Pendant trois jours, du 27 au 29 octobre dernier, les acteurs de la filière fruitière de Côte d’Ivoire, réunis au sein de l’organisation centrale des producteurs exportateurs d’ananas et de bananes (Ocab) ont réfléchi, à Grand-Bassam, aux moyens de relancer leurs activités. Au terme des travaux qui se sont déroulés en atelier, en commission et validés en plénière, plusieurs résolutions ont été prises dont les plus pertinentes sont : la création d’une structure centrale unique de commercialisation de leurs produits ; le regroupement des petits planteurs sur des blocs de cultures en ce qui concerne les producteurs d’ananas; ainsi que la restructuration de l’appareil de production de la mangue, par la création de structures de petits planteurs, l’identification des planteurs et la cartographie des vergers.
En plus de ces mesures techniques, le président de l’Ocab, M. Michel Gnui, a sollicité, au nom de son organisation, un soutien plus accru de l’Etat. «Dans ce combat économique, nous avons besoin de l’Etat et des partenaires au développement pour nous accompagner, par des actions urgentes et vigoureuses, sur le chemin difficile de la relance», a-t-il déclaré dans son discours de clôture du symposium.
Ce soutien demandé porte notamment sur l’accès des fruits des pays africains au marché européen. Le gouvernement, à travers le ministère de l’Agriculture, a souligné la pertinence des résultats des travaux de ce symposium, et précisé que les propositions qui ont sanctionné ces trois jours de réflexion «cadrent avec la politique actuelle du gouvernement». Il a assuré l’Ocab de son soutien. L’engouement suscité par ces travaux augure, en tout cas, d’un nouveau départ pour cette filière sinistrée.
David Ya
En plus de ces mesures techniques, le président de l’Ocab, M. Michel Gnui, a sollicité, au nom de son organisation, un soutien plus accru de l’Etat. «Dans ce combat économique, nous avons besoin de l’Etat et des partenaires au développement pour nous accompagner, par des actions urgentes et vigoureuses, sur le chemin difficile de la relance», a-t-il déclaré dans son discours de clôture du symposium.
Ce soutien demandé porte notamment sur l’accès des fruits des pays africains au marché européen. Le gouvernement, à travers le ministère de l’Agriculture, a souligné la pertinence des résultats des travaux de ce symposium, et précisé que les propositions qui ont sanctionné ces trois jours de réflexion «cadrent avec la politique actuelle du gouvernement». Il a assuré l’Ocab de son soutien. L’engouement suscité par ces travaux augure, en tout cas, d’un nouveau départ pour cette filière sinistrée.
David Ya