Dans une interview sur le site www.aucoeurdeselecteurs-ci.net, le directeur général de l`Economie, Kouassy Oussou, fait des révélations sur la gestion calamiteuse du PDCI-RDA.
“Quand le président Gbagbo arrivait au pouvoir en 2000, l`ensemble des partenaires, notamment le FMI, la BAD, l`UE avait rompu avec la Côte d`Ivoire. Le pays était isolé. La rupture avec les bailleurs de fonds était la résultante de la mauvaise gestion et de la mauvaise gouvernance qui ont caractérisé la gestion de l`époque. C`est cette équipe qui a gâché d`un trait tout l`héritage de l`époque faste. Sans compter la manne de la dévaluation». C`est en ces termes que le directeur général de l`Economie, M. Kouassy Oussou, a décrié la gestion de la Côte d`Ivoire sous Aimé Henri Konan Bédié entre 1993 et 1999. Dans une interview accordée au site internet www.aucoeurdeselectuers-ci.net, Kouassy Oussou accuse le PDCI d`être à l`origine de tous les maux que la Côte d`Ivoire connaît aujourd`hui. «Ce n`est pas le régime actuel qui a contracté la dette. Au début des années 1970, on avait même une dette qui ne dépassait pas 100 milliards de F CFA. Elle est montée à plus de 2400 milliards de F CFA en 1993, puis à 8468 milliards de F CFA en 1996, soit 136 % du PIB. C`est la conséquence des choix hasardeux des années 1980. Ce qu`il faut retenir c`est que le président Laurent Gbagbo n`était pas là en ce moment. Aujourd`hui, grâce à ses efforts, le stock de la dette extérieure a été ramené à 6257 milliards en 2008», a-t-il expliqué avant d`ajouter que ce n`est pas la Refondation mais plutôt ceux qui ont commandité la rébellion qui ont appauvri les Ivoiriens. «Sinon, poursuit-il, les 10 000 milliards FCFA que la Côte d`Ivoire a aujourd`hui, s`il n`y avait pas la guerre, le niveau de vie des Ivoiriens serait considérablement amélioré». Pour l`élection présidentielle à venir, le DG de l`Economie estime que le programme de Laurent Gbagbo et du FPI est le meilleur. «Je suis convaincu qu`on a le meilleur programme Nous pensons que Laurent Gbagbo est porteur d`idées qui ont maturé avec le peuple. Les Ivoiriens doivent donc lui donner un autre mandat pour lui permettre de mettre en application son programme de société qui profitera à coup sûr à toutes les couches de la population», a souligné Kouassy Oussou. Pour lui, le fait que les indicateurs économiques ne soient pas au rouge est la preuve que le régime FPI gère bien le pays. Kouassy Oussou a même indiqué qu`après les années 2002 et 2003, la Côte d`Ivoire s`est relevée progressivement avec un taux de croissance à plus de 2% en 2008 et 3,8% en 2009. Mieux, le directeur général de l`Economie a ajouté que, pour 2010, le taux pourrait atteindre 4%.
Cyrille Djedjed
“Quand le président Gbagbo arrivait au pouvoir en 2000, l`ensemble des partenaires, notamment le FMI, la BAD, l`UE avait rompu avec la Côte d`Ivoire. Le pays était isolé. La rupture avec les bailleurs de fonds était la résultante de la mauvaise gestion et de la mauvaise gouvernance qui ont caractérisé la gestion de l`époque. C`est cette équipe qui a gâché d`un trait tout l`héritage de l`époque faste. Sans compter la manne de la dévaluation». C`est en ces termes que le directeur général de l`Economie, M. Kouassy Oussou, a décrié la gestion de la Côte d`Ivoire sous Aimé Henri Konan Bédié entre 1993 et 1999. Dans une interview accordée au site internet www.aucoeurdeselectuers-ci.net, Kouassy Oussou accuse le PDCI d`être à l`origine de tous les maux que la Côte d`Ivoire connaît aujourd`hui. «Ce n`est pas le régime actuel qui a contracté la dette. Au début des années 1970, on avait même une dette qui ne dépassait pas 100 milliards de F CFA. Elle est montée à plus de 2400 milliards de F CFA en 1993, puis à 8468 milliards de F CFA en 1996, soit 136 % du PIB. C`est la conséquence des choix hasardeux des années 1980. Ce qu`il faut retenir c`est que le président Laurent Gbagbo n`était pas là en ce moment. Aujourd`hui, grâce à ses efforts, le stock de la dette extérieure a été ramené à 6257 milliards en 2008», a-t-il expliqué avant d`ajouter que ce n`est pas la Refondation mais plutôt ceux qui ont commandité la rébellion qui ont appauvri les Ivoiriens. «Sinon, poursuit-il, les 10 000 milliards FCFA que la Côte d`Ivoire a aujourd`hui, s`il n`y avait pas la guerre, le niveau de vie des Ivoiriens serait considérablement amélioré». Pour l`élection présidentielle à venir, le DG de l`Economie estime que le programme de Laurent Gbagbo et du FPI est le meilleur. «Je suis convaincu qu`on a le meilleur programme Nous pensons que Laurent Gbagbo est porteur d`idées qui ont maturé avec le peuple. Les Ivoiriens doivent donc lui donner un autre mandat pour lui permettre de mettre en application son programme de société qui profitera à coup sûr à toutes les couches de la population», a souligné Kouassy Oussou. Pour lui, le fait que les indicateurs économiques ne soient pas au rouge est la preuve que le régime FPI gère bien le pays. Kouassy Oussou a même indiqué qu`après les années 2002 et 2003, la Côte d`Ivoire s`est relevée progressivement avec un taux de croissance à plus de 2% en 2008 et 3,8% en 2009. Mieux, le directeur général de l`Economie a ajouté que, pour 2010, le taux pourrait atteindre 4%.
Cyrille Djedjed
