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Politique Publié le samedi 31 octobre 2009 | Le Patriote

Une fête comme on n’en voit plus

Le décor hier au parc des Sports était à la fois coloré et festif. Normal. Quand il s’agit de faire la fête, il n’y a pas d’égal à la femme. Leur rencontre avec le docteur Alassane Dramane Ouattara, les nouvelles électrices venues de toutes les régions de la Côte d’Ivoire l’ont voulues inoubliable. Comme s’il avait parfaitement mesuré la dimension historique, l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny s’est levé pour esquisser des pas de danse au son de la chanson d’Antoinette Allany « Tchoco-tchoco, on va gagner ! ». Fait rarissime salué par des cris et des ovations nourries par tout le stade. Les 20 mille femmes, selon les organisateurs, venues à cette fête, comme hypnotisées par cette scène, se mettent à bouger comme une immense vague. Ni la canicule, ni la poussière ne pouvait les détourner de ces instants magiques qu’elles tenaient à vivre avec leur idole. A la suite de Henriette Dagri Diabaté, de Kandia Camara, de Virginie Aya Touré, de Honorine Assoa et de Tacliante Saracino, les femmes accompagnent dans la main courante le fils de Hadja Nabintou Cissé, débordant de joie. Spontanément une ronde se fait autour de lui. Les hommes qui ne veulent demeurer en reste, s’invitent aussi sur « la piste de danse ». Leurs dignes représentants Adama Bictogo rivalise et manque d’inquiéter les « gardiennes des souvenirs » sur leur terrain de prédilection. Le « lion du RDR », le ministre Amadou Gon d’habitude plus réservé, se laisse emporter par cette douce folie qui s’est emparée de la haute direction du RDR. Il se surprend en train de danser main dans la main avec sa voisine. Qui visiblement s’étonne d’une exubérance aussi rare que surprenante de la part du chef d’orchestre de la campagne du candidat du RDR. Mais c’est la fête totale. Pourquoi bouder son plaisir ? Le DJ qui ne comprend cette folie, arrête la musique. Mal l’en a pris. Des cris de désapprobation qui fusent de partout, le rappelle à l’ordre. Il s’exécute. La fête peut continuer. Tout sourire, le président ADO « sort ses phases ». Les femmes, ses femmes sont sous le charme et essayent de lui voler la vedette. Mais aujourd’hui, la star, le Michaël Jackson, c’est ADO. Même l’artiste Antoinette Allany, subjuguée semble s’interroger si elle ne doit pas le recruter pour ses futures prestations. Le Nagama, avec beaucoup de classe et de finesse, lui, ne se pose pas de question. Il continue le show. Il continue son show. Les femmes ont décidé de communier avec lui. Il veut leur montrer qu’ils sont en parfaite symbiose. Qu’ils sont ensemble. Elles l’ont compris. Toutes veulent danser avec leur « mari », toucher leur président « choco ». La garde rapprochée, difficilement, essaye tant bien que mal, de ne pas briser le charme et perturber cette harmonie. Mais toute chose a une fin. La star va s’asseoir. Le charme se rompt. La musique baisse. Chacun regagne sa place. Place à un autre show. A celui de la parole. La fête fut tout simplement belle.

Jean-Claude Coulibaly
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