Ça ressemblait à du théâtre. Oui, il y’avait du théâtre. Un acteur principal : Laurent Gbagbo, des adjuvants : Blé Goudé Charles, Konaté Navigué, Damana Pickas. Un public : des milliers des jeunes convoyés. La pièce, une histoire décousue avec tout de même un fond : un Président candidat à sa succession se rappelle subitement 9 ans après qu’il avait oublié de signer un contrat avec sa jeunesse. Riez sous cape, on est au théâtre.
Le candidat Laurent Gbagbo au stade municipal de Yopougon paraphant un « contrat » avec les jeunes de Côte d’Ivoire dans lequel en résumé il promet emplois et un système éducatif performant. Au journal télévisé de ce samedi 31 octobre 2009, l’image bien insolite est passée sur le petit écran. Il ne s’agit pas d’hallucinations mais d’un « acte historique (?) ». A la fin deux questions se pointent : Pour qui prend vraiment les Ivoiriens le leader de la mouvance présidentielle ? Pourquoi vouloir être ridicule ?
Comme on le dit trivialement à Abidjan : « on se connaît en détail dans ce pays ». Franchement que valent les engagements de Laurent Gbagbo ? Rien ! Rien ! Il aurait parlé seulement, on aurait crû à un Laurent Gbagbo nouveau. Mais les faits sont têtus.
A l’historien, les faits. Avec beaucoup d’humour, on comprend un peu mieux la misère de la jeunesse ivoirienne. C’est parce qu’il n’y avait pas de contrat signé entre elle et l’adversaire du général Guéï Robert à la présidentielle de 2000 qu’elle a été sacrifiée. Quant les pontes du régime se sont sucrés et se réfugient maintenant dans un luxe insolent.
Qui ne se souvient pas de cette promesse de l’opposant historique (?) « Avec seulement 10 milliards de FCFA, je résous les problèmes de l’université ». Neuf ans de pouvoir après l’attente continue. Aux planteurs de café-cacao, la même rengaine avait été servie : « je paierai le kilo de cacao à 3000 fcfa lorsque je serai au pouvoir ».
En 1990 avec la coordination de la gauche composée de USD de Zadi Zaourou, du PPS de Bamba Moriféré, du PIT de Francis Wodié, et le FPI de Laurent Gbagbo il avait été convenu de ne pas se présenter à la présidentielle tant que les conditions d’un scrutin crédible ne son t pas réunies. Mais à la grande surprise de ses alliés, Laurent Gbagbo a froissé et jeté cet engagement.
Dans le cadre du front républicain au moment d’aller discuter avec le régime de Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et le FPI se sont désolidarisés de Djéni Kobina et du Rdr.
Aux Ivoiriens, il avait promis de lutter contre la corruption. Malheureusement, il fait l’amer constat que sous son régime que la Côte d’Ivoire est dans le peloton des pays les corrompus de l’espace UEMOA. Son entourage respire la mal gouvernance et l’accès à l’administration est devenu payante. Tout se paie, même les déchets toxiques ou les déchets de la mort.
Depuis 2002 les différents accords paraphés ont connu des sorts divers. S’il ne renie pas ouvertement sa signature (Comme après les accords de Marcoussis en janvier 2003), il les torpille purement et simplement. De Pretoria à Ouagadougou, c’est le même scenario.
Le reniement est si fort chez le candidat de la mouvance présidentielle que le général Gueï Robert a introduit dans le jeu politique la métaphore du boulanger et de la farine.
Coulibaly Brahima
Le candidat Laurent Gbagbo au stade municipal de Yopougon paraphant un « contrat » avec les jeunes de Côte d’Ivoire dans lequel en résumé il promet emplois et un système éducatif performant. Au journal télévisé de ce samedi 31 octobre 2009, l’image bien insolite est passée sur le petit écran. Il ne s’agit pas d’hallucinations mais d’un « acte historique (?) ». A la fin deux questions se pointent : Pour qui prend vraiment les Ivoiriens le leader de la mouvance présidentielle ? Pourquoi vouloir être ridicule ?
Comme on le dit trivialement à Abidjan : « on se connaît en détail dans ce pays ». Franchement que valent les engagements de Laurent Gbagbo ? Rien ! Rien ! Il aurait parlé seulement, on aurait crû à un Laurent Gbagbo nouveau. Mais les faits sont têtus.
A l’historien, les faits. Avec beaucoup d’humour, on comprend un peu mieux la misère de la jeunesse ivoirienne. C’est parce qu’il n’y avait pas de contrat signé entre elle et l’adversaire du général Guéï Robert à la présidentielle de 2000 qu’elle a été sacrifiée. Quant les pontes du régime se sont sucrés et se réfugient maintenant dans un luxe insolent.
Qui ne se souvient pas de cette promesse de l’opposant historique (?) « Avec seulement 10 milliards de FCFA, je résous les problèmes de l’université ». Neuf ans de pouvoir après l’attente continue. Aux planteurs de café-cacao, la même rengaine avait été servie : « je paierai le kilo de cacao à 3000 fcfa lorsque je serai au pouvoir ».
En 1990 avec la coordination de la gauche composée de USD de Zadi Zaourou, du PPS de Bamba Moriféré, du PIT de Francis Wodié, et le FPI de Laurent Gbagbo il avait été convenu de ne pas se présenter à la présidentielle tant que les conditions d’un scrutin crédible ne son t pas réunies. Mais à la grande surprise de ses alliés, Laurent Gbagbo a froissé et jeté cet engagement.
Dans le cadre du front républicain au moment d’aller discuter avec le régime de Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et le FPI se sont désolidarisés de Djéni Kobina et du Rdr.
Aux Ivoiriens, il avait promis de lutter contre la corruption. Malheureusement, il fait l’amer constat que sous son régime que la Côte d’Ivoire est dans le peloton des pays les corrompus de l’espace UEMOA. Son entourage respire la mal gouvernance et l’accès à l’administration est devenu payante. Tout se paie, même les déchets toxiques ou les déchets de la mort.
Depuis 2002 les différents accords paraphés ont connu des sorts divers. S’il ne renie pas ouvertement sa signature (Comme après les accords de Marcoussis en janvier 2003), il les torpille purement et simplement. De Pretoria à Ouagadougou, c’est le même scenario.
Le reniement est si fort chez le candidat de la mouvance présidentielle que le général Gueï Robert a introduit dans le jeu politique la métaphore du boulanger et de la farine.
Coulibaly Brahima