M. Bictogo, est-ce que cela s’explique, la Côte d’Ivoire se trouve à l’épreuve de la production d’une liste électorale?
De mon point de vue le débat est d’ordre technique et les débats qui se sont développés ces derniers temps sur la liste provisoire sont nés de ce que la Commission électorale indépendante n’a pas pris ses responsabilités. Parce qu’il appartenait à la CEI d’abord de s’assurer que l’opérateur technique avait exploré toutes les voies et moyens avant de venir proposer et remettre la liste provisoire avec ces différents difficultés a l’exécutif c`est-à-dire au président de la république, au premier ministre et aussi aux partis politique. Parce que je ne suis même pas convaincu que la CEI est faite l’audit de l’authentification des fichiers qui ont servi aux croisements, quant on sait que jusqu’à maintenant la plupart de nos fichiers n’étaient numérisés et qu’il se posait un problème de fiabilité.
Comment cela pouvait se faire M. Bictogo est ce que vous pouvez expliquer un peu?
A la vérité on était à la recherche de fraudeurs qui bénéficieraient de la qualité d’ivoirien, dès lors que le croisement avec le fichier étranger a permis de déceler ceux qui ont participé à ces fraudes, on du expliquer une liste unique. Donc pour moi, il est bon que la Sagem et l’INS aille plus loin dans leurs recherches pour que techniquement on constate les limites de la technique et qu’ensuite on affiche une seule et unique liste mais avant même le retrait de la carte d’électeur et de la carte d’identité, chacun de nous doit s’assurer s’il est sur la liste ou pas, si on n’est sur la liste ou pas, on doit s’en remettre à la commission électorale locale, c’est ce que disent les textes c’est ce que dit le code, je ne comprends pas aujourd’hui ce débat qui se fait autour de la liste provisoire.
Mais les un million neuf cent qui reste, ce n’est pas rien, il va falloir comme l’aviez dit tantôt pousser encore, donc il y a du travail? Tout à fait, ce que nous savons, il y en a qui ont oublié de signé les formulaires, il ya des fautes d’orthographe, des photos mal présenté, que la CEI puisse expliquer aux ivoiriens le manque de recours, parce que là encore il ya une certaine opacité. Pour l’heure, il s’agit de réclamations. C’est qu’une telle méthode ne peut retarder les élections.
C’est pour cela que tout le monde aujourd’hui est divisé sur la date du 29 Novembre. Alors vous quelle est la lecture que vous faite?
Ceux qui tiennent et le RDR en fait parti que les élections aient lieu le 29 novembre, ce n’est pas forcement qu’ils veulent occulter les problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais disons avant qu’on nous annonce une nouvelle date, il faut qu’on puisse nous dire d’abord que les problèmes identifiés ont pour solution tel mode opératoire et que de ce mode opératoire nous arrivions à des solutions définitives à telle date , et qu’après avoir fait cette évaluation on puisse nous dire nous qu’on vous propose telle date pour la présidentielle. Mais ce que nous craignons aujourd’hui c’est que de report en report qu’on vienne nous dire aujourd’hui que les élections ne peuvent pas avoir lieu le 29 novembre sans d’abord pouvoir nous proposer une date fiable et sans qu’on puisse nous assurer que la date à venir sera respectée. J’avais proposé à son temps une réunion extraordinaire du cadre permanent de concertation.
Donc il s’impose alors CPC?
De mon point de vue le CPC s’impose si nous voulons donner de la crédibilité à l’accord de Ouagadougou, à nos procédures et au processus électoral. Si nous voulons donner de la crédibilité à ceux qui gouvernent et à ceux qui participent au CPC, il faut demander à la CEI de nous dire d’abord où est ce que nous en sommes et que de son évaluation qu’elle fasse des propositions qui vont être discutées. Pour moi l’accord de Ouagadougou survivra, mais l’accord de survivra sur l’objectivité de la présentation de l’évaluation que va nous faire la CEI qui plus que jamais doit prendre ces responsabilités pour apaiser les ivoiriens.
Est-ce que le 29 novembre est tenable?
Je peux affirmer qu’au regard des manquements et des tâches à venir qui doivent permettre l’organisation des élections que le 29 novembre est hypothéqué, mais il y a la possibilité de tenir les élections en 2009. Je reste convaincu que si la CEI se donne les moyens et que si la CEI à partir d’une évaluation rigoureuse règle le problème de la liste provisoire nous pouvons aller aux élections dans l’année 2009. Il serait bon pour la Côte d’ivoire que les élections se tiennent en 2009 pour donner un bon signal aux investisseurs mais surtout pour libérer les Ivoiriens et les sortir de cette situation d’opacité quant à l’avenir. Chaque Ivoirien aujourd’hui ne peut pas se définir par rapport à l’avenir parce que nous sommes tous dans l’attente des élections. Il faut donc qu’on en sorte et que cette volonté soit partagée.
Source : onuci.fm
De mon point de vue le débat est d’ordre technique et les débats qui se sont développés ces derniers temps sur la liste provisoire sont nés de ce que la Commission électorale indépendante n’a pas pris ses responsabilités. Parce qu’il appartenait à la CEI d’abord de s’assurer que l’opérateur technique avait exploré toutes les voies et moyens avant de venir proposer et remettre la liste provisoire avec ces différents difficultés a l’exécutif c`est-à-dire au président de la république, au premier ministre et aussi aux partis politique. Parce que je ne suis même pas convaincu que la CEI est faite l’audit de l’authentification des fichiers qui ont servi aux croisements, quant on sait que jusqu’à maintenant la plupart de nos fichiers n’étaient numérisés et qu’il se posait un problème de fiabilité.
Comment cela pouvait se faire M. Bictogo est ce que vous pouvez expliquer un peu?
A la vérité on était à la recherche de fraudeurs qui bénéficieraient de la qualité d’ivoirien, dès lors que le croisement avec le fichier étranger a permis de déceler ceux qui ont participé à ces fraudes, on du expliquer une liste unique. Donc pour moi, il est bon que la Sagem et l’INS aille plus loin dans leurs recherches pour que techniquement on constate les limites de la technique et qu’ensuite on affiche une seule et unique liste mais avant même le retrait de la carte d’électeur et de la carte d’identité, chacun de nous doit s’assurer s’il est sur la liste ou pas, si on n’est sur la liste ou pas, on doit s’en remettre à la commission électorale locale, c’est ce que disent les textes c’est ce que dit le code, je ne comprends pas aujourd’hui ce débat qui se fait autour de la liste provisoire.
Mais les un million neuf cent qui reste, ce n’est pas rien, il va falloir comme l’aviez dit tantôt pousser encore, donc il y a du travail? Tout à fait, ce que nous savons, il y en a qui ont oublié de signé les formulaires, il ya des fautes d’orthographe, des photos mal présenté, que la CEI puisse expliquer aux ivoiriens le manque de recours, parce que là encore il ya une certaine opacité. Pour l’heure, il s’agit de réclamations. C’est qu’une telle méthode ne peut retarder les élections.
C’est pour cela que tout le monde aujourd’hui est divisé sur la date du 29 Novembre. Alors vous quelle est la lecture que vous faite?
Ceux qui tiennent et le RDR en fait parti que les élections aient lieu le 29 novembre, ce n’est pas forcement qu’ils veulent occulter les problèmes auxquels nous sommes confrontés, mais disons avant qu’on nous annonce une nouvelle date, il faut qu’on puisse nous dire d’abord que les problèmes identifiés ont pour solution tel mode opératoire et que de ce mode opératoire nous arrivions à des solutions définitives à telle date , et qu’après avoir fait cette évaluation on puisse nous dire nous qu’on vous propose telle date pour la présidentielle. Mais ce que nous craignons aujourd’hui c’est que de report en report qu’on vienne nous dire aujourd’hui que les élections ne peuvent pas avoir lieu le 29 novembre sans d’abord pouvoir nous proposer une date fiable et sans qu’on puisse nous assurer que la date à venir sera respectée. J’avais proposé à son temps une réunion extraordinaire du cadre permanent de concertation.
Donc il s’impose alors CPC?
De mon point de vue le CPC s’impose si nous voulons donner de la crédibilité à l’accord de Ouagadougou, à nos procédures et au processus électoral. Si nous voulons donner de la crédibilité à ceux qui gouvernent et à ceux qui participent au CPC, il faut demander à la CEI de nous dire d’abord où est ce que nous en sommes et que de son évaluation qu’elle fasse des propositions qui vont être discutées. Pour moi l’accord de Ouagadougou survivra, mais l’accord de survivra sur l’objectivité de la présentation de l’évaluation que va nous faire la CEI qui plus que jamais doit prendre ces responsabilités pour apaiser les ivoiriens.
Est-ce que le 29 novembre est tenable?
Je peux affirmer qu’au regard des manquements et des tâches à venir qui doivent permettre l’organisation des élections que le 29 novembre est hypothéqué, mais il y a la possibilité de tenir les élections en 2009. Je reste convaincu que si la CEI se donne les moyens et que si la CEI à partir d’une évaluation rigoureuse règle le problème de la liste provisoire nous pouvons aller aux élections dans l’année 2009. Il serait bon pour la Côte d’ivoire que les élections se tiennent en 2009 pour donner un bon signal aux investisseurs mais surtout pour libérer les Ivoiriens et les sortir de cette situation d’opacité quant à l’avenir. Chaque Ivoirien aujourd’hui ne peut pas se définir par rapport à l’avenir parce que nous sommes tous dans l’attente des élections. Il faut donc qu’on en sorte et que cette volonté soit partagée.
Source : onuci.fm