Danses (sider, mô yêwô, ahossi, assiêwô, grolo et konkoman) et jeux de nuit et de société ont constitué le menu du début de l’Abissa 2009, la nuit de samedi dernier, à Grand-Bassam. Mais c’est dans l’après-midi qu’a été dite la conférence de lancement officiel de l’événement à l’Espace culturel Apolloni’ Art de la ville. “La critique sociale dans la construction et le développement de la société N’Zima” était le thème de la conférence de lancement. Le Pr Joachim Agboroffi, socio-anthropologue à l’université de Bouaké, a dit que la fête de N’Zima est l’occasion de faire le bilan positif et négatif des actes posés par les populations autochtones. “Durant cette fête nous faisons la critiques des actes posés en vue d’entrevoir les nouvelles pistes pour évoluer. C’est aussi l’occasion de récompenser les plus méritants dans différents domaines dans le souci d’inciter les populations à mieux faire. Il y a dans l’Abissa des aspects d’une multitude de développement qualitatif et quantitatif. Des enseignements utiles méritent d’être tirés pour un développement maîtrisé”, a-t-il expliqué ; avant d’ajouter : “Les conflits de la société N’Zima sont résolus durant l’Abissa”. Le fondement et la modernité de la poésie n’zima ont été expliqués par Miézan Kangah, trouvant en celle-ci un avenir prometteur. Aminata Sylla, assistante en communication du sponsor officiel de l’événement, Koz , a réitéré le soutien effectif de l’ entreprise de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire. L’Abissa marque le début d’une année nouvelle chez les N’Zima. L’apothéose de l’édition 2009 est prévue le dimanche 8 novembre prochain. Elle affiche un menu très alléchant. Il s’agit du gouazo (1er jour de danse de l’Abissa), des journées des jeunes, des femmes, de la purification (1ère sortie du roi N’Zima, le 3 novembre prochain), des travailleurs, des chefs traditionnes et de la 2ème sortie du roi, le samedi 7 novembre prochain. Gomon Edmond
Art et Culture Publié le mardi 27 octobre 2009 | Notre Voie