Chers parents, chers amis,
Il y a quelques semaines, le Président du RDR, le Docteur Alassane Dramane Ouattara, a effectué une visite dans la région de Divo. Je le cite.
« J’aurais voulu visiter Guitry, Fresco, Hiré, Yocoboué, Hermankono, Garo. Mais malheureusement le temps nous manque ».
C’est pour montrer qu’il ne néglige personne qu’ADO m’envoie vous rendre visite.
Je suis porteuse de plusieurs messages, les mêmes qu’il a délivré à Divo.
Il salue le peuple Dida pour son hospitalité légendaire et son attachement à la paix. Vous avez accueilli des hommes et des femmes venus de toutes les régions de notre pays, d’autres pays d’Afrique et d’ailleurs ; vous avez tissé entre vous des liens, vous vous êtes mariés entre vous, vous avez eu des enfants.
Le secret de cette vitalité, c’est la PAIX, la concorde et l’harmonie.
Chères sœurs, chers frères,
ADO a raison. La paix est une denrée rare qu’il faut rechercher à tout prix et quand on l’a, on peut la consommer sans modération. Aujourd’hui dimanche, Jour du Seigneur, souvenons-nous que quelques soient les torts que nous avons subis au cours de ces dernières années, il ne faut plus regarder en arrière. Recommençons à « vivre ensemble ». Nous avons besoin de nous réconcilier, nous pardonner. Les élections ne doivent pas nous faire oublier que nous sommes frères. Le temps des polémiques stériles est passé.
La vraie question aujourd’hui n’est pas de se demander qui a fait quoi mais comment construire la Côte d’Ivoire de l’après crise.
Chers frères, chères sœurs,
Si la guerre des armes est terminée (définitivement, nous l’espérons), il reste que les difficultés socioéconomiques que nous vivons sont très grandes.
En effet, aujourd’hui, la préoccupation essentielle pour l’Ivoirien, sa priorité, c’est d’avoir de l’eau potable, des routes qui permettent de transporter les produits de ses efforts de toute une année, au lieu de regarder, impuissant, pourrir au bord des champs son café, son cacao, ses bananes, ses aubergines. Dans cette région carrefour, pourtant très riche, productrice de produits d’exportation et de vivriers, les planteurs, endettés, ne peuvent plus se soigner, ni payer la scolarité de leurs enfants, ni même nourrir correctement leur famille.
De l’école et du travail, parlons-en ! Je sais que ici, à Fresco, l’école n’a rouvert ses portes qu’il y a à peine une semaine, de nombreux villages n’ont pas d’école (Petit Bondoukou, PK 13, Léledou, Sinikosso, Dalizelie, Louloudou). C’est un scandale ! Quant au Lycée de Fresco, il est dégradé et manque d’enseignants.
Nos enfants, même diplômés, sont au chômage. La jeunesse ne trouve plus ni emploi, ni repère. Ici, jusqu’à 95% des jeunes sont désœuvrés. Une frange importante de cette jeunesse est livrée à elle-même. La débauche est à tous les coins de rue.
Quant aux routes, nous en avons fait l’expérience ce matin. Plus de deux heures pour parcourir les 72 km qui relient Fresco à Grand-Lahou. C’est un calvaire pour se rendre à Divo. Certains villages, tel Logobrou, sont encore très enclavés.
Le manque d’eau potable est un problème crucial ; les pompes ne fonctionnent pas et Dahiri attend un château d’eau.
Beaucoup de gros villages ne sont pas raccordés au réseau électrique (Petit Bondoukou, Zuzuoko …).
Quant à la santé, il faut parcourir parfois 20 km pour atteindre un centre de santé. Il n’y a pas d’ambulance. Il faut dire merci à l’ONG qui a réfectionné la maternité et qui a même offert à l’hôpital des appareils performants mais qui ne peuvent pas fonctionner à cause de la qualité de l’électricité.
En plus de tout cela, une maladie nouvelle a pratiquement ravagé une grande partie des cacaoyers de la région.
Tout le monde est fatigué de cette pauvreté grandissante et cette incertitude pour l’avenir de nos enfants.
Une telle situation peut pousser bien des personnes à l’immobilisme, à la démotivation et au découragement.
Le 2ème message d’ADO répond à cette préoccupation : il m’envoie vous dire et vous affirmer que même si la Côte d’Ivoire n’a plus fière allure en matière de développement, il ne faut pas désespérer. On peut changer le cours des événements. A condition de proposer un nouveau contrat.
Pour ce changement, il faut
• Un nouveau programme centré sur les préoccupations de nos concitoyens, un programme qui permet de vivre et de bien vivre avec le produit de son travail.
• Un professionnel de la gestion et des finances, un bâtisseur qui a la volonté de construire. Avec l’ensemble des Ivoiriens, sans exclure personne. Un homme qui se sacrifie pour les autres. Et non un vendeur d’illusion, préoccupé par ses intérêts personnels.
Chers frères et chères sœurs,
Cet homme providentiel ne le cherchez plus, vous l’avez sous la main : C’est Alassane Dramane OUATTARA.
ADO refuse de « regarder son pays rentrer à reculons dans l’Histoire ».
ADO vous dit qu’il est la SOLUTION et qu’il a les solutions à nos problèmes.
C’est pourquoi il m’envoie vous annoncer qu’il est candidat à l’élection présidentielle du 29 novembre 2009.
Pour lui, l’intérêt des Ivoiriens prime sur ses propres intérêts.
C’est ainsi qu’en 1989, quand le Président Houphouët-Boigny est allé le chercher, ADO qui était déjà aisé, reconnu et promis à une belle carrière, n’a pas regardé ses intérêts, il a accepté de venir se mettre au service de son pays alors en difficultés. Il a assumé cette mission comme un devoir national.
De même, quand après la création du RDR par Djény Kobina en 1994, nous sommes allés le solliciter au FMI, pour nous permettre de mettre en œuvre les idéaux du RDR, il a accepté de démissionner de ses fonctions juteuses et prestigieuses pour venir militer avec le RDR, avec comme objectif l’instauration d’une autre façon de gouverner la Côte d’Ivoire. ADO n’est pas allé à la politique, c’est la politique qui est venue à lui !
Je vous le dis en toute sincérité, chères sœurs, chers frères, ADO n’est pas venu en politique pour se réaliser. Il était déjà économiquement et socialement assis. Pour lui, la politique n’est pas un commerce juteux. Il est venu mû par son sens du devoir, il est venu pour nous aider.
ADO a donc déjà donné et il est prêt à rééditer ses services parce qu’il s’agit, encore une fois, de sauver son pays.
Homme de devoir, ADO est aussi un homme de qualité. Ce n’est pas par hasard que le Président Houphouët a fait appel à lui : c’est pour sa compétence. Ecoutez le témoignage du ministre d’Etat Camille Alliali, l’un des plus grands témoins de cette époque :
« Sentant son pouvoir en danger, le Président Félix Houphouët-Boigny décide de faire venir un technocrate pour éteindre le feu de la contestation. Son choix se porte sur le gouverneur de la BCEAO d’alors, le Dr Alassane Dramane OUATTARA. En quelques semaines passées à la tête du comité interministériel, l’ancien directeur du département Afrique du Fond Monétaire International réussit à renverser la tendance. Les résultats obtenus sont tellement au dessus des espérances du « Sage de Yamoussoukro » que celui-ci se résout à nommer en Novembre 1990, pour la première fois, un premier ministre. Ce sera le Dr Alassane Dramane OUATTARA. Jusqu’à la mort du Président Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993, son premier ministre, à travers un Plan d’Ajustement Structurel rondement pensé, a permis à l’Etat ivoirien qui était en cessation de paiement de devenir excédentaire ».
ADO est un homme compétent qui a fait ses preuves. Premier Ministre d’Houphouët-Boigny, il a voulu faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’instar des « Dragons » d’Asie du Sud-est.
Aujourd’hui encore, les réalisations d’ADO sont des références : écoles, centres de santé, routes, électrification, organisation de la production de nos matières premières…
En 3 ans, ses travaux n’étaient plus à compter. Citons pour mémoire : la création de 300 écoles BAD, des Universités régionales à Korhogo, à Daloa, celles de Bouaké et d’Abobo-Adjamé, la réalisation d’importantes infrastructures routières …
Par ailleurs, ADO jouit d’une réputation d’honnêteté qui attire l’argent de l’extérieur et qui garantit le partage équitable des ressources de l’Etat. ADO sait créer de l’argent sur place.
ADO est un homme crédible.
- Sa présence auprès d’Houphouët-Boigny a suffi en 1989, pour que le FMI et la Banque Mondiale reprennent les décaissements qui ont permis la relance économique et sociale dans notre pays.
- Plus près de nous, ADO est le seul Africain que le nouveau Président du FMI appelle auprès de lui, en consultation sur les problèmes économiques du Monde.
En un mot, ADO sait de quoi souffre le peuple, il se préoccupe des problèmes des Ivoiriens. Il a la compétence et le savoir qui peut les sauver.
Ce qu’il a déjà réussi une fois, pourquoi ne le réussirait-il pas à nouveau ?
Surtout qu’il a un programme crédible et réalisable pour combattre la pauvreté, restaurer l’autorité de l’Etat, assurer la sécurité des biens et des personnes, relancer l’économie, lutter contre le chômage, ramener la paix, créer des hôpitaux où on peut se soigner, des écoles qui marchent, des formations d’emploi revalorisées, améliorer les structures routières…
Ce programme vous sera présenté en détail par l’équipe de campagne.
Je résume ici ses deux grandes ambitions qui sont l’amélioration des services publics et la création d’emplois, avec un accent particulier mis sur la résolution des problèmes des jeunes, des femmes et des paysans.
ADO propose des mesures générales
- Pour la santé, la mise en place d’une assurance maladie de base, la distribution gratuite de moustiquaires imprégnés
- La gratuité de l’école jusqu’à l’âge de 15 ans
- La construction de logements sociaux (maison ADO)
- L’accès pour tous à l’eau potable
- 1 million d’emplois
- Le placement des personnes à la recherche d’emploi
Pour les jeunes
- 600 milliards leur sont consacrés pour
La création d’emplois et d’actions diverses
Le financement de projets
- Une meilleure accessibilité aux structures d’éducation et de formations qualifiantes, de santé, d’information et de communication, de bien être social
- La redynamisation des dispositifs de placement des jeunes à la recherche d’emploi
- La réhabilitation des équipements culturels publics …
Pour les femmes
- 100 milliards leur sont destinés pour
Les lignes de crédits pour le financement de leurs projets
La gratuité de l’accouchement
L’indemnisation des femmes victimes de guerre
Pour les paysans
- 1 100 milliards leur sont consacrés pour
Les lignes de crédits pour les projets agricoles
La création de deux structures publiques chargées d’organiser les filières cacao et café d’une part, coton et anacarde de l’autre
L’instauration d’un prix minimum garanti aux producteurs, jamais inférieur à la moitié du prix de vente international
L’incitation à la transformation des produits agricoles
L’aménagement des bas-fonds pour la culture du riz.
Au total, pour la région générale de Divo, dont faisait partie l’actuel département de Fresco, le programme « Vivre ensemble » prévoit un investissement global de 248 milliards pour son développement social, économique et culturel.
Chères sœurs, chers frères,
Voilà ce que je suis venue vous dire de la part d’ADO.
Je voudrais le citer encore :
« Je ne cherche pas à être votre Président par goût des honneurs.
Je ne cherche pas à être Président pour assouvir une gloire personnelle.
Je ne cherche pas à être Président pour couronner une carrière.
Je veux seulement que vous me donniez les moyens d’être utile à mon pays. »
Cette fois, ne vous trompez pas. N’hésitez pas à faire le bon choix. Ne votez pas contre vos intérêts.
Choisissez le candidat du changement, de la rupture avec le désordre, le candidat de la justice et de la paix, qui tient ses promesses, qui travaille pour tous et avec tous les Ivoiriens pour un développement partagé.
Une dernière recommandation : Vérifiez et contrôlez vos noms et ceux de vos parents et amis sur les listes provisoires qui seront bientôt affichées et faites vos réclamations si nécessaires.
Chères sœurs, chers frères,
Je vous donne rendez-vous pour le 29 novembre 2009 afin d’élire comme Président, l’homme dont la Côte d’Ivoire a besoin, le Dr Alassane Dramane OUATTARA.
Je vous remercie.
Il y a quelques semaines, le Président du RDR, le Docteur Alassane Dramane Ouattara, a effectué une visite dans la région de Divo. Je le cite.
« J’aurais voulu visiter Guitry, Fresco, Hiré, Yocoboué, Hermankono, Garo. Mais malheureusement le temps nous manque ».
C’est pour montrer qu’il ne néglige personne qu’ADO m’envoie vous rendre visite.
Je suis porteuse de plusieurs messages, les mêmes qu’il a délivré à Divo.
Il salue le peuple Dida pour son hospitalité légendaire et son attachement à la paix. Vous avez accueilli des hommes et des femmes venus de toutes les régions de notre pays, d’autres pays d’Afrique et d’ailleurs ; vous avez tissé entre vous des liens, vous vous êtes mariés entre vous, vous avez eu des enfants.
Le secret de cette vitalité, c’est la PAIX, la concorde et l’harmonie.
Chères sœurs, chers frères,
ADO a raison. La paix est une denrée rare qu’il faut rechercher à tout prix et quand on l’a, on peut la consommer sans modération. Aujourd’hui dimanche, Jour du Seigneur, souvenons-nous que quelques soient les torts que nous avons subis au cours de ces dernières années, il ne faut plus regarder en arrière. Recommençons à « vivre ensemble ». Nous avons besoin de nous réconcilier, nous pardonner. Les élections ne doivent pas nous faire oublier que nous sommes frères. Le temps des polémiques stériles est passé.
La vraie question aujourd’hui n’est pas de se demander qui a fait quoi mais comment construire la Côte d’Ivoire de l’après crise.
Chers frères, chères sœurs,
Si la guerre des armes est terminée (définitivement, nous l’espérons), il reste que les difficultés socioéconomiques que nous vivons sont très grandes.
En effet, aujourd’hui, la préoccupation essentielle pour l’Ivoirien, sa priorité, c’est d’avoir de l’eau potable, des routes qui permettent de transporter les produits de ses efforts de toute une année, au lieu de regarder, impuissant, pourrir au bord des champs son café, son cacao, ses bananes, ses aubergines. Dans cette région carrefour, pourtant très riche, productrice de produits d’exportation et de vivriers, les planteurs, endettés, ne peuvent plus se soigner, ni payer la scolarité de leurs enfants, ni même nourrir correctement leur famille.
De l’école et du travail, parlons-en ! Je sais que ici, à Fresco, l’école n’a rouvert ses portes qu’il y a à peine une semaine, de nombreux villages n’ont pas d’école (Petit Bondoukou, PK 13, Léledou, Sinikosso, Dalizelie, Louloudou). C’est un scandale ! Quant au Lycée de Fresco, il est dégradé et manque d’enseignants.
Nos enfants, même diplômés, sont au chômage. La jeunesse ne trouve plus ni emploi, ni repère. Ici, jusqu’à 95% des jeunes sont désœuvrés. Une frange importante de cette jeunesse est livrée à elle-même. La débauche est à tous les coins de rue.
Quant aux routes, nous en avons fait l’expérience ce matin. Plus de deux heures pour parcourir les 72 km qui relient Fresco à Grand-Lahou. C’est un calvaire pour se rendre à Divo. Certains villages, tel Logobrou, sont encore très enclavés.
Le manque d’eau potable est un problème crucial ; les pompes ne fonctionnent pas et Dahiri attend un château d’eau.
Beaucoup de gros villages ne sont pas raccordés au réseau électrique (Petit Bondoukou, Zuzuoko …).
Quant à la santé, il faut parcourir parfois 20 km pour atteindre un centre de santé. Il n’y a pas d’ambulance. Il faut dire merci à l’ONG qui a réfectionné la maternité et qui a même offert à l’hôpital des appareils performants mais qui ne peuvent pas fonctionner à cause de la qualité de l’électricité.
En plus de tout cela, une maladie nouvelle a pratiquement ravagé une grande partie des cacaoyers de la région.
Tout le monde est fatigué de cette pauvreté grandissante et cette incertitude pour l’avenir de nos enfants.
Une telle situation peut pousser bien des personnes à l’immobilisme, à la démotivation et au découragement.
Le 2ème message d’ADO répond à cette préoccupation : il m’envoie vous dire et vous affirmer que même si la Côte d’Ivoire n’a plus fière allure en matière de développement, il ne faut pas désespérer. On peut changer le cours des événements. A condition de proposer un nouveau contrat.
Pour ce changement, il faut
• Un nouveau programme centré sur les préoccupations de nos concitoyens, un programme qui permet de vivre et de bien vivre avec le produit de son travail.
• Un professionnel de la gestion et des finances, un bâtisseur qui a la volonté de construire. Avec l’ensemble des Ivoiriens, sans exclure personne. Un homme qui se sacrifie pour les autres. Et non un vendeur d’illusion, préoccupé par ses intérêts personnels.
Chers frères et chères sœurs,
Cet homme providentiel ne le cherchez plus, vous l’avez sous la main : C’est Alassane Dramane OUATTARA.
ADO refuse de « regarder son pays rentrer à reculons dans l’Histoire ».
ADO vous dit qu’il est la SOLUTION et qu’il a les solutions à nos problèmes.
C’est pourquoi il m’envoie vous annoncer qu’il est candidat à l’élection présidentielle du 29 novembre 2009.
Pour lui, l’intérêt des Ivoiriens prime sur ses propres intérêts.
C’est ainsi qu’en 1989, quand le Président Houphouët-Boigny est allé le chercher, ADO qui était déjà aisé, reconnu et promis à une belle carrière, n’a pas regardé ses intérêts, il a accepté de venir se mettre au service de son pays alors en difficultés. Il a assumé cette mission comme un devoir national.
De même, quand après la création du RDR par Djény Kobina en 1994, nous sommes allés le solliciter au FMI, pour nous permettre de mettre en œuvre les idéaux du RDR, il a accepté de démissionner de ses fonctions juteuses et prestigieuses pour venir militer avec le RDR, avec comme objectif l’instauration d’une autre façon de gouverner la Côte d’Ivoire. ADO n’est pas allé à la politique, c’est la politique qui est venue à lui !
Je vous le dis en toute sincérité, chères sœurs, chers frères, ADO n’est pas venu en politique pour se réaliser. Il était déjà économiquement et socialement assis. Pour lui, la politique n’est pas un commerce juteux. Il est venu mû par son sens du devoir, il est venu pour nous aider.
ADO a donc déjà donné et il est prêt à rééditer ses services parce qu’il s’agit, encore une fois, de sauver son pays.
Homme de devoir, ADO est aussi un homme de qualité. Ce n’est pas par hasard que le Président Houphouët a fait appel à lui : c’est pour sa compétence. Ecoutez le témoignage du ministre d’Etat Camille Alliali, l’un des plus grands témoins de cette époque :
« Sentant son pouvoir en danger, le Président Félix Houphouët-Boigny décide de faire venir un technocrate pour éteindre le feu de la contestation. Son choix se porte sur le gouverneur de la BCEAO d’alors, le Dr Alassane Dramane OUATTARA. En quelques semaines passées à la tête du comité interministériel, l’ancien directeur du département Afrique du Fond Monétaire International réussit à renverser la tendance. Les résultats obtenus sont tellement au dessus des espérances du « Sage de Yamoussoukro » que celui-ci se résout à nommer en Novembre 1990, pour la première fois, un premier ministre. Ce sera le Dr Alassane Dramane OUATTARA. Jusqu’à la mort du Président Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993, son premier ministre, à travers un Plan d’Ajustement Structurel rondement pensé, a permis à l’Etat ivoirien qui était en cessation de paiement de devenir excédentaire ».
ADO est un homme compétent qui a fait ses preuves. Premier Ministre d’Houphouët-Boigny, il a voulu faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’instar des « Dragons » d’Asie du Sud-est.
Aujourd’hui encore, les réalisations d’ADO sont des références : écoles, centres de santé, routes, électrification, organisation de la production de nos matières premières…
En 3 ans, ses travaux n’étaient plus à compter. Citons pour mémoire : la création de 300 écoles BAD, des Universités régionales à Korhogo, à Daloa, celles de Bouaké et d’Abobo-Adjamé, la réalisation d’importantes infrastructures routières …
Par ailleurs, ADO jouit d’une réputation d’honnêteté qui attire l’argent de l’extérieur et qui garantit le partage équitable des ressources de l’Etat. ADO sait créer de l’argent sur place.
ADO est un homme crédible.
- Sa présence auprès d’Houphouët-Boigny a suffi en 1989, pour que le FMI et la Banque Mondiale reprennent les décaissements qui ont permis la relance économique et sociale dans notre pays.
- Plus près de nous, ADO est le seul Africain que le nouveau Président du FMI appelle auprès de lui, en consultation sur les problèmes économiques du Monde.
En un mot, ADO sait de quoi souffre le peuple, il se préoccupe des problèmes des Ivoiriens. Il a la compétence et le savoir qui peut les sauver.
Ce qu’il a déjà réussi une fois, pourquoi ne le réussirait-il pas à nouveau ?
Surtout qu’il a un programme crédible et réalisable pour combattre la pauvreté, restaurer l’autorité de l’Etat, assurer la sécurité des biens et des personnes, relancer l’économie, lutter contre le chômage, ramener la paix, créer des hôpitaux où on peut se soigner, des écoles qui marchent, des formations d’emploi revalorisées, améliorer les structures routières…
Ce programme vous sera présenté en détail par l’équipe de campagne.
Je résume ici ses deux grandes ambitions qui sont l’amélioration des services publics et la création d’emplois, avec un accent particulier mis sur la résolution des problèmes des jeunes, des femmes et des paysans.
ADO propose des mesures générales
- Pour la santé, la mise en place d’une assurance maladie de base, la distribution gratuite de moustiquaires imprégnés
- La gratuité de l’école jusqu’à l’âge de 15 ans
- La construction de logements sociaux (maison ADO)
- L’accès pour tous à l’eau potable
- 1 million d’emplois
- Le placement des personnes à la recherche d’emploi
Pour les jeunes
- 600 milliards leur sont consacrés pour
La création d’emplois et d’actions diverses
Le financement de projets
- Une meilleure accessibilité aux structures d’éducation et de formations qualifiantes, de santé, d’information et de communication, de bien être social
- La redynamisation des dispositifs de placement des jeunes à la recherche d’emploi
- La réhabilitation des équipements culturels publics …
Pour les femmes
- 100 milliards leur sont destinés pour
Les lignes de crédits pour le financement de leurs projets
La gratuité de l’accouchement
L’indemnisation des femmes victimes de guerre
Pour les paysans
- 1 100 milliards leur sont consacrés pour
Les lignes de crédits pour les projets agricoles
La création de deux structures publiques chargées d’organiser les filières cacao et café d’une part, coton et anacarde de l’autre
L’instauration d’un prix minimum garanti aux producteurs, jamais inférieur à la moitié du prix de vente international
L’incitation à la transformation des produits agricoles
L’aménagement des bas-fonds pour la culture du riz.
Au total, pour la région générale de Divo, dont faisait partie l’actuel département de Fresco, le programme « Vivre ensemble » prévoit un investissement global de 248 milliards pour son développement social, économique et culturel.
Chères sœurs, chers frères,
Voilà ce que je suis venue vous dire de la part d’ADO.
Je voudrais le citer encore :
« Je ne cherche pas à être votre Président par goût des honneurs.
Je ne cherche pas à être Président pour assouvir une gloire personnelle.
Je ne cherche pas à être Président pour couronner une carrière.
Je veux seulement que vous me donniez les moyens d’être utile à mon pays. »
Cette fois, ne vous trompez pas. N’hésitez pas à faire le bon choix. Ne votez pas contre vos intérêts.
Choisissez le candidat du changement, de la rupture avec le désordre, le candidat de la justice et de la paix, qui tient ses promesses, qui travaille pour tous et avec tous les Ivoiriens pour un développement partagé.
Une dernière recommandation : Vérifiez et contrôlez vos noms et ceux de vos parents et amis sur les listes provisoires qui seront bientôt affichées et faites vos réclamations si nécessaires.
Chères sœurs, chers frères,
Je vous donne rendez-vous pour le 29 novembre 2009 afin d’élire comme Président, l’homme dont la Côte d’Ivoire a besoin, le Dr Alassane Dramane OUATTARA.
Je vous remercie.