L’Eglise est gangrenée par l’immoralité et l’amour de l’argent

Elle est gangrénée par la mondanité, l'immoralité, l'adultère et l'amour de l'argent. C'est une Eglise qui est en train de tourner le dos à la véritable spiritualité, c'est-à-dire à une véritable intimité avec DIEU, pour courir après les privilèges matériels et financiers et les plaisirs de ce monde. Une Eglise qui cumule les situations de l'église de Sardes et celle de Laodicée dans Apocalypse 3 v.1 à 6 et le v.14 à 19. C'est cet état de chose que la sœur Simone GBAGBO a eu le courage et le mérite de dénoncer à cette réunion de la famille chrétienne évangélique. Pourquoi ? Parce qu'à cette réunion où elle avait convié les serviteurs de DIEU, pour discuter d'une action spirituelle à mené en Côte d'Ivoire, par rapport aux élections, des Serviteurs de DIEU sont allés parler de privilèges matériels. C'est triste, vraiment triste que quelqu'un qui n'est pas serviteur de DIEU à plein temps comme nous, nous invite à
mener une action spirituelle en faveur de notre pays, et que nous les hommes de DIEU, on se pointe à cette réunion pour réclamer voir exiger de cette dame, et en filigrane de son mari, des privilèges matériels. Cette attitude des hommes de DIEU peut-elle encourager dans la foi cette sœur et son mari ? Peut-elle les faire progresser dans la spiritualité ? Deux dirigeants chrétiens vont à une réunion de l'Eglise de DIEU, l'une parle de jeûne et prière pour le pays, donc pour l'Eglise de ce pays, l'autre parle de passeports, de privilèges honorifiques et matériels pour les dirigeants, pour augmenter leur prestige et leur sentiment de grandeur. A votre avis, laquelle de ces deux personnes a une vision pour la dignité de l'Eglise de DIEU ? Ce combat pour des passeports diplomatiques et autres privilèges matériels n'est pas celui des chrétiens, ni celui de l'Eglise de DIEU et encore moins celui des Serviteurs de DIEU de Côte D'Ivoire.
Simone GBAGBO a bien une Vision de Dignité pour l'Eglise de DIEU dans ce pays, si on en juge par la proposition qu'elle a faite à cette réunion à laquelle, elle a convié les hommes de DIEU. Mais peut-on en dire autant dans ce pays, de la plupart d'entre nous, serviteurs de DIEU Evangéliques de Côte D'Ivoire ? La dignité de l'Eglise de DIEU, c'est sa spiritualité et son intimité avec DIEU. Tout comme la dignité du serviteur de DIEU, c'est sa spiritualité et son intimité profonde avec DIEU. Ce ne sont pas les richesses matérielles et les privilèges honorifiques qui confèrent à l'Eglise de DIEU et au Serviteur de DIEU la vraie dignité chrétienne. La sœur Simone GBAGBO et son mari ont eu de tout temps, depuis qu'ils sont à la tête de ce pays, une vision pour la dignité de l'Eglise de DIEU. Mais c'est nous les serviteurs de DIEU et dirigeants évangéliques qui les avons découragés bien des fois, dans leurs efforts d'aider
efficacement l'Eglise. Ils ont aidé financièrement et matériellement nombre d'Eglises, de missions, de serviteurs de DIEU et d'organisations chrétiennes dans ce pays. Ils ont aidés à l'organisation de grandes rencontres chrétiennes auxquelles ils ont même participer personnellement malgré leur emploi du temps. Ils ont répondus à nombre d'invitations des Eglises et missions qu'ils ont visité. Pour quel résultat à la fin ?

L’ordre des églises n’a pas raison

Nous les avons découragés par notre manque de spiritualité, par nos divisions et nos luttes égoïstes, par notre immoralité et nos adultères, par notre orgueil et notre amour pour l'argent. Voilà pourquoi, l'O.E-CI n'a pas raison d'écrire ses vilaines choses à l'encontre de la première Dame. C'est nous les serviteurs de DIEU, qui avons plongés l'Eglise de DIEU dans la confusion et dans une sécheresse spirituelle sans précédent, par un manque de repentance vraie face au péché. Il est vrai qu'il y a parmi nous des Serviteurs de DIEU dignes qui travaillent et vivent dans la crainte de DIEU et qui sont un véritable encouragement pour le Corps de CHRIST dans ce pays. Je les salue humblement. Mais pour beaucoup d'entre nous, serviteurs de DIEU de cette génération, nous sommes disqualifiés pour porter des jugements de valeurs sur la spiritualité de ceux qui nous invitent à la repentance, aux jeûnes et à la prière. Nous devons les
bénir au contraire car DIEU nous parlent et nous avertit par leur bouche. Ce que madame GBAGBO et son mari ont fait pour l'Eglise de DIEU dans ce pays mérite notre respect et notre gratitude. C'est pourquoi, le dérapage constaté d'une partie des serviteurs de DIEU même minoritaires, à l'égard de cette valeureuse femme de foi, est à condamner avec la dernière énergie. Car ce dérapage n'honore pas l'Eglise de DIEU, ni DIEU Lui-même dans ce pays. Ce n'est pas dans les journaux que des serviteurs de DIEU doivent répondre à une sœur en CHRIST qui les a reçus dignement et fraternellement à son domicile.

Des examens à la Première Dame

C'est indécent pour les principes même de notre foi et pour la charge spirituelle que nous portons devant DIEU (1 Corinthiens 6 v. 1 à 10). C'est pourquoi je viens en tant que serviteur de DIEU, présenter des excuses claires et sans détour à la sœur Simone GBAGBO, qui est notre sœur en CHRST et la Première Dame de notre pays, à son mari et à sa famille pour l'outrage que certains des nôtres leur ont fait. Qu'elle se fortifie par les paroles de notre Seigneur Jésus Christ : « Mathieu 5 v. 10 à 12 » et par les paroles du Psaumes 27. Je prie qu'elle puisse PARDONNER entièrement aux frères de l'O.E-CI et qu'elle puisse poursuivre les ouvres de sa foi en Jésus Christ, pour le bonheur de tous les ivoiriens, sans distinction de d'ethnies ni de religions. Je termine en invitant fraternellement nos frères de l'O.E-CI à l'humilité, à la repentance, à la paix et à la réconciliation avec la Première Dame, pour que l'amour triomphe de la
colère et du ressentiment et que notre foi triomphe des démons de la division et de la rancune, pour la seule Gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Que DIEU bénisse la Côte D'Ivoire. Révérant KPAÏ Fiégoulou Julien (Philippe), initiateur depuis septembre 2005 de la campagne de Prière et de sensibilisation de la presse nationale pour la réconciliation et la paix en Côte d'Ivoire.

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NB: le surtitre, le titre et le chapo sont de la rédaction