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Politique Publié le lundi 2 novembre 2009 | Notre Voie

Laurent Gbagbo aux jeunes de Côte d’Ivoire : “Merci pour avoir maintenu le pays debout”

Chers amis jeunes, mesdames et messieurs, J’ai souhaité ardemment cette rencontre. Avant l’investiture qui va marquer le début officiel de la campagne, avant les joutes oratoires qui vont marquer la campagne, j’ai souhaité rencontrer la jeunesse de Côte d’Ivoire. Pourquoi cette rencontre ? Il y a 3 raisons. Premièrement, je voudrais saluer, honorer la promesse de saluer les luttes des jeunes dans la résistance avant d’entrer en campagne. En 2002, la Côte d’Ivoire a été attaquée. La jeunesse s’est levée spontanément et a dit non à la guerre. La jeunesse a envahi la place de la République à 2, 3, 4, 5 fois, puis le stade Félix Houphouet-Boigny pour dire sa désapprobation de la guerre. Cette jeunesse, je dois lui dire merci. Et c’est pourquoi j’ai souhaité que cette rencontre ait lieu avant même le début de la campagne proprement dite. Vous voyez, aujourd’hui, il y a deux groupes de candidats. Il y a ceux qui savent qu’il y a eu la guerre en Côte d’Ivoire et qui travaillent à ce que nous sortions de la guerre et ceux qui font comme s’il n’y a jamais eu de guerre ici, et ceux-là, ils parlent de la Côte d’Ivoire en disant : “oui, on n’a pas fait ceci. On n’a pas fait cela”. Alors qu’eux-mêmes et moi, en des circonstances pareilles, nous prenions deux directions diamétralement opposées. Pendant que moi, je revenais d’Europe pour la Côte d’Ivoire, la plus part d’entre eux partaient de la Côte d’Ivoire vers l’Europe. C’est peut-être pour cela qu’ils disent qu’il n’y a pas eu la guerre ici. Alors, allez leur dire qu’ici nous avons connu la guerre. Et, ici, la guerre a détruit l’économie cotonnière du Nord, l’économie cacaoyère de l’Ouest, les usines du Centre. La guerre a fait que les capitaux sont partis de la Côte d’Ivoire pour aller s’investir ailleurs; des usines ont fermé. Mais, eux, ils ne savent pas qu’on a eu la guerre, parce qu’ils étaient ailleurs. Donc je voulais saluer la lutte des jeunes dans la résistance. Vous avez résisté. Nous avons résisté ensemble. Merci, vous les jeunes, merci vous les jeunes, merci vous les jeunes ! Vous avez aidé la Côte d’Ivoire et la Côte d’Ivoire doit vous aider. La deuxième raison pour laquelle j’ai décidé cette rencontre, c’est parce que je veux entendre les attentes des jeunes. Je veux savoir ce que les jeunes veulent. C’est pourquoi on a fait parler les jeunes.

C’est pourquoi je vais signer avec vous un engagement tout à l’heure. Un engagement électoral vérifiable dont vous garderez les copies et que vous allez suivre, et pour lequel les jeunes pourront demander des comptes si cet engagement n’est pas tenu. Parce que c’est trop facile de parler et puis de disparaître après. Il nous faut signer tout à l’heure en fin de ce discours, un engagement avec les jeunes concernant des points précis et si, demain, ces points ne sont pas tenus, les jeunes pourront me demander des comptes. Troisièmement, il faut dire aux jeunes que nous avons été ensemble depuis longtemps, depuis toujours. On dit que c’est moi qui ai lutté pour la démocratie. Mais je n’aurais jamais pu lutter sans les jeunes. Toutes les manifestations, toutes les marches, tous les combats, tous les meetings ici et ailleurs, ce sont les jeunes qui les ont menés. En 1990, en 1992, ce sont les jeunes. En 2000, ce sont les jeunes. En 2002, en 2003, en 2004, ce sont encore les jeunes. Merci à vous ! La Côte d’Ivoire vous dit merci. Laurent Gbagbo vous dit merci. Continuez de rester debout, car l’avenir de la Côte d’Ivoire, c’est vous. Bientôt, chers amis, bientôt la Côte d’Ivoire, indépendante aura 50 ans. Le 7 août 2010, nous fêterons le cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Nous allons faire le bilan pour voir ce que nous avons fait. En 50 ans, qu’est-ce que nous avons fait pour le pays. Les jeunes ont tout fait pour que la Côte d’Ivoire soit indépendante aujourd’hui. Bernard Dadié a 94 ans. Mais, c’étaient les jeunes de 1949; c’est eux qui luttaient. C’est eux qui allaient en prison. Ils se sont battus, la Côte d’Ivoire a eu l’indépendance. Nous, quand nous étions jeunes, nous nous sommes battus pour que la Côte d’Ivoire ait le multipartisme et la démocratie. Vous les jeunes d’aujourd’hui, vous vous êtes battus pour que la Côte d’Ivoire ne connaisse pas la guerre, pour que l’Etat de Côte d’Ivoire fonctionne. Je voudrais dire à tous les Ivoiriens que notre priorité a été d’abord de faire en sorte que l’Etat de Côte D’Ivoire existe. Regardez la Somalie, on ne peut faire aucune politique pour aucun jeune parce qu’il n’y a pas d’Etat. Notre lutte a été d’abord de faire en sorte que les institutions de la République existent. C’est pourquoi les ennemis de la Côte d’Ivoire se sont battus contre la présidence de la République pour arracher les pouvoirs au président de la République et les donner à quelqu’un de non élu. Est-ce que ça c’est possible ? (Le public répond : Non!).

Nous ne l’avons pas accepté, ni à Marcoussis, ni à l’ONU, et personne ne peut changer notre constitution sans notre avis. Donc, il fallait préserver l’Etat. Nous avons préservé l’Etat et c’est parce que nous avons préservé l’Etat que nous avons signé l’Accord de Ouagadougou. Alors, aujourd’hui, il y a des gens qui se lèvent et s’attaquent à Soro Guillaume. On l’accuse d’être traître. Ah bon, il a trahi qui ? Moi, après l’Accord de Ouagadougou que j’ai signé avec Soro Guillaume, je lui ai proposé le poste de Premier ministre. Il a accepté. On avait un programme, c’est de ramener la paix et de faire les élections. Quelqu’un qui n’était même pas là, c’est toi qui te lèves pour dire que Soro est un traître ? Mais il a trahi qui ? Il était lié à eux par quel contrat ? Il faut qu’ils le disent. Soro Guillaume est un citoyen. C’est un jeune. C’est Soro Guillaume qui m’a présenté Charles Blé Goudé, Damana Pickas. Il a emprunté une voie à un moment donné ; il a vu que cette voie n’était pas bonne. Il fallait ramener la paix. Si quelqu’un dit qu’il a trahi, il faut qu’il vienne pour nous dire qui il a trahi et sur quel sujet il a trahi. Comme ça, on va savoir. Moi, il ne m’a pas trahi. Donc on attend que ces gens là viennent nous expliquer qui Soro a trahi et de quoi il les a trahis. Aujourd’hui, parler des jeunes en Côte d’Ivoire, c’est parler de la Côte d’Ivoire parce que 70 % de la population Ivoirienne sont jeunes. 70 % de la population Ivoirienne ont moins de 30 ans. Et si on ne réfléchit pas à la politique à mener pour ces jeunes-là on est perdus. Chers amis, j’ai écouté vos discours. J’ai écouté vos discours et je vais y répondre point par point.

D’abord, au niveau des jeunes qui sont à l’école parce qu’il y a des jeunes qui sont à l’école et il y a des jeunes qui ne sont pas à l’école. Pour les deux catégories de jeunes, il faut trouver des solutions. Pour les jeunes qui sont à l’école, le problème aujourd’hui avec la guerre, c’est que les enseignants ont fui la plupart des écoles et si on veut seulement considérer les écoles du primaire qui existent, il nous faut recruter 8000 enseignants. Nous allons le faire dès début janvier. Dés début janvier nous, allons vider tous les cafop et mettre les instituteurs dans les classes pour qu’on ait 8000 pour que toutes les écoles qui sont ouvertes aujourd’hui aient des maîtres. Mais ce n’est pas suffisant. Pour toutes les écoles, il nous faut créer des cantines scolaires. Les élèves qui ne mangent pas quittent l’école. Quand, dans un village, il n’y a pas de cantine scolaire, à la fin de l’année, il y a 50 % des élèves qui quittent l’école. Il nous faut fixer les élèves en multipliant les cantines scolaires, en les créant partout. Dans mon village à Mama, quand il n’y avait pas les cantines scolaires, il y avait 44 élèves au CP1; et quand on a mis la cantine scolaire, il y avait 74 élèves. On a été obligé de construire une 2ème école. Cette 2ème école attend sa cantine. Il faut que l’enfant qui entre au CPI ait au moins un repas par jour. C’est ce que nous allons faire. Sur les établissement du secondaire, c’est difficile; c’est difficile parce qu’on construit des collèges, on y envoie des professeurs, on y envoie des élèves. Mais les élèves n’étudient pas bien parce qu’ils n’ont même pas de tuteur. Vous prenez une fille à Ouragahio. Elle a eu l’entrée en 6ème. Vous l’envoyez à San Pedro. Mais elle va chercher quoi ?

Elle va chercher l’école ou bien un mari ? Parce que quand elle arrive à San Pedro, elle ne connaît personne. Elle est donc obligée d’aller de cour en cour pour chercher un logis. Et tous les hommes n’ont pas la moralité pour résister à l’attrait d’une jeune fille qui vient habiter chez eux. Oui, c’est pourquoi je prête une attention au jeune homme qui a demandé en votre nom qu’on refasse les internats. Nous allons discuter avec les conseils généraux et avec les communes pour voir si les conseils généraux ne vont pas prendre en charge la construction et le fonctionnement des internats. L’Etat prendra en charge la construction des écoles, des établissements scolaires et les conseils généraux prendront en charge le fonctionnement des internats. Nous allons y réfléchir. Il y, aussi les gens qui n’ont pas été à l’école, et ils sont nombreux, les jeunes qui n’ont pas été à l’école. Ou bien les jeunes qui ont été à l’école et qui n’ont pas été loin. Pour eux, nous allons créer le service civique pour qu’ils apprennent un métier. Mécaniciens, menuisiers, agriculteurs, etc. Mais les jeunes, regardez la Côte d’Ivoire. Il y en a qui vont à l’école qui ont la licence, qui ont le doctorat, qui ont l’agrégation. Mais il n’y a pas que ça sur la terre. Regardez la Côte d’Ivoire ! Sansan Kouao n’a pas le CEPE, mais il a plein d’argent.

Regardez Bléoué Aka! Bléoué Aka, il a 1000 hectares d’hévéa, 600 hectares de cacao, 400 hectares de café. Allez regarder! Il ne demande rien à personne, il n’emprunte rien à aucune banque. J’ai dit Sansan Kouao, Bléoué Aka, je dis Yao Fils Pascal, Brou Adou, Singoh Maniga. Il y a partout des gens qui s’enrichissent sans avoir été à l’ école. Alors nous allons construire des écoles pour que les jeunes sachent lire, écrire qu’ils sachent signer, qu’ils sachent parler avec les banques. Mais il n’y a pas que les diplômes qui donnent l’argent. Regardez Ouattara Zanga, président du conseil général de Ferkessédougou ! Il a un château à Pôgô. Je l’ai connu dans l’armée. Il n’est pas docteur, il n’est pas agrégé mais il a l’argent. Il faut qu’on travaille de telle sorte que les jeunes eux- mêmes puissent créer leurs emplois, puissent travailler. Pendant qu’on préparait ce meeting, vous avez découvert une photo que j’ai faite quand j’étais au CM2, sans chaussure; c’est pour vous montrer que je suis issu d’une famille pauvre. Et je suis fier que Magic System ait chanté le chant qu’il a chanté tout à l’heure. Aujourd’hui, nous ne sommes plus à l’époque où on vous demande qui est ton père. Qui sont tes parents? Quand nous étions jeunes, nous allions voir nos amis et puis à la porte on nous demande : “toi-là! Mais tu es de quelle famille? Je n’ai pas de famille, c’est moi-même. Je n’ai pas de famille, c’est moi-même ma famille.

Mais, aujourd’hui et d’après le chant de Magic System, on dit plus qui est ton père. ? On dit qui est ton fils. On dit voilà le papa de Gbagbo. On dit voilà le papa de Traoré. On dit voilà le papa de Drogba. Ça veut dire qu’il faut vous battre. Nous devons mettre à votre disposition les moyens pour vous battre. Nous allons créer le service civique. Il faudra y entrer. Nous avons créé le Fonds national de Solidarité. Ce fonds n’est pas très connu. Mais il faut que les jeunes sachent que c’est pour eux que nous faisons tout cela. Donc les jeunes gens, on peut être pauvre, on peut être misérable. Mais, demain, on peut arriver au sommet, si on a le courage. Mais beaucoup d’entre vous se découragent. Mais si tu pleures, tu pleureras toujours. Si tu pleures tu pleureras toujours. Donc, pour l’école, chers amis, nous allons faire une réforme en profondeur de l’Education nationale. Aujourd’hui, le CEPE, ça sert à quoi ? Si tu as le CEPE c’est que tu n’as pas encore commencé l’école. Quand nous étions petits, au moins avec le CEPE, tu pouvais devenir chauffeur. Mais, maintenant, tu ne peux pas devenir chauffeur avec le CEPE. Avec le CEPE, tu n’as rien. Je me propose de supprimer le CEPE, parce qu’il ne sert plus à rien. Je me propose de supprimer l’entrée en 6ème parce que c’est un goulot inutile d’étranglement. Nous allons donner une formation aux jeunes jusqu’à 16 ans. C’est-à-dire jusqu’après le BEPC. A partir de ce moment-là, les jeunes qui sont à l’école pourront choisir entre les filières d’enseignement professionnel et les filières d’enseignement général. J’ai vu là une pancarte des mécaniciens professionnels, des garagistes professionnels je vous salue au passage. Je vous salue au passage et en avant. Désormais, nous allons créer dix régions. Dans chacune des régions, il faudra une université.

Ce n’est pas une université qu’il faut, c’est 10 universités qu’il faut. Parce que les jeunes sont nombreux. Nous ne sommes plus 3 millions d’habitants, mais 20 millions d’habitants. Je vous promets que nous aurons 10 universités, une par région. Sinon les enfants qui ont leur BAC dans la région des Savanes, ils vont où ? Ils vont à l’école où ? Pour venir remplir Yopougon ? Pour venir remplir Abobo ? Pour venir remplir Koumassi sans savoir où aller à l’école? Non ! Ils vont avoir leur université à Korhogo. On aura une autre université à Odienné. Ensuite, ce dont les jeunes ont besoin, c’est de l’emploi. Nous allons faire un programme d’emploi assisté. C’est-à-dire que nous allons faire des contrats-plans avec des entrepreneurs. Celui qui embauche les jeunes, on lui retire un peu d’impôts, de telle sorte que nous comptions créer 830.000 emplois directs sur 5 ans. Soit 166.00 emplois par an. Nous allons le mettre en œuvre. Les jeunes, c’est ce que je veux faire pour vous. C’est ce que nous allons faire ensemble. Chers amis, nous sommes venus discuter entre nous. Je ne suis pas encore en campagne. Mais comme la campagne approche je voudrais dire deux mots sur des phrases qu’on entend ici et là. Il y a des candidats qui disent : “oui, il ne faudra pas vous laisser éliminer des listes électorales. Il faut résister”. Mais je voudrais leur répondre que ce n’est pas moi qui ai été chercher la SAGEM. C’est eux qui n’ont pas confiance en leur pays et qui sont allés absolument chercher une structure privée étrangère.

J’ai dit : “Il n’y a pas de problème”. La SAGEM a travaillé et la SAGEM dit qu’il y a 2.700.000 personnes qu’on ne trouve pas. On ne sait pas d’où ils sortent. J’ai appelé les gens de la SAGEM et les gens de la CEI. J’ai dit :“Bon ! Allez encore fouiller dedans. Utilisez d’autres méthodes et cherchez”. Ils ont trouvé 800 mille personnes. Maintenant il y a 1.911.000 personnes qu’on ne retrouve pas. Ce que la loi dit, c’est que maintenant, on doit afficher la liste électorale de ceux qui vont voter. Et puis ils nous disent : “Non, ne vous laissez pas éliminer”. Mais comment vont-ils se laisser éliminer? Celui qui n’est pas dessus, c’est qu’il y a quelque chose. C’est qu’il y a quelque chose. C’est qu’il y a problème. Même à Mama, dans mon village, il y a 150 qui ne sont pas sur la liste. Est-ce que moi, je crie. Est-ce que je dis aux gens de Mama de faire des bagarres ? A Zouan-Hounien, Il y a 60 % des gens qui ne sont pas sur la liste. Est-ce qu’on leur dit d’aller faire des bagarres? Il y en a qui font comme si c’est eux seuls qui savent faire des bagarres. Allez leur dire que le temps des bagarres est fini, et que, maintenant, c’est le temps des élections pour qu’on sache en Côte d’Ivoire qui est qui et qui pèse quoi. C’est tout ! Donc moi, je vous dis quand l’affichage va commencer, on aura un mois pour le contentieux. Allez tranquillement là où vous vous êtes fait enregistrer. Regardez si votre nom est sur la liste, et venez vous asseoir. Si votre nom n’y est pas, vous allez vous plaindre à la CEI. Et si vous avez votre récépissé et que vous avez raison, on vous ajoute sur la liste doucement, doucement, doucement, doucement.

La guerre est finie. Aujourd’hui, nous voulons aller aux élections pour voir qui va gouverner la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas le peine de faire comme s’il y en a qui sont prompts à faire la guerre. Nous, nous voulons la paix chez nous. Dans notre pays on veut la paix. Notre pays qui nous a vu naître, qui nous a vu grandir, on veut la paix ici. Il y a des gens dans toutes les régions qui ne se sont pas retrouvés sur la liste. Mais ils ont un mois pour vider le contentieux et les magistrats ont en plus 8 jours. C’est la première remarque que je voulais faire. La deuxième remarque que je voulais faire, c’est que cette guerre a laissé des profonds stigmates. Je suis heureux aujourd’hui de travailler avec Soro Guillaume la main dans la main et les élections vont avoir lieu. Il ne faut pas que les gens croient le contraire. On va allez aux élections pour voir qui est qui ici. Est-ce que vous êtes prêts? (Le public répond “Oui”). Il y en a qui disent qu’on n’a pas fait grand-chose pour eux. Il faut aller leur dire qu’on n’a pas fait grand-chose parce qu’il y avait la guerre. Je ne connais pas un pays où on fait quelque chose pendant la guerre. Pendant la guerre, on fait la guerre pour sortir de la guerre. Dieu merci, nous avons eu l’Accord de Ouagadougou; nous sommes sortis de là. Jeunes gens de Côte d’Ivoire, jeunes filles, je compte sur vous. Est-ce que vous êtes prêts pour les élections ? (Le public répond: “Oui”) Maintenant, je vais signer avec vos représentants l’engagement qui va me lier à la jeunesse. Après les élections, si vous m’élisez, il y a des choses que je dois faire. Ça va être dans l’engagement que je vais signer. Et si quelqu’un passe chez vous pour voir, dites lui que moi, j’ai un engagement. Est-ce que tu veux signer aussi un autre? Parce que venir parler et partir, c’est trop facile. Nous allons signer notre engagement.

Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse la jeunesse de la Côte d’Ivoire. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
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