Représentants élus et coutumiers;
Militantes et Militants;
Chers compatriotes de Sinémantiali,
21 Août 1999, 3 novembre 2009. Cela fait plus de dix longues années que nous ne nous sommes pas retrouvés pour évoquer ensemble l'avenir de notre pays. Durant cette période, vos problèmes ont été aussi nombreux que pénibles suite aux crises successives que vit la Côte d'Ivoire depuis décembre1999. Je sais qu'elle a été marquée par des événements douloureux dont tous, hommes, femmes, jeunes, cadres, vous avez énormément souffert.
Malgré les vicissitudes de la vie de crise vécue ici dans toute son acuité, je constate avec émotion que les courageuses populations de Sinémantiali ont gardé intacts leur fidélité et leur attachement à notre parti et à ma personne.
Je suis donc venu à Sinémantiali, accompagné de mon épouse et d'une délégation de la haute direction de notre parti, le PDCI-RDA, pour partager vos peines et pour vous exprimer notre compassion.
Devant une si grande démonstration de fidélité et d'amitié, je n'ai pas de mots suffisamment forts pour exprimer et traduire convenablement les sentiments qui m'habitent. Je voudrais donc très simplement, mais de tout cœur, vous dire merci ! Merci infiniment!
Félicitations donc à toutes nos militantes et à tous nos militants pour votre mobilisation exemplaire. Félicitations pour avoir résisté aux mensonges, aux tentatives d'achat de conscience, à la manipulation, à la désinformation et aux intoxications.
Je salue les autorités politiques, administratives, militaires, coutumières et religieuses pour leur présence si distinguée qui nous honore.
Chers frères et sœurs de Sinémantiali, comme je le disais déjà ici, en août 1999, c'est surtout l'ami et frère qui vous rend visite et qui vient vous soutenir dans l'adversité et les difficultés qui vous accablent depuis dix ans. Oui! 10 ans de souffrances, dix ans d'actes inhumains subis. Dix ans perdus pour le développement, le progrès, la modernisation et le bien-être des populations de Sinémantiali.
Dès lors, mon message est celui de l'amitié et de la fraternité que nous devons, au nom de la paix et de la réconciliation nationale, promouvoir dans nos régions, nos villes et villages. La communauté nationale à laquelle nous appartenons fait de nous les fils d'un même peuple, les champions d'une même cause, la cause de la paix, la cause de la liberté, la cause du progrès pour tous dans la justice, le travail et la solidarité. C'est au nom de cette fraternité que le POCI-RDA s'attache toujours, par-delà les divisions et oppositions artificielles, à plaider et à prôner le rassemblment et l'union de toutes les forces vives de notre pays pour la seule bataille qui vaille la peine d'être menée, la bataille pour le développement économique et social.
Dans cette perspective, je vous exhorte à ne pas vous laisser divertir par les nouveaux Houphouëtistes " mange-mil" et au double langage, qui ont vendu leur âme pour de l'argent, des insatiables qui n'hésitent pas à se faire les complices de ceux qui ont juré d'effacer l'ère d' Houphouët-Boigny.
Vouloir effacer l'ère d' Houphouët-Boigny, c'est choisir de détruire la Côte d'Ivoire de la prospérité, la Côte d'Ivoire qui, au nom d'un " social hardi ", s'est consacrée à développer une politique dynamique d'incitation, d'assistance, d'encadrement, d'appui et de soutien aux paysans et qui a fait de l'agriculture, le socle de l'essor spectaculaire de notre pays.
Comment peut-on être Houphouëtiste et soutenir celui qui rejette la politique d'union et de rassemblement prônée par Houphouët-Boigny? Comment peut-on être Houphouëtiste et se détourner de l'exigence d'unité nationale en acceptant qu'il puisse exister une Côte d'Ivoire utile opposable à une Côte d'Ivoire inutile? Comment, enfin, peut-on être Houphouëtiste et cautionner une politique de haine qui privilégie la guerre, la violence, la misère et la clochardisation des populations?
En vérité, pour le FPI, faire la politique signifie être contre Houphouët-Boigny et le PDCIRDA! C'est-à-dire non seulement abandonner toute politique de développement et de progrès social, mais encore organiser l'éradication des acquis jusqu'à l'effacement du souvenir de l'œuvre accomplie. Il s'agit donc de laisser se dégrader nos routes, de laisser mourir l'école ivoirienne, de paralyser nos universités, hypothéquer l'éducation et la formation de notre jeunesse, transformer nos hôpitaux et nos centres de santé en mouroirs. Bref, il faut détruire notre économie et notre agriculture et abandonner le monde paysan.
Tel est le projet de société de la refondation ! Et le FPI nous en a donné la preuve. Les résultats sont là, massifs et douloureusement palpables. Le taux de mortalité dans nos hôpitaux a atteint des sommets inimaginables.
Chers frères et sœurs, militants du PDCI-RDA,
Voici donc les cendres et les ruines de l'ère d'Houphouët-Boigny sur lesquelles nos nouveaux Houphouëtistes œuvrent en bons parricides patentés et en mercenaires sans état d'âme, pour installer leur nouveau maître !
Non! Houphouët et l'Houphouëtisme ne mourront jamais! Non! Le PDCI-RDA ne mourra pas! Le peuple du PDCI-RDA ne peut accepter de disparaître de cette terre de vos ancêtres. Le PDCI-RDA a beaucoup donné à Sinémantiali.
Mon second message se veut encore aujourd'hui comme hier un message d'espoir.
Souvenez-vous des réalisations de mon gouvernement à Sinémantiali, à Péguékaha et à Ouollo: aménagement de la voirie, achat de matériel de collecte d'ordures ménagères, extension du réseau d'éclairage public, réalisation de travaux d'adduction d'eau potable, électrification villageoise. A cela s'ajoutent le complexe agro-industriel de Sinémantiali, l'unité de transformation des fruits et légumes et l'introduction de nouvelles cultures vivrières et légumières.
Tous ces investissements ont donné à votre cité un visage de modernité qui honore sa population. Mais aujourd'hui, tout est à l'arrêt et à l'abandon.
Il nous faut donc relever le défi du redressement et de la reconstruction nationale en redonnant à l'économie régionale les chances d'une dynamique nouvelle qui impulse à nouveau le progrès pour tous et le bonheur pour chacun.
Nous vous invitons, dès lors, à vous mobiliser massivement pour ce renouveau.
Rendez-vous nombreux aux urnes pour voter pour le candidat du PDCI-RDA, pour Henri KONAN BEDIE, le candidat de l'expérience et de l'espérance! Je compte sur vous, sur votre sagesse et sur votre fidélité.
Vive Sinémantiali, Vive le PDCI-RDA Vive la Côte d'Ivoire!
Henri Konan BEDIE
Militantes et Militants;
Chers compatriotes de Sinémantiali,
21 Août 1999, 3 novembre 2009. Cela fait plus de dix longues années que nous ne nous sommes pas retrouvés pour évoquer ensemble l'avenir de notre pays. Durant cette période, vos problèmes ont été aussi nombreux que pénibles suite aux crises successives que vit la Côte d'Ivoire depuis décembre1999. Je sais qu'elle a été marquée par des événements douloureux dont tous, hommes, femmes, jeunes, cadres, vous avez énormément souffert.
Malgré les vicissitudes de la vie de crise vécue ici dans toute son acuité, je constate avec émotion que les courageuses populations de Sinémantiali ont gardé intacts leur fidélité et leur attachement à notre parti et à ma personne.
Je suis donc venu à Sinémantiali, accompagné de mon épouse et d'une délégation de la haute direction de notre parti, le PDCI-RDA, pour partager vos peines et pour vous exprimer notre compassion.
Devant une si grande démonstration de fidélité et d'amitié, je n'ai pas de mots suffisamment forts pour exprimer et traduire convenablement les sentiments qui m'habitent. Je voudrais donc très simplement, mais de tout cœur, vous dire merci ! Merci infiniment!
Félicitations donc à toutes nos militantes et à tous nos militants pour votre mobilisation exemplaire. Félicitations pour avoir résisté aux mensonges, aux tentatives d'achat de conscience, à la manipulation, à la désinformation et aux intoxications.
Je salue les autorités politiques, administratives, militaires, coutumières et religieuses pour leur présence si distinguée qui nous honore.
Chers frères et sœurs de Sinémantiali, comme je le disais déjà ici, en août 1999, c'est surtout l'ami et frère qui vous rend visite et qui vient vous soutenir dans l'adversité et les difficultés qui vous accablent depuis dix ans. Oui! 10 ans de souffrances, dix ans d'actes inhumains subis. Dix ans perdus pour le développement, le progrès, la modernisation et le bien-être des populations de Sinémantiali.
Dès lors, mon message est celui de l'amitié et de la fraternité que nous devons, au nom de la paix et de la réconciliation nationale, promouvoir dans nos régions, nos villes et villages. La communauté nationale à laquelle nous appartenons fait de nous les fils d'un même peuple, les champions d'une même cause, la cause de la paix, la cause de la liberté, la cause du progrès pour tous dans la justice, le travail et la solidarité. C'est au nom de cette fraternité que le POCI-RDA s'attache toujours, par-delà les divisions et oppositions artificielles, à plaider et à prôner le rassemblment et l'union de toutes les forces vives de notre pays pour la seule bataille qui vaille la peine d'être menée, la bataille pour le développement économique et social.
Dans cette perspective, je vous exhorte à ne pas vous laisser divertir par les nouveaux Houphouëtistes " mange-mil" et au double langage, qui ont vendu leur âme pour de l'argent, des insatiables qui n'hésitent pas à se faire les complices de ceux qui ont juré d'effacer l'ère d' Houphouët-Boigny.
Vouloir effacer l'ère d' Houphouët-Boigny, c'est choisir de détruire la Côte d'Ivoire de la prospérité, la Côte d'Ivoire qui, au nom d'un " social hardi ", s'est consacrée à développer une politique dynamique d'incitation, d'assistance, d'encadrement, d'appui et de soutien aux paysans et qui a fait de l'agriculture, le socle de l'essor spectaculaire de notre pays.
Comment peut-on être Houphouëtiste et soutenir celui qui rejette la politique d'union et de rassemblement prônée par Houphouët-Boigny? Comment peut-on être Houphouëtiste et se détourner de l'exigence d'unité nationale en acceptant qu'il puisse exister une Côte d'Ivoire utile opposable à une Côte d'Ivoire inutile? Comment, enfin, peut-on être Houphouëtiste et cautionner une politique de haine qui privilégie la guerre, la violence, la misère et la clochardisation des populations?
En vérité, pour le FPI, faire la politique signifie être contre Houphouët-Boigny et le PDCIRDA! C'est-à-dire non seulement abandonner toute politique de développement et de progrès social, mais encore organiser l'éradication des acquis jusqu'à l'effacement du souvenir de l'œuvre accomplie. Il s'agit donc de laisser se dégrader nos routes, de laisser mourir l'école ivoirienne, de paralyser nos universités, hypothéquer l'éducation et la formation de notre jeunesse, transformer nos hôpitaux et nos centres de santé en mouroirs. Bref, il faut détruire notre économie et notre agriculture et abandonner le monde paysan.
Tel est le projet de société de la refondation ! Et le FPI nous en a donné la preuve. Les résultats sont là, massifs et douloureusement palpables. Le taux de mortalité dans nos hôpitaux a atteint des sommets inimaginables.
Chers frères et sœurs, militants du PDCI-RDA,
Voici donc les cendres et les ruines de l'ère d'Houphouët-Boigny sur lesquelles nos nouveaux Houphouëtistes œuvrent en bons parricides patentés et en mercenaires sans état d'âme, pour installer leur nouveau maître !
Non! Houphouët et l'Houphouëtisme ne mourront jamais! Non! Le PDCI-RDA ne mourra pas! Le peuple du PDCI-RDA ne peut accepter de disparaître de cette terre de vos ancêtres. Le PDCI-RDA a beaucoup donné à Sinémantiali.
Mon second message se veut encore aujourd'hui comme hier un message d'espoir.
Souvenez-vous des réalisations de mon gouvernement à Sinémantiali, à Péguékaha et à Ouollo: aménagement de la voirie, achat de matériel de collecte d'ordures ménagères, extension du réseau d'éclairage public, réalisation de travaux d'adduction d'eau potable, électrification villageoise. A cela s'ajoutent le complexe agro-industriel de Sinémantiali, l'unité de transformation des fruits et légumes et l'introduction de nouvelles cultures vivrières et légumières.
Tous ces investissements ont donné à votre cité un visage de modernité qui honore sa population. Mais aujourd'hui, tout est à l'arrêt et à l'abandon.
Il nous faut donc relever le défi du redressement et de la reconstruction nationale en redonnant à l'économie régionale les chances d'une dynamique nouvelle qui impulse à nouveau le progrès pour tous et le bonheur pour chacun.
Nous vous invitons, dès lors, à vous mobiliser massivement pour ce renouveau.
Rendez-vous nombreux aux urnes pour voter pour le candidat du PDCI-RDA, pour Henri KONAN BEDIE, le candidat de l'expérience et de l'espérance! Je compte sur vous, sur votre sagesse et sur votre fidélité.
Vive Sinémantiali, Vive le PDCI-RDA Vive la Côte d'Ivoire!
Henri Konan BEDIE
