“Lorsqu'il s'agit de prier pendant les moments chauds, on fait appel aux chrétiens évangéliques, mais quand il s'agit de nous aider à faire la promotion de la musique chrétienne, nous sommes laissés pour compte. Pendant que les autorités des autres pays nous accueillent et nous aident, en Côte d'Ivoire, personne ne veut s'occuper de nous. Nous avons adressé plus de 100 courriers aux responsables de ce pays sans jamais avoir de réponse. Que les autorités comprennent l'apport de la musique chrétienne dans l'éducation de la jeunesse ivoirienne". C'est de cette façon que le pasteur Honorat Kodjo, président du Concours de musique chrétien, dénommé "Vision d'or", a exprimé son mécontentement face à la " négligence " des autorités vis-à-vis de la chose musicale chrétienne. Ce dernier animait une conférence de presse le vendredi 23 octobre 2009, dans un palace au Plateau pour parler de la super finale de "Vision d'or 2009" qui aura lieu le 13 décembre prochain, à Abidjan. Pour lui, cette activité qui a pour objectif d'occuper sainement la jeunesse dans la perspective de l'éducation et surtout de la poursuite de la formation religieuse n'est pas suffisamment prise en compte par les autorités du pays notamment, le ministère de la Culture et de la francophonie. Pourtant sollicité, et qui jusque-là n'a pas daigné réagir, a-t-il dit. C'est donc un cri de cœur qu'il a lancé à l'endroit du gouvernement ivoirien pour faire de cette rencontre internationale de la musique chrétienne, une réussite. Cette super finale mettra en compétition sur un même podium, les groupes, la Colombe de l'église biblique du Saint Esprit du Bénin, le Bon berger du Burkina Faso, le Groupe musical de l'église évangélique Pure Fire du Togo et Grâce divine 2 de l'église Megvie de Côte d'Ivoire.
La particularité de ce concours, c'est que toutes les danses et les tenues du terroir d'origine sont acceptées pourvu qu'elles ne soient pas en contradiction avec les enseignements du Christ. Au niveau de la prestation des différents groupes, outre l'adoration et autre, les participants auront à interpréter le Psaume 113 en Français et dans une langue propre à leur pays d'origine.
Roger Kassé
La particularité de ce concours, c'est que toutes les danses et les tenues du terroir d'origine sont acceptées pourvu qu'elles ne soient pas en contradiction avec les enseignements du Christ. Au niveau de la prestation des différents groupes, outre l'adoration et autre, les participants auront à interpréter le Psaume 113 en Français et dans une langue propre à leur pays d'origine.
Roger Kassé
