La journée annuelle du Protestant méthodiste de Côte d'Ivoire, prévue pour avoir lieu le dimanche 25 octobre au Palais de la Culture de Treichville, est menacée par un acte de sabotage. C'est ce qu'a révélé hier, le Conseil des laïcs, au cours d'un point de presse, tenu au cabinet dudit conseil à Treichville. Celui-ci a indiqué, qu'il existe un réel risque de boycott de cette cérémonie. Si l'on n’y prend garde, s'est indigné le Président de la conférence, le Rev. Dr. Louis Esmel Amari, cette cérémonie risque de dégénérer en affrontement. Le Révérend pasteur a précisé que, l'Eglise protestante méthodiste de Côte d'Ivoire couvre l'ensemble du territoire national. C'est donc toute la Côte d'Ivoire qui risque de s'embraser suite à la frustration d'un camp. Le président du conseil pour la mobilisation des laïcs, M. Akpa Denis, a appuyé les propos du Révérend Dr. Louis Esmel, sur le risque réel de boycott qui menace la cérémonie de présentation des cinq (5) projets aux fidèles. C'est d'ailleurs la quintessence de cette journée baptisée : " Journée annuelle du protestant méthodiste de Côte d'Ivoire ". Il y aura la création de l'Agence protestante méthodiste pour le développement des églises et l'insertion économique des membres, la création du ministère de la délivrance spirituelle et autres, la création de l'Université protestante méthodiste Martin Mel, 1er pasteur protestant méthodiste, décédé en 1949, la présentation du comité d'organisation du centenaire de l'Epmci et enfin, la présentation du projet de construction des petits temples en milieu urbain et petites localités rurales. Il faut rappeler qu'au verdict du Tribunal de 1ère instance du 27 juillet 2009, pour le conflit entre l'Eglise protestante méthodiste de Côte d'Ivoire (Epmci) et L'Eglise méthodiste unie (Emuci), le Tribunal a tranché pour dire que le Bishop Boni n'a pas fait du faux et usage de faux pour obtenir l'arrêté modificatif du nom de l'église et en même temps, le Tribunal a reconnu que les Protestants peuvent utiliser leur nom Epmci et leur logo. L'affaire étant pendante, puisque les deux parties ont fait appel de leur jugement.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com
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