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Politique Publié le samedi 31 octobre 2009 | Notre Voie

Laurent Gbagbo et la jeunesse ivoirienne : 20 ans de bataille commune pour la liberté !

L’adresse solennelle du président Laurent Gbagbo aux jeunes de Côte d’Ivoire, aujourd’hui, à Yopougon, sonne comme un appel à des retrouvailles. Après celles du 21 octobre 2000 à l’Hôtel Ivoire. Gbagbo et les jeunes continuent de mener ensemble le combat pour la liberté véritable de la Côte d’Ivoire. Le complexe sportif de Yopougon abritera, ce matin, l’un des événements majeurs de cette période de sortie de crise. Il s’agit de la rencontre de milliers de jeunes de Côte d’Ivoire, venant d’origines diverses et de colorations politiques différentes, avec le président de la République, Laurent Gbagbo. Ces jeunes viendront tous écouter le message d’espoir du Chef de l’Etat. Un message qui s’articulera autour de la nouvelle Côte d’Ivoire en gestation dans laquelle les jeunes jouent un rôle prépondérant. Cette réalité devra leur faire comprendre qu’il y a de l’espoir pour des lendemains qui chantent. Des lendemains heureux au nom desquels, les jeunes ivoiriens ont rejoint très tôt le combat de Laurent Gbagbo pour la liberté d’expression et la démocratie en Côte d’Ivoire. Lorsqu’en 1982, le régime du parti unique tenu par Félix Houphouët-Boigny interdit la conférence publique que devait animer l’historien Laurent Gbagbo au théâtre de la cité (cité universitaire de Cocody-Saint Jean), les jeunes principalement les étudiants manifestent bruyamment contre cette confiscation de la liberté d’expression. Cette protestation prend de l’ampleur pour gagner tous les établissements scolaires d’Abidjan. Contraint à l’exil, M. Gbagbo regagne la Côte d’Ivoire en 1988. Il préside déjà aux destinées d’un parti politique clandestin, le Front populaire ivoirien (FPI, socialiste). Laurent Gbagbo engage avec hardiesse le combat pour le multipartisme, deux ans plus tard. Les jeunes sont toujours à ses côtés. Ils croient à son combat pour la démocratie qui atteint une étape importante en cette année 1990. Partout, le vent de la liberté souffle. La société ivoirienne dans son entièreté en est imprégnée. A l’Université, le besoin de liberté est si vif que des étudiants créent la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) face au Mouvement des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (MEECI), structure estudiantine du PDCI-RDA, le parti unique. L’appareil répressif du régime PDCI s’abat à partir de 1990 sur la FESCI. Ses dirigeants sont traqués et emprisonnés. Seul Laurent Gbagbo, alors leader de l’opposition, s’élève contre les exactions dont sont victimes les étudiants. En 1991, le régime PDCI co-géré par Houphouët, Alassane Ouattara et Bédié lance une répression sans précédent sur les étudiants à travers la descente musclée d’une unité d’élite de l’armée ivoirienne à la cité universitaire de Yopougon, dans la nuit du 17 au 18 mai 1991. Le bilan lourd fait état de plusieurs centaines d’étudiants blessés au nombre desquels des cas inquiétants. Indigné par cette barbarie, Laurent Gbagbo organisera avec la société civile et les partis d’opposition, une marche grandiose à Abidjan pour exiger une commission d’enquête nationale et des sanctions contre les auteurs ainsi, les commanditaires de la répression sanglante contre les étudiants. C’est la fameuse marche du 18 février 1992. Au cours de laquelle, Laurent Gbagbo, son épouse Simone, des responsables de la société civile et de partis d’opposition ont été mis aux arrêts sur ordre du Premier ministre, Alassane Dramane Ouattara. Michel, le fils de Gbagbo a rejoint quelque temps après ses parents en prison pour avoir condamné cette ignominie. Comme on le constate, Laurent Gbagbo a quasiment donné sa vie pour que la jeunesse soit libre. C’est à juste titre qu’en guise de reconnaissance, le puissant syndicat scolaire, la FESCI, a demandé aux jeunes de voter pour le candidat Gbagbo en octobre 2000 lorsque celui-ci était opposé au général Robert Guéï, chef de la junte militaire, à l’élection présidentielle. C’est encore au nom de cette complicité vieille de plusieurs années, entre Laurent Gbagbo et la jeunesse ivoirienne, que les jeunes ont répondu à l’appel patriotique lancé par des leaders de la jeunesse dont Charles Blé à partir de septembre 2002 pour s’opposer à la perpétuation du “pacte colonial” en terre ivoirienne. En dépit de la crise née de la rébellion armée, la Côte d’Ivoire n’a pas sombré. Elle est restée debout par la volonté du président Laurent Gbagbo. Mais également par celle des vaillantes populations ivoiriennes, au nombre desquelles, les jeunes. Ce samedi matin, Gbagbo et les jeunes célébreront aussi 20 ans de complicité.

Didier Depry
didierdepri@yahoo.fr
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