Si l’on n’y prend garde, la mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (MUGEF-CI), risque de sombrer dans le précipice les mois à venir. Depuis l’arrivée du PCA M. Joseph N’Da Holland, c’est un euphémisme de dire que la MUGEF-CI est en état de putrefaçon avancée. Les crises se suivent et se ressemblent au sein de cette structure qui faisait naguère la fierté des fonctionnaires de Côte d’Ivoire. C’est le cas, notamment, du récent conflit qui a opposé la MUGEF-CI à la Polyclinique de l’indénié (Abidjan). Cette structure, selon nos sources, a arrêté, il y a peu, les prestations en faveur des mutualistes détenteurs du produit, « Ivoir santé » à cause des retards de paiement de la MUGEF-CI. Pour justifier ces retards, le PCA a brandi l’argument de non reversement des précomptes par le trésor ivoirien. Curieusement, lorsque la situation s’est régularisée et que la MUGEF-CI pouvait enfin s’acquitter de sa dette, des sources proches de ladite mutuelle indiquent que le PCA Holland N’Da aurait exigé et obtenu de la direction générale de la Polyclinique, le paiement de 10% de cette facture. Mais, des treize (13) millions de F CFA ainsi encaissées, certains agents de la MUGEF-CI qui ont requis l’anonymat ont indiqué que seulement quatre (4) millions de F CFA ont atterri dans les caisses de leur entreprise. Selon eux donc, le président Holland N’Da, M. Borba et Kablan se seraient partagés les neuf (9) autres millions à l’insu du Conseil d’administration. A la MUGEF-CI, il se susurre d’ailleurs que c’est pour éviter que le pot aux roses soit découvert que le PCA a manœuvré pour se séparer du DG. Car celui-ci, à les en croire, était viscéralement opposé à une telle méthode. Cependant, pour jeter l’anathème et le discrédit sur M. Adon, l’on a fait croire que le DG aurait occasionné une prétendue rupture de stickers. Et que cette situation aurait aussi entraîner des morts au sein des mutualistes. A la vérité, il n’en rien ! Car, l’ex DG a été contraint à la démission puisqu’étant devenu un empêcheur de tourner en rond. Hier, un employé de la MUGEF-CI exerçant dans le service lié à la gestion des stickers nous a révélé la vérité sur cette affaire qui nous a étrangement édifié. Selon lui, lorsque l’ex-DG a été informé par ce service d’une probable rupture, il a fait diligence pour parer à toute éventualité. Il a donc signé, séance tenante, le chèque à remettre à la structure qui livre ces stickers. Au même moment, celui que d’aucuns ont baptisé « monsieur 10% » aurait selon les agents, exigé ce paiement avant d’apposer la sienne. De sorte que, le chèque n’ayant pu être donné à temps, cela a entraîné une rupture de stock d’un jour, sans pour autant entraîner des pertes en vies humaines.
Adon victime de son honnêteté
En réalité, c’est le PCA qui a refusé de contresigner le chèque à temps qui est responsable de cette situation et non l’ex-DG. Mais, en dépit de cela, il a suscité des mouvements au sein des différents syndicats pour exiger le départ de son ex collaborateur. Qui, dans cette affaire, avait pourtant réussi à trouver un palliatif avant l’arrivée des stickers. L’ex-DG, sur ce dossier, a donc été victime de son honnêteté en refusant de tremper dans les magouilles de M. Holland Joseph N’Da. Que ne fera t-on pas dans ce pays pour vouer aux gémonies, les compétences nationales. Nos enquêtes se poursuivent.
Michel Ziki
Adon victime de son honnêteté
En réalité, c’est le PCA qui a refusé de contresigner le chèque à temps qui est responsable de cette situation et non l’ex-DG. Mais, en dépit de cela, il a suscité des mouvements au sein des différents syndicats pour exiger le départ de son ex collaborateur. Qui, dans cette affaire, avait pourtant réussi à trouver un palliatif avant l’arrivée des stickers. L’ex-DG, sur ce dossier, a donc été victime de son honnêteté en refusant de tremper dans les magouilles de M. Holland Joseph N’Da. Que ne fera t-on pas dans ce pays pour vouer aux gémonies, les compétences nationales. Nos enquêtes se poursuivent.
Michel Ziki