Le chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession a lancé le 31 octobre, sa précampagne à Yopougon à travers une rencontre avec les jeunes. Outre les engagements pris au cours du meeting qu`il a animé, M. Gbagbo a estimé qu`il ne voyait pas de raisons de palabres concernant les pétitionnaires introuvables sur les fichiers historiques d`identification.
Samedi dernier à Yopougon, le candidat Laurent Gbagbo a fait une véritable démonstration de force, si on en juge par la logistique déployée et la mobilisation. C`est que, vêtu de son manteau de chef de l`Etat sortant, il tenait à marquer les esprits non seulement chez ses adversaires mais aussi chez les jeunes à qui le meeting de samedi était dédié. « J`ai souhaité ardemment rencontrer la jeunesse avant l`investiture qui va marquer le début officiel de ma campagne», a dit Laurent Gbagbo avant d`avancer les trois raison pour lesquelles il a tenu à rencontrer cette cible de la population. « Premièrement, je voudrais saluer les luttes des jeunes dans la résistance. La Jeunesse s`est levée spontanément et a dit ``Non`` à la guerre. La Jeunesse a envahi la Place de la République deux, trois, quatre, cinq fois ; puis le Stade Houphouët-Boigny, pour dire sa désapprobation pour la guerre. Cette Jeunesse, je dois lui dire merci. La deuxième raison pour laquelle j`ai souhaité cette rencontre, c`est parce que je veux entendre les attentes des jeunes ; je veux savoir ce que les jeunes veulent. Troisièmement, il faut dire aux jeunes que nous avons été ensemble depuis longtemps, depuis toujours. On dit que c`est moi qui ai lutté pour la démocratie. Mais je n`aurais pas réussi cela sans les jeunes. Toutes les manifestations, toutes les marches, tous les meetings ici et ailleurs, ce sont les jeunes qui les ont menés », s`est-il justifié non sans égratigner au passage ses adversaires. « Il y a deux groupes de Candidats. Il y a ceux qui savent qu`il y a eu la guerre en Côte d`Ivoire et qui travaillent à ce que nous en sortions et il y a ceux qui font comme s`il n`y a jamais eu de guerre. Ceux-là, ils parlent de la Côte d`Ivoire en disant : On n`a pas fait ceci, on n`a pas cela. Je ne connais pas un pays où on fait quelque chose pendant la guerre. Pendant la guerre, on fait la guerre pour sortir de la guerre. Pendant la guerre, on se bat pour sortir de la guerre. Eux-mêmes, en des circonstances pareilles, nous prenions deux directions diamétralement opposées. Pendant que moi, je revenais d`Europe pour la Côte d`Ivoire, la plupart d`entre eux, partaient de la Côte d`Ivoire », a asséné Laurent Gbagbo avant d`ajouter, au sujet du débat sur le processus électoral : « Il y a des candidats qui disent à leur militants qu`il ne faudrait pas qu`ils se laissent éliminer des listes électorales. Je voudrais leur dire que ce n`est pas moi qui ai été chercher la Sagem. Ce sont ceux qui n`ont pas confiance en leur pays qui sont allés chercher une structure privée étrangère. Maintenant, qu`on doit afficher la liste électorale de ceux qui vont voter, ils disent à leurs partisans de ne pas se laisser éliminer.
Celui qui n`est pas sur la liste, c`est qu`il y a quelque chose. Il y a en qui font comme si ce sont eux seuls qui savent faire des bagarres. Allez-leur dire que le temps des bagarres est fini. C`est le temps des élections, pour que l`on sache enfin en Côte d`Ivoire qui est qui », a-t-il poursuivi.
Ce que n`a pas démenti Charles Blé Goudé. Si on en croit le directeur de campagne de Laurent Gbagbo chargé de la jeunesse, « Il n`y a rien en face. Je vous avais dit que notre champion était aux vestiaires et que même dans les vestiaires, il faisait déjà 43%. Aujourd`hui, le champion est sorti pour venir faire un peu d`échauffement», avait-il martelé, arrachant quelques sourires à Laurent Gbagbo, «Il y a des gens dans toutes les régions qui ne se retrouveront pas sur les listes. On va donc afficher les listes. Chacun va aller la consulter et voir si son nom y est inscrit. Dans le cas contraire, ceux qui ne verront pas leur nom pourront aller se plaindre à la Cei avec leur récépissé et puis c`est fini », a recommandé le candidat de la mouvance présidentielle qui a soutenu que la présidentielle se tiendra malgré tout. Pour terminer, il a signé un contrat avec les jeunes à travers quatre de leurs représentants. « Parler des jeunes, c`est parler de la Côte d`Ivoire, parce que 70% de la population ivoirienne est jeune. Si on ne réfléchit pas à la politique à mener pour ces jeunes-là, on est perdu. C`est trop facile de parler et de disparaître après. Si les autres candidats viennent vous voir, obligez-les à signer eux aussi », a lancé Laurent Gbagbo avant de parapher le document contenant les engagements avec les jeunes et qui portent sur en des réformes du système éducatif et du marché de l`emploi.
Marc Dossa
Samedi dernier à Yopougon, le candidat Laurent Gbagbo a fait une véritable démonstration de force, si on en juge par la logistique déployée et la mobilisation. C`est que, vêtu de son manteau de chef de l`Etat sortant, il tenait à marquer les esprits non seulement chez ses adversaires mais aussi chez les jeunes à qui le meeting de samedi était dédié. « J`ai souhaité ardemment rencontrer la jeunesse avant l`investiture qui va marquer le début officiel de ma campagne», a dit Laurent Gbagbo avant d`avancer les trois raison pour lesquelles il a tenu à rencontrer cette cible de la population. « Premièrement, je voudrais saluer les luttes des jeunes dans la résistance. La Jeunesse s`est levée spontanément et a dit ``Non`` à la guerre. La Jeunesse a envahi la Place de la République deux, trois, quatre, cinq fois ; puis le Stade Houphouët-Boigny, pour dire sa désapprobation pour la guerre. Cette Jeunesse, je dois lui dire merci. La deuxième raison pour laquelle j`ai souhaité cette rencontre, c`est parce que je veux entendre les attentes des jeunes ; je veux savoir ce que les jeunes veulent. Troisièmement, il faut dire aux jeunes que nous avons été ensemble depuis longtemps, depuis toujours. On dit que c`est moi qui ai lutté pour la démocratie. Mais je n`aurais pas réussi cela sans les jeunes. Toutes les manifestations, toutes les marches, tous les meetings ici et ailleurs, ce sont les jeunes qui les ont menés », s`est-il justifié non sans égratigner au passage ses adversaires. « Il y a deux groupes de Candidats. Il y a ceux qui savent qu`il y a eu la guerre en Côte d`Ivoire et qui travaillent à ce que nous en sortions et il y a ceux qui font comme s`il n`y a jamais eu de guerre. Ceux-là, ils parlent de la Côte d`Ivoire en disant : On n`a pas fait ceci, on n`a pas cela. Je ne connais pas un pays où on fait quelque chose pendant la guerre. Pendant la guerre, on fait la guerre pour sortir de la guerre. Pendant la guerre, on se bat pour sortir de la guerre. Eux-mêmes, en des circonstances pareilles, nous prenions deux directions diamétralement opposées. Pendant que moi, je revenais d`Europe pour la Côte d`Ivoire, la plupart d`entre eux, partaient de la Côte d`Ivoire », a asséné Laurent Gbagbo avant d`ajouter, au sujet du débat sur le processus électoral : « Il y a des candidats qui disent à leur militants qu`il ne faudrait pas qu`ils se laissent éliminer des listes électorales. Je voudrais leur dire que ce n`est pas moi qui ai été chercher la Sagem. Ce sont ceux qui n`ont pas confiance en leur pays qui sont allés chercher une structure privée étrangère. Maintenant, qu`on doit afficher la liste électorale de ceux qui vont voter, ils disent à leurs partisans de ne pas se laisser éliminer.
Celui qui n`est pas sur la liste, c`est qu`il y a quelque chose. Il y a en qui font comme si ce sont eux seuls qui savent faire des bagarres. Allez-leur dire que le temps des bagarres est fini. C`est le temps des élections, pour que l`on sache enfin en Côte d`Ivoire qui est qui », a-t-il poursuivi.
Ce que n`a pas démenti Charles Blé Goudé. Si on en croit le directeur de campagne de Laurent Gbagbo chargé de la jeunesse, « Il n`y a rien en face. Je vous avais dit que notre champion était aux vestiaires et que même dans les vestiaires, il faisait déjà 43%. Aujourd`hui, le champion est sorti pour venir faire un peu d`échauffement», avait-il martelé, arrachant quelques sourires à Laurent Gbagbo, «Il y a des gens dans toutes les régions qui ne se retrouveront pas sur les listes. On va donc afficher les listes. Chacun va aller la consulter et voir si son nom y est inscrit. Dans le cas contraire, ceux qui ne verront pas leur nom pourront aller se plaindre à la Cei avec leur récépissé et puis c`est fini », a recommandé le candidat de la mouvance présidentielle qui a soutenu que la présidentielle se tiendra malgré tout. Pour terminer, il a signé un contrat avec les jeunes à travers quatre de leurs représentants. « Parler des jeunes, c`est parler de la Côte d`Ivoire, parce que 70% de la population ivoirienne est jeune. Si on ne réfléchit pas à la politique à mener pour ces jeunes-là, on est perdu. C`est trop facile de parler et de disparaître après. Si les autres candidats viennent vous voir, obligez-les à signer eux aussi », a lancé Laurent Gbagbo avant de parapher le document contenant les engagements avec les jeunes et qui portent sur en des réformes du système éducatif et du marché de l`emploi.
Marc Dossa
