x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le samedi 24 octobre 2009 | Le Temps

Après avoir “tué” l`école ivoirienne : Ado verse des larmes de crocodile devant les enseignants

Après avoir "tué" l'école ivoirienne, Alassane Ouattara pense détenir les remèdes nécessaires aux problèmes qui assaillent le monde de l'Education nationale. Les larmes de crocodile d'un politicien qui croient les Ivoiriens amnésiques.

“En tant que responsable politique, j'ai pleinement conscience que le vrai changement que je veux apporter à mon pays, resterait un vœu pieu, si le projet que nous avons élaboré ne donnait pas à l'éducation et la formation de nos enfants, la place qui leur revient dans notre société. Nous devons avoir une vision claire et ambitieuse pour notre école ". L'homme qui tient ces propos se nomme Alassane Ouattara, président du Rdr. Il les a tenus devant les enseignants et certains syndicats du monde scolaire qu'il a rencontrés récemment, à l'Hôtel du Golf dans le cadre de ses prises de contacts avec les groupes socioprofessionnels avant la date du 29 novembre 2009.Le mentor des républicains prouve ainsi au peuple de Côte d'Ivoire qu'il n'a aucune considération pour les travailleurs de ce pays. Surtout ceux de l'Education nationale qu'il regarde avec condescendance. Il veut leur faire croire que les maux qui assaillent l'école ivoirienne sont le fait du régime de Laurent Gbagbo qui, à ses yeux, n'en trouve aucune solution. A travers cette déclaration, Ouattara veut également dire qu'il est celui-là dont les recettes peuvent sortir l'école de son impasse et donner aux enseignants, l'épanouissement qu'il leur faut pour exercer leur profession à l'abri de toutes sortes de contingences immorales. Se prenant au sérieux, le fils de Nabintou Cissé ou de Nabintou Ouattara ajoute : " oui, l'école est malade. Depuis plus de dix ans, notre école n'est plus une source d'espérance pour notre société ". Si l'on est d'accord que l'école ivoirienne souffre, il n'en demeure pas moins vrai que la maladie dont elle souffre provient de quelque part. Et ça, les Ivoiriens le savent. Sauf les amnésiques qui pensent que les autres ont la mémoire courte. N'est-ce pas Alassane Ouattara qui, voulant faire plaisir aux auteurs des plans d'ajustement structurels en 1991 a sacrifié l'école et les enseignants sur l'autel de son incompétence ? Il a fallu qu'il vienne en Côte d'Ivoire pour que ce pays connaisse pour la première fois de son histoire, ce que l'on a appelé en son temps, les salaires à double vitesse. C'est-à-dire à diplôme égal, salaire différent. Elèves, étudiants et enseignants en ont souffert pendant plusieurs années. Les derniers, mal payés se sont vus obligés de se rabattre sur les cours à domicile pour arrondir les fins de mois. Beaucoup parmi eux sont morts souvent de maladies bénignes par manque de moyens. Quant aux élèves et aux étudiants, abandonnés par les maîtres partis à la recherche de la pitance journalière, le seul recours pour exprimer leurs désarrois était les grèves. Il a fallu que Laurent Gbagbo accède au pouvoir pour que les injustices créées par le système Ouattara au niveau de l'Education nationale prennent fin. C'est lui qui a restitué à l'enseignant ivoirien sa dignité bafouée par Ouattara en rééquilibrant les salaires avec à la clé, la suppression de ce raccrochage qui ne disait pas son nom. Au regard de ce qui précède, il n'est pas superfétatoire d'affirmer que l'homme par qui le mal est venu, n'est pas le mieux placé pour parler de ces problèmes. Parce qu'il sera toujours là dans le seul but de faire plaisir à ses maîtres occidentaux pour lesquels il n'hésite pas à sacrifier les Ivoiriens.


Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ