Holland N`da Joseph, président du conseil d`administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l`Etat, dit sa part de vérité sur la crise qui oppose les pharmaciens à sa structure.
Holland N`da Joseph, président du conseil d`administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l`Etat (Mugef-Ci), a donné sa version sur la entre les pharmaciens et la mutuelle, hier, au Plateau. « Dans nos rapports avec nos partenaires médicaux, il faut noter que les pharmaciens sont nos enfants gâtés. (…) Alors que tous les autres fournisseurs sont réglés en 60 jours, les pharmaciens le sont en 45 jours depuis 36 ans. (…) », a-t-il indiqué. Mais la Mugef-ci a finalement cédé sur le paiement des 100.000 Fcfa de l`appel d`offres : « Nous décidons de la suppression des 100.000 Fcfa à l`appel d`offres ». A en croire le responsable des mutualistes, l`appel d`offres est justifié par le nombre croissant des demandes d`agrément. L`objectif de 30% de substitution du médicament par an s`explique selon le conférencier par la paupérisation des fonctionnaires. Il assure que le contrôle d`exécution des bons n`est pas nouveau. Les mutualistes veulent profiter des remises dont bénéficient les pharmaciens auprès des grossistes. Holland N`da rassure que la convention en cours ne souffre d`aucune contestation. « La nouvelle convention entre en vigueur en 2010. Par souci de transparence, nous avons donné la primeur des innovations aux pharmaciens. Alors que le processus se déroulait normalement avec 120 dossiers déjà retirés, ils remettent en cause la procédure et ordonnent aux pharmacies agréées de refuser les bons de la Mugef-CI », s`est-il indigné. Le premier vice-président de la mutuelle, Gnamien Messou, est revenu sur le caractère individuel de la convention. « En tant que structure privée, nous ne sommes pas obligés de travailler avec tout le monde. C`est un label que d`être agréé par la Mugef-CI. Nous voulons travailler avec ceux qui peuvent se passer de nos paiements pendant 3 mois », fait-il observer. Les mutualistes informent qu`ils ont fait des concessions après la médiation du ministre de la Santé, Allah Kouadio Remi. Les conclusions seront connues dans une semaine. A cet effet, une rencontre est prévue autour du médiateur. Les principaux griefs des pharmaciens concernent le recours à la procédure d`appel d`offres avec paiement de la somme de 100.000 Fcfa. Ils rejettent aussi le maintien du caractère individuel de la convention. Les pharmaciens ne sont pas pour la concession d`une remise de 5% sur le montant des prestations facturées. Selon eux, le contrôle des 30% de substitution du médicament par an est une atteinte à leur dignité. Ils refusent la procédure de vérification de la bonne exécution des bons de mutuelle. Pour eux, le paiement doit s`effectuer après 30 jours.
N.D
Holland N`da Joseph, président du conseil d`administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l`Etat (Mugef-Ci), a donné sa version sur la entre les pharmaciens et la mutuelle, hier, au Plateau. « Dans nos rapports avec nos partenaires médicaux, il faut noter que les pharmaciens sont nos enfants gâtés. (…) Alors que tous les autres fournisseurs sont réglés en 60 jours, les pharmaciens le sont en 45 jours depuis 36 ans. (…) », a-t-il indiqué. Mais la Mugef-ci a finalement cédé sur le paiement des 100.000 Fcfa de l`appel d`offres : « Nous décidons de la suppression des 100.000 Fcfa à l`appel d`offres ». A en croire le responsable des mutualistes, l`appel d`offres est justifié par le nombre croissant des demandes d`agrément. L`objectif de 30% de substitution du médicament par an s`explique selon le conférencier par la paupérisation des fonctionnaires. Il assure que le contrôle d`exécution des bons n`est pas nouveau. Les mutualistes veulent profiter des remises dont bénéficient les pharmaciens auprès des grossistes. Holland N`da rassure que la convention en cours ne souffre d`aucune contestation. « La nouvelle convention entre en vigueur en 2010. Par souci de transparence, nous avons donné la primeur des innovations aux pharmaciens. Alors que le processus se déroulait normalement avec 120 dossiers déjà retirés, ils remettent en cause la procédure et ordonnent aux pharmacies agréées de refuser les bons de la Mugef-CI », s`est-il indigné. Le premier vice-président de la mutuelle, Gnamien Messou, est revenu sur le caractère individuel de la convention. « En tant que structure privée, nous ne sommes pas obligés de travailler avec tout le monde. C`est un label que d`être agréé par la Mugef-CI. Nous voulons travailler avec ceux qui peuvent se passer de nos paiements pendant 3 mois », fait-il observer. Les mutualistes informent qu`ils ont fait des concessions après la médiation du ministre de la Santé, Allah Kouadio Remi. Les conclusions seront connues dans une semaine. A cet effet, une rencontre est prévue autour du médiateur. Les principaux griefs des pharmaciens concernent le recours à la procédure d`appel d`offres avec paiement de la somme de 100.000 Fcfa. Ils rejettent aussi le maintien du caractère individuel de la convention. Les pharmaciens ne sont pas pour la concession d`une remise de 5% sur le montant des prestations facturées. Selon eux, le contrôle des 30% de substitution du médicament par an est une atteinte à leur dignité. Ils refusent la procédure de vérification de la bonne exécution des bons de mutuelle. Pour eux, le paiement doit s`effectuer après 30 jours.
N.D