membre influent du mouvement patriotique, avec qui, les ''affaires'' ne se sont pas bien déroulées, qui aurait proféré des menaces de mort contre lui. Après les conseils de ses proches, le jeune homme aurait pris la poudre d'escampette. Au vue de l'article qui ne fait pas cas des actuels responsables de l'Unesci, l'on se demande ce qui a pu motiver une la réaction violente des étudiants. Des éléments de la police qui se sont rendus au siège du journal n'ont pas pu intervenir devant le nombre impressionnant des étudiants qui n'étaient pas armés.
Joint au téléphone, Anangaman n’a pas nié les faits. Mais, il a promis de se prononcer prochainement. Une enquête a été ouverte.
S.A.
Selon des témoins, très «excités» et conduits par Anangaman Olivier, secrétaire général de l'Unesci, les étudiants étaient venus remettre un droit de réponse au journal, suite à un article paru dans son n°2351, du jeudi 22 octobre. Dans cette parution, le confrère revient sur les circonstances de la disparition, depuis octobre 2008, du nommé Aka Kablan Ignace, présumé ex-membre de l'Unesci. Il se serait lancé dans le commerce après les premiers accords de paix en 2003. « Il profitait de ses relations aussi bien auprès des ex-rebelles qu'au sein de la galaxie patriotique », soutient l’article. Qui précise que le jeune homme s’est associé à un membre influent du mouvement patriotique, avec qui, les ''affaires'' ne se sont pas bien déroulées, qui aurait proféré des menaces de mort contre lui. Après les conseils de ses proches, le jeune homme aurait pris la poudre d'escampette. Au vue de l'article qui ne fait pas cas des actuels responsables de l'Unesci, l'on se demande ce qui a pu motiver une la réaction violente des étudiants. Des éléments de la police qui se sont rendus au siège du journal n'ont pas pu intervenir devant le nombre impressionnant des étudiants qui n'étaient pas armés.
Joint au téléphone, Anangaman n’a pas nié les faits. Mais, il a promis de se prononcer prochainement. Une enquête a été ouverte.
S.A.