Le Pca de la Mugef-ci s'est expliqué face à la presse hier mercredi, suite à ses relations conflictuelles avec le Syndicat des Pharmaciens privés.
Le Président du Conseil d'Administration (Pca) de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (Mugef-ci), M. Joseph Hollande N’Da, a tenu un point de presse hier mardi, dans un hôtel de la place sis au Plateau, pour donner sa part de vérité, afin d'éclairer l'opinion publique sur la perturbation des relations entre sa structure et les organisations professionnelles des pharmaciens d'une part, et les tentatives d'exploitation de cette situation selon le Pca, à des fins malveillantes d'autres part. Face donc à cette situation que le Pca Joseph Hollande N'da a qualifiée de gravissime aux conséquences dommageables, la Mugef-ci, a-t-il soutenu, tout en déplorant l'absence d'un service minimum de la part de ses partenaires, s'est donné les moyens de prendre en charge les mutualistes porteurs de bons de mutuelle relatifs à des traitements d'affections chroniques ou à des cas d'urgence avérée. Pour remédier à cette situation de crise profonde, le ministre de la Santé publique et de l'Hygiène, Dr Allah Kouadio Rémi, a lancé un appel le 5 octobre 2009, pour inviter les Pharmaciens à exécuter les termes de la convention en vigueur qui les lie à la Mugef-ci. Le Pca a expliqué que, le médiateur (le ministre de la Santé) a obtenu quelques jours après son appel, que dès le 8 octobre 2009, la Mugef-ci, suspende son nouveau processus d'agrément et que le Syndicat national des pharmaciens privés de Côte d'Ivoire, lève son mot d'ordre de rejet de bons de la Mugef-ci. En dépit de l'accord donné au médiateur, les pharmaciens ont refusé de signer le communiqué conjoint préparé à cet effet et ont mis en exécution, leur plan de perturbation à partir donc du 1er octobre 2009. Quant à la Mugef-ci, elle a accepté que les 25 articles de son projet de convention soient passés en revue dans le cadre de la concertation qui s'est déroulée du 30 au 29 octobre 2009. Le Pca Joseph Hollande N’Da a notifié que, la convention en cours ne souffre d'aucune contestation et que le projet de la nouvelle convention n'entrera en vigueur qu'en 2010 en outre, la Mugef-ci est à jour de tous ses règlements. Quant aux principaux griefs formulés par les pharmaciens contre le nouveau processus d'agrément de la Mugef-ci, ils sont au nombre de six. Il s'agit du recours à la procédure d'appel d'offres avec paiement de la somme de 100 mille Fcfa, la concession d'une remise de 5 % sur le montant des prestations facturées par le Pharmacien, le maintien du caractère individuel de la convention, la réalisation d'un objectif d'au moins 30 % de substitution de médicaments par le pharmacien, le maintien de la procédure de vérification de la bonne exécution des bons de mutuelle, le maintien du délai de règlement à 45 jours fin de mois de dépôt des factures. A ces griefs, la Mugef-ci a tenu à donner sa position. Concernant le premier point, il s'agit pour la Mugef-ci, d'un droit à la participation à un appel d'offre comme cela se fait dans de nombreuses entreprises privées ou publiques de la place. Pour la sélection de leurs fournisseurs. Au deuxième grief, la Mugef-ci a opposé un refus total. Le principe de vouloir contracter avec la Mugef-ci pour le compte de l'ensemble des pharmaciens privés de Côte d'Ivoire n'est pas passé. Concernant le troisième point, la Mugef-ci souhaite tout simplement bénéficier de la réciprocité de la pratique qui consiste à percevoir des remises de la part des grossistes. Quant au quatrième point, le Pca a soutenu que, la Mugef-ci veut affirmer son engagement à contribuer à la politique de santé publique prônée depuis 1994 par l'Etat de Côte d'Ivoire. Le cinquième point a été expliqué par le Pca comme étant la volonté de sa structure à mieux s'assurer de la bonne exécution des bons de la mutuelle par les pharmaciens. Le point six concerne le délai de règlement des factures. Le Syndicat des pharmaciens veut ramener ce délai à 30 jours qui est la fin du mois. Alors que depuis toujours a précisé Joseph Hollande N’Da, le délai a été fixé à 45 jours.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com
Le Président du Conseil d'Administration (Pca) de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (Mugef-ci), M. Joseph Hollande N’Da, a tenu un point de presse hier mardi, dans un hôtel de la place sis au Plateau, pour donner sa part de vérité, afin d'éclairer l'opinion publique sur la perturbation des relations entre sa structure et les organisations professionnelles des pharmaciens d'une part, et les tentatives d'exploitation de cette situation selon le Pca, à des fins malveillantes d'autres part. Face donc à cette situation que le Pca Joseph Hollande N'da a qualifiée de gravissime aux conséquences dommageables, la Mugef-ci, a-t-il soutenu, tout en déplorant l'absence d'un service minimum de la part de ses partenaires, s'est donné les moyens de prendre en charge les mutualistes porteurs de bons de mutuelle relatifs à des traitements d'affections chroniques ou à des cas d'urgence avérée. Pour remédier à cette situation de crise profonde, le ministre de la Santé publique et de l'Hygiène, Dr Allah Kouadio Rémi, a lancé un appel le 5 octobre 2009, pour inviter les Pharmaciens à exécuter les termes de la convention en vigueur qui les lie à la Mugef-ci. Le Pca a expliqué que, le médiateur (le ministre de la Santé) a obtenu quelques jours après son appel, que dès le 8 octobre 2009, la Mugef-ci, suspende son nouveau processus d'agrément et que le Syndicat national des pharmaciens privés de Côte d'Ivoire, lève son mot d'ordre de rejet de bons de la Mugef-ci. En dépit de l'accord donné au médiateur, les pharmaciens ont refusé de signer le communiqué conjoint préparé à cet effet et ont mis en exécution, leur plan de perturbation à partir donc du 1er octobre 2009. Quant à la Mugef-ci, elle a accepté que les 25 articles de son projet de convention soient passés en revue dans le cadre de la concertation qui s'est déroulée du 30 au 29 octobre 2009. Le Pca Joseph Hollande N’Da a notifié que, la convention en cours ne souffre d'aucune contestation et que le projet de la nouvelle convention n'entrera en vigueur qu'en 2010 en outre, la Mugef-ci est à jour de tous ses règlements. Quant aux principaux griefs formulés par les pharmaciens contre le nouveau processus d'agrément de la Mugef-ci, ils sont au nombre de six. Il s'agit du recours à la procédure d'appel d'offres avec paiement de la somme de 100 mille Fcfa, la concession d'une remise de 5 % sur le montant des prestations facturées par le Pharmacien, le maintien du caractère individuel de la convention, la réalisation d'un objectif d'au moins 30 % de substitution de médicaments par le pharmacien, le maintien de la procédure de vérification de la bonne exécution des bons de mutuelle, le maintien du délai de règlement à 45 jours fin de mois de dépôt des factures. A ces griefs, la Mugef-ci a tenu à donner sa position. Concernant le premier point, il s'agit pour la Mugef-ci, d'un droit à la participation à un appel d'offre comme cela se fait dans de nombreuses entreprises privées ou publiques de la place. Pour la sélection de leurs fournisseurs. Au deuxième grief, la Mugef-ci a opposé un refus total. Le principe de vouloir contracter avec la Mugef-ci pour le compte de l'ensemble des pharmaciens privés de Côte d'Ivoire n'est pas passé. Concernant le troisième point, la Mugef-ci souhaite tout simplement bénéficier de la réciprocité de la pratique qui consiste à percevoir des remises de la part des grossistes. Quant au quatrième point, le Pca a soutenu que, la Mugef-ci veut affirmer son engagement à contribuer à la politique de santé publique prônée depuis 1994 par l'Etat de Côte d'Ivoire. Le cinquième point a été expliqué par le Pca comme étant la volonté de sa structure à mieux s'assurer de la bonne exécution des bons de la mutuelle par les pharmaciens. Le point six concerne le délai de règlement des factures. Le Syndicat des pharmaciens veut ramener ce délai à 30 jours qui est la fin du mois. Alors que depuis toujours a précisé Joseph Hollande N’Da, le délai a été fixé à 45 jours.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com