Cette année, le Commissariat du hadj a décidé de placer la barre haute au niveau du choix des encadreurs. Il veut des encadreurs confirmés. Au cours du séminaire sur la formation des encadreurs qui a réunis 250 participants, les prestataires de chaque aspect du hadj ont été soumis à un test de pré-évaluation. Il s’agit des commissions encadrement religieux, hébergement et sécurité, transport et gestion des départs et des retours, et la commission médicale. Ce test a beaucoup concerné la commission chargée de l’encadrement religieux. Sur ce point, le critère de sélection était qu’il faut être lettré, cultivé et avoir déjà fait le pèlerinage. Cette commission a enregistré 90 encadreurs. Il s’agissait pour le commissariat du hadj de tester le niveau d’étude scolaire et le niveau de culture sur le parcours du pèlerinage. Selon les organisateurs, 50% des candidats au niveau de cette commission ont réussit à ce test. Au niveau des autres commissions, le niveau était relativement bon. «Le commissariat du hadj envisage de prendre entre 150 et 200 encadreurs. Tout dépendra du nombre de pèlerins» soutiennent les organisateurs. Binaté Ibourahima, commissaire du hadj, souhaite que les encadreurs qui seront retenus pour le hadj fassent un bon usage de la formation reçue. «Nous n’avons pas le droit d’échouer, nous ne devons pas échouer», a t-il insisté. Yao Noël, Dg des Cultes, a rappelé le rôle des encadreurs qui est celui d’être au service des pèlerins. Il a souhaité que les encadreurs ne soient plus l’objet de critiques, mais des encadreurs de qualité. Ce séminaire qui a eu lieu du 18 au 21 octobre à Grand-Bassam est une initiative du commissariat du hadj.
Emmanuelle Kanga,
Correspondante régionale
Emmanuelle Kanga,
Correspondante régionale
