Les habitants de la sous-préfecture de Songon se mettent en ordre de bataille pour la victoire de Laurent Gbagbo au premier tour et sans détour. Pour ce faire, ils ont procédé le dimanche 25 octobre 2009 à l'investiture officielle de la section local du mouvement '2 millions de filles pour Gbagbo''. A cette occasion, Koffi Aboua Joseph, président du comité d'organisation a affirmé que sa sous-préfecture promet 99,99% de voix pour la réélection de Gbagbo. Présente à cette cérémonie, Henriette Lagou, présidente nationale de ''2 millions de filles pour Gbagbo'' a indiqué qu'avec celle de Songon, son mouvement compte désormais 75 sections engagées pour la victoire de Gbagbo. Selon elle, deux raisons majeures doivent emmener le peuple ivoirien à voter Gbagbo. Dans un premier temps, le programme social du candidat, notamment l'école gratuite, la décentralisation, dans un second temps, la volonté de Laurent Gbagbo de donner son autonomie à la femme. Prenant la parole, le ministre Michel Amani N'Guessan, parrain de la cérémonie, a indiqué qu'il faut se battre corps et âme pour permettre à Laurent Gbagbo de remporter la victoire au soir du 29 novembre prochain. "Que les vieux démons ne reviennent plus à la tête de ce pays. Nous sommes prêts à mourir pour défendre la candidature de Laurent Gbagbo parce qu'on ne voit pas une autre alternative", s'est-il exprimé avant de s'adresser au candidat du Pdci. "Quand on a un certain âge, il faut se garder d'insulter". Il s'est dit aussi confiant pour la victoire de Laurent Gbagbo. "Nos adversaires ne font pas le poids. Ils ne nous effraient pas", a-t-il lancé. Par la même occasion, le ministre de la Défense s'est aussi prononcé sur la gestion des biens de l'Etat. Pour lui, le bilan de Gbagbo à ce niveau est clair et transparent. Dans la mesure où tous ceux qui se sont amusés avec les deniers publics ont été écroués. Comme pour dire que ce n'est pas parce qu'on est Fpi et responsable d'un service de l'Etat qu'on va se permettre de commettre l'irréparable. Pour Michel Amani N'Guessan, ce geste de Gbagbo constitue une rupture avec le parti unique. Et c'est cette pensée révolutionnaire, dira-t-il, qui déplait à la France, simplement parce qu'avec Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire passera désormais à la transformation de ses produits.
Roger Kassé
Roger Kassé
