La politique de transfert de la capitale de la Côte d'Ivoire à Yamoussoukro est l'un des soucis majeurs du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo et son gouvernement. C'est le cas par exemple des travaux de construction du palais présidentiel, du parlement et de l'Hôtel des députés, fonctionnel depuis des mois et bien d'autres réalisations. Notamment, l'hôpital catholique Moscati dont les travaux avancent à grand pas. S'agissant des réunions du conseil des ministres, le chef de l'Etat et son gouvernement ne ratent pas l'occasion quand la situation se présente. En atteste, le conseil des ministres tenu hier, sous sa présidence, à Yamoussoukro, ville déclarée capitale politique et administrative depuis 1983, par feu le Président Félix Houphouët- Boïgny. Qui, malheureusement, a été abandonnée par son successeur Henri Konan Bédié. En tenant très souvent ces genres de réunions avec ses ministres dans la capitale politique et administrative, le chef de l'Etat veut inviter ces derniers à lui emboîter le pas. Mais il entend habituer la Côte d'Ivoire entière à se tourner vers cette capitale. Il se propose également de donner un souffle nouveau à cette capitale qui est pour lui, une priorité personnelle. En somme, il donne une leçon très particulière à ses détracteurs. Qui n'hésitent pas à dire que le transfert de la capitale à Yamoussoukro est irréalisable. Parce qu'ils étaient incapables de continuer l'œuvre du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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