Le président du RDR a répondu au ministre Eric Kahé lors de sa tournée dans les 18 montagnes.
Réponse du berger à la bergère pourrait-on dire. Le président du Rassemblement des républicains, Alassane Ouattara, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère dans sa réponse au ministre Eric Kahé, membre du Haut conseil politique de «La majorité présidentielle» et président de l'Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie (AIRD) qui, il y a quelques jours, qualifiait les chiffres que le mentor des républicains annoncent à chaque tournée de «chiffres virtuels». En effet, répondant à une question d'un journaliste, au cours de la conférence de presse tenue à Man, Ado a été très amer. «Je ne connais pas ce Kahé Eric. C'est qui ? Ministre du Commerce, vous dites. J'espère qu'il a eu une formation en Economie. Parce que vous savez, tous ceux qui disent que ce sont des milliards virtuels ou que c'est trop d'argent, c'est parce qu'ils ne comprennent rien à l'économie et aux finances. C'est aussi simple que cela», a
répondu l'ancien directeur Afrique au FMI avant de poursuivre : «Si je ne pouvais pas les trouver, je n'allais pas les promettre aux Ivoiriens. S'ils ne comprennent rien à l'économie, ce n'est pas de ma faute. Je suis désolé, je ne connais pas ce monsieur, je ne l'ai jamais vu. Je ne sais pas quel est son background». Après quoi, le président du RDR a rappelé le travail fourni entre 1990 et 1993, qui selon lui, a permis à la Côte d'Ivoire qui «était au bord de la faillite» de résister. Il s'agit, entre autres, du règlement des problèmes de l'école ivoirienne, de la mise en place du Programme d'ajustement du secteur financier (PASFI), qui a permis à la SGBCI, la BICICI et autres grandes banques d'avoir de l'argent, de la privatisation de l'EECI qui avait un gouffre de plus de 100 milliards de F CFA, pour créer la CIE. «Les gens pensent que cela a été fait avec quoi ? Cela a été fait avec de l'argent, des centaines de milliards.
J'ai un certain nombre de projets et j'ai les financements en face. Je vais trouver cet argent parce que je l'ai déjà fait. Quand je serai président, je trouverai ces ressources », a-t-il dit. Parlant de son programme, le président du RDR a mentionné ses priorités. Il a indiqué que sa première chose sera de former un véritable gouvernement de rassemblement, qui regroupe les plus compétents, dans lequel on retrouvera les partis politiques et la société civile. La deuxième chose pour Ado sera de prendre à bras-le-corps le problème de l'école ivoirienne. Troisième chose, Alassane Ouattara a fait cas du problème de l'eau qui est source de vie et celui de l'électricité. «Ce sont les choses les plus faciles à régler parce que pour réparer les pompes villageoises, il faut un million pour le faire. S'il y a 400 forages à réparer, il faut 400 millions et si c'est un gros entrepreneur, il peut faire un abattement de 20 à 25%. Le
problème de l'eau peut donc être facilement réglé. Celui de l'électricité peut être réglé en ayant une nouvelle Convention avec la CIE, en voyant avec les Allemands, surtout les Hollandais qui ont de petites unités pour des villages de moins de 500 habitants. Nous avons réfléchi à toutes ces questions et nous avons dans notre programmation ce que nous allons faire à l'an 1, l'an 2, l'an 3, l'an 4 et l'an 5», a expliqué Ado.
>> Cyrille Djedjed
Réponse du berger à la bergère pourrait-on dire. Le président du Rassemblement des républicains, Alassane Ouattara, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère dans sa réponse au ministre Eric Kahé, membre du Haut conseil politique de «La majorité présidentielle» et président de l'Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie (AIRD) qui, il y a quelques jours, qualifiait les chiffres que le mentor des républicains annoncent à chaque tournée de «chiffres virtuels». En effet, répondant à une question d'un journaliste, au cours de la conférence de presse tenue à Man, Ado a été très amer. «Je ne connais pas ce Kahé Eric. C'est qui ? Ministre du Commerce, vous dites. J'espère qu'il a eu une formation en Economie. Parce que vous savez, tous ceux qui disent que ce sont des milliards virtuels ou que c'est trop d'argent, c'est parce qu'ils ne comprennent rien à l'économie et aux finances. C'est aussi simple que cela», a
répondu l'ancien directeur Afrique au FMI avant de poursuivre : «Si je ne pouvais pas les trouver, je n'allais pas les promettre aux Ivoiriens. S'ils ne comprennent rien à l'économie, ce n'est pas de ma faute. Je suis désolé, je ne connais pas ce monsieur, je ne l'ai jamais vu. Je ne sais pas quel est son background». Après quoi, le président du RDR a rappelé le travail fourni entre 1990 et 1993, qui selon lui, a permis à la Côte d'Ivoire qui «était au bord de la faillite» de résister. Il s'agit, entre autres, du règlement des problèmes de l'école ivoirienne, de la mise en place du Programme d'ajustement du secteur financier (PASFI), qui a permis à la SGBCI, la BICICI et autres grandes banques d'avoir de l'argent, de la privatisation de l'EECI qui avait un gouffre de plus de 100 milliards de F CFA, pour créer la CIE. «Les gens pensent que cela a été fait avec quoi ? Cela a été fait avec de l'argent, des centaines de milliards.
J'ai un certain nombre de projets et j'ai les financements en face. Je vais trouver cet argent parce que je l'ai déjà fait. Quand je serai président, je trouverai ces ressources », a-t-il dit. Parlant de son programme, le président du RDR a mentionné ses priorités. Il a indiqué que sa première chose sera de former un véritable gouvernement de rassemblement, qui regroupe les plus compétents, dans lequel on retrouvera les partis politiques et la société civile. La deuxième chose pour Ado sera de prendre à bras-le-corps le problème de l'école ivoirienne. Troisième chose, Alassane Ouattara a fait cas du problème de l'eau qui est source de vie et celui de l'électricité. «Ce sont les choses les plus faciles à régler parce que pour réparer les pompes villageoises, il faut un million pour le faire. S'il y a 400 forages à réparer, il faut 400 millions et si c'est un gros entrepreneur, il peut faire un abattement de 20 à 25%. Le
problème de l'eau peut donc être facilement réglé. Celui de l'électricité peut être réglé en ayant une nouvelle Convention avec la CIE, en voyant avec les Allemands, surtout les Hollandais qui ont de petites unités pour des villages de moins de 500 habitants. Nous avons réfléchi à toutes ces questions et nous avons dans notre programmation ce que nous allons faire à l'an 1, l'an 2, l'an 3, l'an 4 et l'an 5», a expliqué Ado.
>> Cyrille Djedjed