Le samedi dernier, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) a parrainé stade d'Angré à Cocody, une cérémonie de remise de bons de réduction à des élèves et étudiants du district d'Abidjan. Au cours de cette cérémonie Henri Konan Bédié s'en est violemment pris au Fpi, accusé d'avoir détruit l'école Ivoirienne.
Profitant de la tribune à lui offerte samedi 24 octobre à Cocody-Angré par l'Ong « Groupe Action Servir la Côte d'Ivoire », Henri Konan Bédié a encore couvert de critique le régime de Laurent Gbagbo. Cette fois-ci, c'est la gestion de l'école par le Front populaire ivoirien (Fpi) au pouvoir qui a essuyé les critiques toujours aussi acerbes du président du Pdci-Rda qui a fait une sévère mise en garde à l'endroit du parti au pouvoir en ces termes : « Le Fpi a échoué. Mais il veut reconduire son échec en reconduisant sa politique de violence pour se maintenir au pouvoir par les armes, en sacrifiant encore des vies notamment celles de nos jeunes. C'est le lieu de mettre solennellement en grade ceux qui seraient tentés de recourir à la force et à la violence au cours des élections à venir. Qu'ils y renoncent! », a-t-il mis en garde. Poursuivant ses critiques. « En matière d'éducation et de formation non seulement le Fpi n'a pas de projet, mais pire, il n'a pu entretenir l'existant. Il a ainsi, par ses méthodes violentes, mis en péril le destin des jeunes Ivoiriens en tuant l'école. Tous les établissements scolaires d'enseignement général, technique, professionnel et universitaire sont dans un état de délabrement indigne de notre pays et de notre jeunesse. L'école ivoirienne sous le régime FPI est dominée par l'immoralité, la corruption, la tricherie et le laxisme. Ces manquements graves aux valeurs de travail et de mérite ont éliminé de notre système éducatif les normes d'excellence qui faisaient la fierté des Ivoiriens.
Le FPI poursuit, par des organisations violentes en milieu scolaire, son œuvre de démolition en s'appuyant sur une jeunesse qui n'a pas encore compris l'irrationalité du rôle avilissant qu'on lui confie et qui est celui de la destruction de son propre avenir et de celui de son propre pays.
On constate avec tristesse qu'une part importante de la diaspora ivoirienne, singulièrement dans la sous région, est constituée d'élèves et étudiants. Ce qui alourdit le sacrifice financier des parents, déjà confrontés aux effets de la pauvreté extrême résultant de la politique désastreuse du Fpi », a-t-il dépeint. Aussi, jugeant catastrophique la gestion de l'école ces dix dernière années par la « refondation », le président Bédié a-t-il invité les jeunes présents samedi au stade d'Angré à ne plus accorder de crédit aux propositions du Fpi. « Le Fpi en dix ans n'a rien fait pour vous que de vous instrumentaliser pour servir ses desseins politiques. Il faut vous ressaisir face à ceux qui vous ont trahis et qui ont trompé votre vigilance. En suivant le Fpi, vos rêves ne se réaliseront jamais. Il n'a que la rue et le chômage à vous proposer. Si le Pdci-Rda avait eu cette attitude négative rien de ce qui existe n'aurait été conçu et aucun des équipements et infrastructures n'aurait été réalisé. Nous refusons que notre jeunesse ne soit pas la digne relève des élites d'aujourd'hui », a indiqué le président du parti septuagénaire qui a invité les jeunes de Côte d'Ivoire à se détourner de la violence et surtout à voter pour le Pdci-Rda lors de la présidentielle du 29 novembre 2009. « Vous devez avoir la pleine conscience du devenir harmonieux du pays qui repose sur vous et votre sens des responsabilités. Il vous incombe également d'être éveillés à la nécessité de travailler avec acharnement pour être des modèles de réussite, des exemples de moralité. Car il vous importe d'être armé de science et non de tricherie, de rigueur et non de facilité à l'école et à l'université. Il vous est loisible de militer dans les partis politiques de votre choix. Et nul ne peut empêcher son prochain d'en faire autant. C'est un droit inaliénable. C'est une liberté fondamentale. C'est l'expression de la démocratie. Et cela est vivifiant pour notre pays. Faire de la politique, c'est construire et non détruire », a prêché le candidat Bédié.
Marc Dossa
Profitant de la tribune à lui offerte samedi 24 octobre à Cocody-Angré par l'Ong « Groupe Action Servir la Côte d'Ivoire », Henri Konan Bédié a encore couvert de critique le régime de Laurent Gbagbo. Cette fois-ci, c'est la gestion de l'école par le Front populaire ivoirien (Fpi) au pouvoir qui a essuyé les critiques toujours aussi acerbes du président du Pdci-Rda qui a fait une sévère mise en garde à l'endroit du parti au pouvoir en ces termes : « Le Fpi a échoué. Mais il veut reconduire son échec en reconduisant sa politique de violence pour se maintenir au pouvoir par les armes, en sacrifiant encore des vies notamment celles de nos jeunes. C'est le lieu de mettre solennellement en grade ceux qui seraient tentés de recourir à la force et à la violence au cours des élections à venir. Qu'ils y renoncent! », a-t-il mis en garde. Poursuivant ses critiques. « En matière d'éducation et de formation non seulement le Fpi n'a pas de projet, mais pire, il n'a pu entretenir l'existant. Il a ainsi, par ses méthodes violentes, mis en péril le destin des jeunes Ivoiriens en tuant l'école. Tous les établissements scolaires d'enseignement général, technique, professionnel et universitaire sont dans un état de délabrement indigne de notre pays et de notre jeunesse. L'école ivoirienne sous le régime FPI est dominée par l'immoralité, la corruption, la tricherie et le laxisme. Ces manquements graves aux valeurs de travail et de mérite ont éliminé de notre système éducatif les normes d'excellence qui faisaient la fierté des Ivoiriens.
Le FPI poursuit, par des organisations violentes en milieu scolaire, son œuvre de démolition en s'appuyant sur une jeunesse qui n'a pas encore compris l'irrationalité du rôle avilissant qu'on lui confie et qui est celui de la destruction de son propre avenir et de celui de son propre pays.
On constate avec tristesse qu'une part importante de la diaspora ivoirienne, singulièrement dans la sous région, est constituée d'élèves et étudiants. Ce qui alourdit le sacrifice financier des parents, déjà confrontés aux effets de la pauvreté extrême résultant de la politique désastreuse du Fpi », a-t-il dépeint. Aussi, jugeant catastrophique la gestion de l'école ces dix dernière années par la « refondation », le président Bédié a-t-il invité les jeunes présents samedi au stade d'Angré à ne plus accorder de crédit aux propositions du Fpi. « Le Fpi en dix ans n'a rien fait pour vous que de vous instrumentaliser pour servir ses desseins politiques. Il faut vous ressaisir face à ceux qui vous ont trahis et qui ont trompé votre vigilance. En suivant le Fpi, vos rêves ne se réaliseront jamais. Il n'a que la rue et le chômage à vous proposer. Si le Pdci-Rda avait eu cette attitude négative rien de ce qui existe n'aurait été conçu et aucun des équipements et infrastructures n'aurait été réalisé. Nous refusons que notre jeunesse ne soit pas la digne relève des élites d'aujourd'hui », a indiqué le président du parti septuagénaire qui a invité les jeunes de Côte d'Ivoire à se détourner de la violence et surtout à voter pour le Pdci-Rda lors de la présidentielle du 29 novembre 2009. « Vous devez avoir la pleine conscience du devenir harmonieux du pays qui repose sur vous et votre sens des responsabilités. Il vous incombe également d'être éveillés à la nécessité de travailler avec acharnement pour être des modèles de réussite, des exemples de moralité. Car il vous importe d'être armé de science et non de tricherie, de rigueur et non de facilité à l'école et à l'université. Il vous est loisible de militer dans les partis politiques de votre choix. Et nul ne peut empêcher son prochain d'en faire autant. C'est un droit inaliénable. C'est une liberté fondamentale. C'est l'expression de la démocratie. Et cela est vivifiant pour notre pays. Faire de la politique, c'est construire et non détruire », a prêché le candidat Bédié.
Marc Dossa