La gestion globale de la Côte d’Ivoire post-électorale effleure les esprits et alimente les transactions souterraines. Les commentaires et les hypothèses vont donc bon train, sur les éventuels candidats à la succession de Guillaume Soro, toutes choses liées au tempo personnel du futur locataire de la Présidence ivoirienne.
S’il est une question sur laquelle Guillaume Soro pourrait cogiter en même temps que sur le processus de sortie de crise, c’est bien celle se rapportant à sa succession, et pour cause. Etant donné que celui-ci sortira très certainement de son écurie, qui donc autre que lui doit donner son cet avis, qui pèsera lourd dans la balance du futur locataire de la Présidence ivoirienne. Normal donc qu’en coulisse mais de toute évidence son avis soit sollicité, surtout que le leader des Forces Nouvelles a pris la sage décision d’être candidat à aucun poste électif, et qu’il n’est pas sur qu’il accepte de demeurer à son poste. Cet avis aura donc son pesant d’or, nonobstant la relative jeunesse du Premier ministre, mais qui aura démontré tout le long de sa gouvernance qu’il est un solide gaillard surtout dans la tête. Certes, les présidentiables se battent pour occuper le poste de Laurent Gbagbo, mais ils consultent pour ne pas se tromper sur le choix de celui qui, à leurs côtés et fort de leur confiance, généra la Primature avec la fermeté caractérisant Guillaume Soro. A défaut de procéder à des castings, ceux-ci ont donc sur leurs starting Block, des noms de Premier ministrables choisis selon leur tempo propre. Traditionaliste devant l’éternel et conservateur déclaré des valeurs ethniques nationales, Henri Konan Bédié n’ira pas chercher loin. Cela ne lui gèrera donc pas de nommer une nouvelle fois un Akan, pourvu que celui-ci ait sa confiance et qu’il ait le profil de l’emploi. Par précaution néanmoins, HKB se gardera de choisir un cadre du PDCI actuel, à cause des multiples clans qui minent ce parti. Quoi de plus normal, puisqu’à ce genre de poste, l’on ne nomme généralement que des cadres sur qui l’on puisse totalement s’adosser. Victime d’une injustice identitaire depuis près de 20 ans, Alassane Dramane Ouattara sera tenté par l’équilibre, avec un fort dosage des genres. Tout cela, pour dire qu’il n’est sur que son Premier ministre vienne du Nord. Face à ses propres principes et certainement pour démontrer que le monde ne peut mieux aller sans brassage, le mentor du RDR fera tout pour nommer un cadre venant d’ailleurs. Pourvu là aussi que ce dernier soit intègre, de qualité et ayant déjà donné les preuves de sa maîtrise des finances internationales. Vu ses nombreux déplacements et ses multiples promesses d’investissement, tout montre que le leader du RDR ne perdra pas son temps avec un novice. Il donne l’impression qu’une fois élu, il se mettra tout de suite à la tâche et pour cela, il lui faudra quelqu’un qui sera directement opérationnel. Depuis 2000, Laurent Gbagbo a démontré son penchant et pour la géopolitique, et pour la mise en valeur de toutes les ressources nationales, d’où qu’elles viennent. On s’en est rendu compte à travers les nombreux premiers ministres qui se sont succédés depuis son élection, dont un seul était de la même tribu que lui. De toute évidence et s’il est reconduit, le Woodi portera son choix soit sur quelqu’un qui l’a aidé à présenter des résultats, soit sur un autre qui présente néanmoins des antécédents de gestionnaire irréprochable et expérimenté. Il ne sera pas surprenant que celui-ci vienne d’ailleurs qu’au FPI, étant donné que Laurent Gbagbo s’est permis de nommer un directeur de campagne hors dudit parti. Hormis le critère tribal et régionaliste où il y a des supputations, celui basé sur la compétence, l’intégrité et l’expérience semble non discutable quelque soit le vainqueur de la Présidentielle prochaine.
Franck Boyo
Légende 1 : En tandem parfait depuis l’accord de Ouaga, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro émettront des avis incontournables pour la gestion de la Côte d’Ivoire post-électoral.
Légende 2 : Pour avoir fait ses preuves dans la fidélité à ses supérieurs hiérarchiques, Charles Diby Koffi part avec la faveur des pronostics.
S’il est une question sur laquelle Guillaume Soro pourrait cogiter en même temps que sur le processus de sortie de crise, c’est bien celle se rapportant à sa succession, et pour cause. Etant donné que celui-ci sortira très certainement de son écurie, qui donc autre que lui doit donner son cet avis, qui pèsera lourd dans la balance du futur locataire de la Présidence ivoirienne. Normal donc qu’en coulisse mais de toute évidence son avis soit sollicité, surtout que le leader des Forces Nouvelles a pris la sage décision d’être candidat à aucun poste électif, et qu’il n’est pas sur qu’il accepte de demeurer à son poste. Cet avis aura donc son pesant d’or, nonobstant la relative jeunesse du Premier ministre, mais qui aura démontré tout le long de sa gouvernance qu’il est un solide gaillard surtout dans la tête. Certes, les présidentiables se battent pour occuper le poste de Laurent Gbagbo, mais ils consultent pour ne pas se tromper sur le choix de celui qui, à leurs côtés et fort de leur confiance, généra la Primature avec la fermeté caractérisant Guillaume Soro. A défaut de procéder à des castings, ceux-ci ont donc sur leurs starting Block, des noms de Premier ministrables choisis selon leur tempo propre. Traditionaliste devant l’éternel et conservateur déclaré des valeurs ethniques nationales, Henri Konan Bédié n’ira pas chercher loin. Cela ne lui gèrera donc pas de nommer une nouvelle fois un Akan, pourvu que celui-ci ait sa confiance et qu’il ait le profil de l’emploi. Par précaution néanmoins, HKB se gardera de choisir un cadre du PDCI actuel, à cause des multiples clans qui minent ce parti. Quoi de plus normal, puisqu’à ce genre de poste, l’on ne nomme généralement que des cadres sur qui l’on puisse totalement s’adosser. Victime d’une injustice identitaire depuis près de 20 ans, Alassane Dramane Ouattara sera tenté par l’équilibre, avec un fort dosage des genres. Tout cela, pour dire qu’il n’est sur que son Premier ministre vienne du Nord. Face à ses propres principes et certainement pour démontrer que le monde ne peut mieux aller sans brassage, le mentor du RDR fera tout pour nommer un cadre venant d’ailleurs. Pourvu là aussi que ce dernier soit intègre, de qualité et ayant déjà donné les preuves de sa maîtrise des finances internationales. Vu ses nombreux déplacements et ses multiples promesses d’investissement, tout montre que le leader du RDR ne perdra pas son temps avec un novice. Il donne l’impression qu’une fois élu, il se mettra tout de suite à la tâche et pour cela, il lui faudra quelqu’un qui sera directement opérationnel. Depuis 2000, Laurent Gbagbo a démontré son penchant et pour la géopolitique, et pour la mise en valeur de toutes les ressources nationales, d’où qu’elles viennent. On s’en est rendu compte à travers les nombreux premiers ministres qui se sont succédés depuis son élection, dont un seul était de la même tribu que lui. De toute évidence et s’il est reconduit, le Woodi portera son choix soit sur quelqu’un qui l’a aidé à présenter des résultats, soit sur un autre qui présente néanmoins des antécédents de gestionnaire irréprochable et expérimenté. Il ne sera pas surprenant que celui-ci vienne d’ailleurs qu’au FPI, étant donné que Laurent Gbagbo s’est permis de nommer un directeur de campagne hors dudit parti. Hormis le critère tribal et régionaliste où il y a des supputations, celui basé sur la compétence, l’intégrité et l’expérience semble non discutable quelque soit le vainqueur de la Présidentielle prochaine.
Franck Boyo
Légende 1 : En tandem parfait depuis l’accord de Ouaga, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro émettront des avis incontournables pour la gestion de la Côte d’Ivoire post-électoral.
Légende 2 : Pour avoir fait ses preuves dans la fidélité à ses supérieurs hiérarchiques, Charles Diby Koffi part avec la faveur des pronostics.