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Politique Publié le vendredi 30 octobre 2009 | Le Repère

Président du Pdci, candidat à la présidentielle ivoirienne : Bédié, un homme exceptionnel, un parcours exceptionnel, un destin exceptionnel

Le développement est un effort de transformation des structures physiques, mentales, économiques, politiques, institutionnelles, sociales et culturelles, et le changement des hommes pour tendre vers une situation meilleure. Par opposition à la croissance qui est une augmentation quantitative du volume de la production (par exemple, un tonnage de café et de cacao), le développement est essentiellement une révolution catégorielle dont les incidences sociales sont, à bien des égards, comparables aux grands mouvements historiques suscités par les guerres de religion.
En créant les fonds sociaux, le Président Henri Konan BEDIE veut organiser un immense mouvement de progrès afin d'occuper tout le monde par des activités multiples; et donc, organiser l'avenir de notre pays dans l'intérêt de tous.
Comme l'on peut le constater, le développement de la Côte d'Ivoire n'est donc pas l'affaire d'une seule personne dans le cadre de la construction de la nation. Il est l'affaire de toutes les catégories socioprofessionnelles qui composent la base organique de la nation. Mais, il appartient aux pouvoirs publics et singulièrement au chef de l'Etat de définir les grandes lignes des actions à mener pour le développement de la nation dans la cohésion cimentée par l'identité nationale.
A cet égard, le Président Henri Konan BEDIE a déjà tracé les voies à suivre, défini la stratégie à utiliser et les grandes lignes à suivre pour l'avenir de la Côte d'Ivoire. Il a montré et démontré ses qualités de rassembleur et sa capacité d'homme d'Etat à diriger la Côte d'Ivoire dans le sens de la solidarité et la cohésion nationales. Il est notre candidat, c'est-à-dire, le candidat de l'avenir. C'est pourquoi, nous devons être mobilisés massivement autour de lui pour le faire élire en novembre prochain à la tête de l'Etat parce qu'il est le meilleur candidat de notre parti.
Après cette introduction liminaire et par souci de méthodologie, j'examinerai dans une première partie de cette étude le concept des fonds sociaux et tenterai ensuite de mieux cerner le sens de l'ambition du Président Henri Konan BEDIE dans une deuxième partie avant d'examiner, dans le dernier point, le progrès du passé et la contribution de l'ancien Ministre de l'Economie et des Finances à la réalisation de celui-ci.

I. LES FONDS SOCIAUX ET LE PROGRES POUR TOUS
En créant les fonds Sociaux, le Président Henri Konan BEDIE veut lutter efficacement contre les inégalités et l'injustice sociales ainsi que le chômage, c'est-à-dire, les réduire, sinon les éliminer considérablement dans notre pays. Cet homme calme et peu bavard est pour le progrès global en faveur de toutes les catégories socioprofessionnelles de la nation. C'est pourquoi, dès son premier discours de chef d'Etat le 7 Décembre 1993, en mesurant le poids de ses responsabilités en toute humilité, il rassure en disant que le peuple sera gouverné. Notre pays était bien gouverné, et personne ne peut dire le contraire.
En effet, parmi les multiples actions de notre gouvernement sous Henri Konan Bédié, l'un des volets les plus importants de la stratégie conçue par la Côte d'Ivoire, c'est celui qui conditionne la croissance soutenue, la justice et la paix sociale.. C'est une politique résolue et ferme qui a été mise en œuvre par le gouvernement conformément aux directives du Président Henri Konan BEDIE pour réduire les coûts sociaux de la dévaluation de façon à permettre au plus grand nombre possible d'Ivoiriens de s'insérer dans la vie active et de tirer le meilleur profit de cette opération.
Cette action visait aussi à lutter contre le chômage, l'exode rural et contre les inégalités et l'injustice sociales. Ainsi, plus de 28 milliards de francs CFA sont affectés à des fonds sociaux regroupés selon leurs domaines d'intervention en fonds d'appui, fonds de promotion et de diversification, fonds d'insertion et de soutien à l'emploi. Comment ne pas applaudir une telle action qui est, en fait, une innovation de taille dans nos approches du développement?
Ces fonds sociaux couvrent divers domaines qui sont par exemple : la création de micro entreprises, la création d'activités à haute intensité de main d'œuvre, l'insertion des jeunes diplômés et la réinsertion des déflatés des secteurs public et privé, la promotion et la diversification des activités d'exportations agricoles, le développement des groupements à vocation coopérative et le soutien à leurs structures de commercialisation, l'appui aux initiatives des jeunes agriculteurs, le soutien aux initiatives des personnes pouvant aider à leur insertion socio-économique, la promotion de la femme et l'amélioration des conditions de vie de la famille, le soutien à l'habitat, etc.
En très peu de temps, le Président Henri Konan BEDIE a posé des actes économiques sociaux et politiques très importants pour l'avenir de la Côte d' Ivoire. Cet homme a assurément une grande ambition pour notre pays, et nous devons tous l'aider pour qu'il puisse la réaliser au profit de tous, pour la grandeur de notre pays.

II. LE PRESIDENT HENRI KONAN BEDIE A UNE GRANDE AMBITION POUR LA COTE D'IVOIRE
Le Président Henri Konan BEDIE a une grande ambition pour la Côte d'Ivoire. Il a aussi une grande vision pour l'avenir, et en soutenant cette position dans la gazette numéro 23 du 27 Août 1995 en faveur du Président, je sais de quoi je parle.
Comme Sous-directeur de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de 1958 à 1959, il se préoccupait déjà à cette époque-là des problèmes sociaux et familiaux de ses compatriotes, de nos compatriotes. Il comprend aujourd'hui mieux que quiconque les difficultés socio-économiques de la Côte d'Ivoire, et des Ivoiriens.
Des actes qu'il a déjà posés, traduisent manifestement, sa ferme volonté politique doublée d'une détermination sans complaisance de conduire d'une main de fer, notre pays sur la voie du progrès global et généralisé, c'est-à-dire, la croissance soutenue. Il a une grande ambition pour la Côte d'Ivoire, car il veut que notre pays soit le mieux développé au niveau de la sous-région afin de rattraper les grands pays industrialisés de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Conseiller près de l'Ambassade de France aux Etats-Unis de 1959-1960, il s'occupait déjà des élèves et étudiants ivoiriens en France et aux USA. Ambassadeur de 1965-1966 de la Côte d'Ivoire aux Etats-Unis, Conseiller spécial de l'ancien Président de la Banque Mondiale l'Américain NAC NAMARA de 1978-1980, Président de l'Assemblée des Gouverneurs de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International en 1974, Président du Comité de Développement du FMI, de la BIRD de 1974 à 1976, président du conseil des Ministres de l'UMOA en 1976, et Administrateur du fonds international pour la promotion de la culture (UNESCO), l' homme a eu l'occasion de côtoyer la plupart des grands hommes de ce monde. Toutes ses rencontres lui ont ouvert des horizons et étendu ses connaissances. Le Président Henri Konan BEDIE a une carrure exceptionnelle d'homme d'Etat, doté des connaissances phénoménales et pluridisciplinaires sur tous les problèmes de développement. Il n'est donc illogique qu'il ait une grande ambition pour la Côte d'ivoire.
Par ailleurs, le Président Henri Konan BEDIE est un produit politique achevé. Membre du Comité Directeur du PDCI-RDA de 1965-1980, Membre du Bureau depuis 1965, c'est lui qui a prononcé le discours de clôture du IVème congrès en 1965, prenant ainsi, date avec l'histoire. Membre du Bureau Politique et du Comité Central depuis 1991, le Président Henri Konan BEDIE a plus de 40 années de présence continue dans l'appareil du PDCI; et il est un homme politique chevronné. Président du PDCI-RDA depuis le 30 Avril 1994, il a été notre candidat aux élections présidentielles en octobre 1995, il est aujourd'hui notre candidat pour l'élection présidentielle à venir et nous devons nous battre rigoureusement et loyalement pour que son programme se réalise dans les meilleures conditions dans l'intérêt supérieur de la Nation.
Ministre de l'Economie et des Finances de 1966 à 1977 sous la Haute autorité de feu Félix HOUPHOUET-BOIGNY, il a le sens du secret de commandement, et il est l'artisan du miracle ivoirien. Dès lors, en ayant une grande ambition pour la Côte d'Ivoire, il nous a communiqué son ardeur et nous a donné la force de nous battre à ses côtés pour sa victoire finale en novembre.
Il faut noter que, parti du Ministère de l'Economie et des Finances pour être Conseiller Spécial à la Banque Mondiale, il est revenu en 1980 pour succéder à un géant de la politique ivoirienne à la tête de l'Assemblée Nationale. Ce géant n'est autre que le Président Philippe Grégoire YACE qui aura marqué pendant 20 ans, de 1960 à 1980 cette Institution où il a accompli un immense travail en laissant ses empreintes digitales sur les Archives Historiques de notre Assemblée.
Le Président Henri Konan BEDIE, député de Daoukro et président de l'Assemblée Nationale depuis 1980, Maire de Daoukro depuis Décembre 1985, a accompli lui aussi à la tête de cette Institution, un travail considérable pendant treize ans, de 1980 à 1993 avant d'accéder à la magistrature suprême le 7 Décembre 1993.
Cette longue expérience a donné au Président Henri Konan BEDIE de la mesure, de la tenue, de la contenance et a fait de lui incontestablement l'homme de la sécurité. Avec son ambition pour notre pays, cet avocat émérite, cet économiste rigoureux, compétent et distingué, cet homme politique pondéré et pragmatique a mis ainsi ses immenses connaissances et son cœur au service de son pays, de notre pays, la Côte d'Ivoire. Les paroles du président de 1980­1995, qui ont été publiées, méritent d'être lues et étudiées par tous ceux qui aiment notre pays et qui désirent bien connaître et mieux comprendre notre président.

III. LE PROGRES DU PASSE ET LA CONTRIBUTION DE L'ANCIEN MINISTRE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES A LA REALISATION DE CELUI-CI
Je commencerai l'analyse dans cette partie par un rappel d'ordre historique et rétrospectif relatif à quelques données macro-économiques. Il me sera loisible de démontrer par la même occasion, la part active prise dans la réalisation de ce progrès par le Président Henri Konan BEDIE quand il était au gouvernement à cette époque là, et par voie de conséquence, de parler des qualités principales nécessaires à un Président de la République.
La grande ambition du Président Henri Konan BEDIE, est que la Côte d'Ivoire soit le pays le plus développé dans notre sous-région afin d'offrir au monde l'exemple d'un pays de paix et de prospérité comme nous l'avait enseigné le père Fondateur de la nation: Feu Félix HOUPHOUET BOIGNY. Le Président Henri Konan BEDIE veut et souhaite que notre pays retrouve son niveau de développement et de croissance des décennies passées. C'est un de ses plus grands rêves.
En effet, au moment de l'accession de notre pays à l'indépendance en août 1960, notre tissu industriel n'était constitué que de quelques petites unités agro-alimentaires et textiles, et n'employait qu'un millier d'ivoiriens non qualifiés, son chiffre d'affaires global avoisinait 10 milliards de francs CFA. La structure de leurs capitaux et de leurs directions n'en faisaient pas à proprement parler, des entreprises nationales. 1980, soit 20 ans plus tard, ce sont des entreprises industrielles qui ont réalisé un chiffre d'affaires de 795 milliards et un investissement cumulé de 700 milliards. Le capital social de ces entreprises était détenu à 45% par des nationaux et les emplois industriels évalués à 71.000 salariés étaient tenus à 73% par des ivoiriens. Ces progrès illustrent l'effort continu de notre pays et du feu Félix HOUPHOUET-BOIGNY en faveur de l'expansion industrielle et donc du progrès économique et social. Le Ministre de l'économie et des finances de l'époque (1966-1977), s'appelait Henri Konan BEDIE; et il n'était pas étranger à cette croissance exponentielle enregistrée par la Côte d'ivoire, car il faisait partie d'une équipe soudée autour de notre regretté Président.
Globalement, cela n'a pu être réalisé que grâce à la mise en place d'une politique de développement adaptée à la situation du pays et qui s'est articulée autour de trois idées-force qui constituent toujours les fondements de notre politique et qui sont: le libéralisme économique; l'ouverture sur le monde extérieur; la création d'un environnement politique, législatif et social favorable à l'expansion de cette liberté d'entreprise.
le Ministère de l'Economie et des Finances, Ministère de tutelle de nombreuses sociétés dont le Président Henri Konan BEDIE était le titulaire, a eu à organiser presque toutes ces sociétés dont le bon fonctionnement avait permis de réaliser le progrès économique et social des décennies passées. Le Président aimerait, voudrait que la Côte d'Ivoire retrouve son taux de croissance du passé, et cela n'est pas impossible. Il veut le progrès pour tous et le bonheur pour chacun. Par exemple, le PIB de la Côte d'Ivoire qui était en francs constants de 155 milliards en 1960, était passé en 1965 a 248 milliards, ce qui correspondait à un taux de croissance de 10%. De 1965 à 1970, ce même produit qui était de 248 milliards était passé à 415 milliards en 1970, soit une augmentation en valeur absolue de 12% alors qu'en même temps, le revenu par tête d'habitant qui était de 38.000 francs en 1960, était passé à 81.000 francs en 1970. En 1980, le PIB de notre pays était de 2.149 milliards avec un revenu par tête d'habitant de 226.000 francs et en 1981, de 2.291 milliards avec un revenu par tête d'habitant de 229.700 francs. Ce PIB était de 2.487 milliards en 1982, de 2.604 milliards en 1983, de 2.869 milliards en 1984 et de 3001 milliards en 1985, avec un revenu par tête respectivement de 281.000 francs, de 283.000 francs, de 300.000 francs et de 404.000 francs. L'excédent de notre balance commerciale était de 568 milliards en 1984 et de 678 milliards en 1985.
La dette gérée était de 250 milliards en 1985, la dette avalisée de 93 milliards en 1985, soit 343 milliards au total. Je m'arrête ici sur ces données macro-économiques pour ne pas embrouiller les lecteurs, mais j'affirme avec force et soutiens avec une aisance indiscutable qu'il y avait une marque indélébile d'un certain Henri Konan BEDIE, alors Ministre de l'Economie et des Finances sur ces données chiffrées, explicitées ci-dessus, sur un certain horizon donné.
Le Président Henri Konan BEDIE a une grande ambition pour la Côte d'Ivoire et les moyens dont il dispose pour réaliser cette ambition sont considérables. D'abord, ses atouts. Le Président Henri Konan BEDIE a les cinq principales qualités nécessaires à un Président de la République: son expérience politique exceptionnelle; sa préparation spéciale pour la Présidence de la République; son programme précis, sa fidélité, sa lucidité; sa capacité d'indignation devant l'injustice et les inégalités sociales; sa connaissance phénoménale des faits événementiels nationaux et mondiaux. Ajouter à tout cela, sa rigueur intellectuelle, son talent d'économiste rigoureux, compétent et distingué, sa discrétion et sa simplicité, voire son humanité, ce sont là des qualités d'un chef d'Etat. Ensuite: la solidité des Institutions de la République; une équipe gouvernementale soudée et cohérente autour de lui ; son esprit d'ouverture démocratique ; les ressources immenses de la Côte d'Ivoire ; une jeunesse qui est un réservoir de productivité à long terme, une administration jeune mais dynamique en pleine organisation et réorganisation ; sa volonté de paix pour cimenter l'unité nationale ; la confiance que le monde entier et des institutions internationales font à la Côte d'Ivoire et à son président.
Avocat, Docteur ès Sciences Economiques, homme politique doté d'une intelligence hors pair, le président Henri Konan BEDIE est l'homme qui doit diriger la Côte d'Ivoire pour l'avenir de nos jeunes et pour le bonheur de tous.
Alors, à tous je lance ce cri que voici: vis-à-vis de la nation, nous ne devons pas avoir seulement que des droits. Nous devons aussi et surtout avoir des devoirs et des obligations. Nous devons travailler avec application et détermination, dans les champs, dans les usines, dans les bureaux, dans les villages, dans les chantiers, en somme, partout où nous nous trouvons, car l'économie, c'est d'abord le travail avant les plaisirs destructeurs.
Je vais conclure cette analyse par un appel à tous sur l'opportunité de bâtir ce pays en nous faisant mutuellement confiance pour l'avenir.

CONCLUSION
A mes amis et frères du PDCI, ainsi qu'à tous les autres frères ivoiriens de tous les autres partis politiques, je dis très clairement que nous devons travailler la main dans la main en utilisant un langage d'humilité et de dignité dans nos critiques et dans nos discussions réciproques. Nous devons, dans les débats publics, tenir des propos courtois et responsables à l'aide d'une certaine élégance de l'esprit tout en nous respectant mutuellement.
C'est ensemble que nous devons combattre les inégalités sociales. Nous devons aussi aider le président Henri Konan BEDIE à réaliser son ambition pour la Côte d'Ivoire qui n'est autre chose qu'une Côte d'Ivoire ayant une vigoureuse croissance économique dont les fruits devront profiter à toutes les catégories socioprofessionnelles de la nation.

Professeur Léandre Koffi Kouamé
Professeur d'économie
Ancien membre du CES
Président de Carrefour Ivoirien de Réflexions
Membre du Grand Conseil du PDCI-RDA
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