Depuis samedi 24 octobre dernier, l'édition 2009 de l'Abissa s'est ouverte, dans la cité balnéaire, Grand-Bassam. Avec des prestations de danses (le Sider, Mo Yêmô, Ahossi, Assiêwo, Grolo et Konkoma) et des jeux de nuit et de la société N'zima (ayabomo Ahomou, ooh et autres). Le dimanche 25, a suivi la cérémonie du Siedou. Qui consiste à la libation et l'ouverture officielle du beach par le chef du village d'Azuretti, octobre accompagné par les chefs des autres communautés vivant dans ledit village. Mais avant, une conférence sur le thème " la critique sociale dans la construction de la société N'Zima " a été animée par le pr. Agbroffi. Pour l'universitaire, l'Abissa est une source de développement de la société N'Zima. Ainsi, dans son intervention, le pr. Agbroffi a relevé que, la construction et le développement de la société sont vus comme une évolution qui se fait à deux niveaux. A savoir humain et matériel. Ainsi, aux niveaux humain et matériel, le conférencier s'est interrogé si le temps de l'Abissa est celui où l'homme N'Zima dépasse le sens et la signification des mots, des concepts, des représentations et perceptions. Pour lui, cela consiste à situer exclusivement des actes et des résultats matériel et immatériel auxquels ils sont conduits. A ce niveau, le conférencier a expliqué les actes de critique. Ainsi, les actes, les actions, les attitudes mentales négatives, les imperfections, les échecs et des visées malveillants sont passés au peigne fin. Et de nouvelles pistes de la recherche de l'efficacité ont été dégagées. Au niveau des actes de reconnaissance et de récompense des succès, le conférencier a indiqué que l'Abissa interdit les tabous en vue de contribuer à la construction et au développement de la société. Le professeur Agbroffi a également parlé de la technique. Selon lui, c’est la collecte d'information qui permet de créer la transparence et les méthodes. Pour lui, il y a dans l'Abissa des aspects d'une multitude d'enseignements qualificatifs et quantitatifs. Qui sont des enseignements utiles. Car, ils méritent d'être tirés pour un développement maîtrisé. Cette édition qui a ainsi démarré prend fin le dimanche 8 novembre 2009; Avec l'Ewoudolê et Bouapkêzo. Qui seront marqués par les parades des groupes de danses N'Zima sur la place publique, l'entrée du roi et de la reine à la place Abissa, précédés de fanfare.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi