Président, le fonds d'aide aux transporteurs est prêt, comment va se faire la gestion?
Nous ne voulons pas que le fonds soit encore remis à une structure ou à un syndicat comme cela a été le cas pour le milliard de Fcfa que Bédié nous a remis quand il était président de la République. Nous voulons que l'Etat demande des comptes à ces personnes qui ont géré ce fonds et qui n'ont pas rendu compte. Sinon, que ce milliard soit remis aux transporteurs et ajouté au nouveau fonds qui est décaissé afin de permettre aux transporteurs d'avoir des véhicules et de travailler. Il est important que ces personnes puissent rendent compte avant de venir siéger à un autre comité de gestion. Parce que nous voyons qu'ils s'activent déjà alors qu'ils ne sont pas à l'origine du décaissement de ce nouveau fonds. La Cngrci et les syndicats des transporteurs ont fait un arrêt de travail en juin 2008 pour protester contre la hausse du carburant. Au sortir d'une négociation nous avons demandé que notre parc automobile soit renouvelé. Voilà d'où est parti le fonds. Il faut faire confiance à ceux qui sont représentatifs et qui n'ont pas d'antécédent financier. On ne doit pas permettre que gens qui ont détourné les biens des transporteurs viennent faire la même chose.
Comment ce milliard sera-t-il utilisé ?
C'est un fonds de garantie, il n'est pas partageable. Le décret d'application en matière d'exploitation est commis au ministre du transport qui a déjà préparé les arrêtés d'application sur nos propositions et des concertations que nous avons eu avec lui. Le comité de gestion sera comme un comité de crédit, où les gens vont postuler avec des conditions à remplir. Si vous voulez par exemple un car qui coûte 100 millions de Fcfa, au lieu d'aller voir des banques, le comité peut statuer sur votre cas, à condition que vous soyez sûrs de rembourser. Ce fonds permettra en outre le renouvellement du parc automobile et la construction des gares routières, pourquoi pas les infirmeries puisque nous n'en avons pas.
Vous avez une rencontre aujourd'hui avec le ministre du Transport sur la question…
Ce sera aujourd'hui ou demain. Nous allons pour que le ministre nous donne la mouture finale de ce dossier qui est passé en Conseil de ministre.
Propos recueillis par Raphaël Tanoh
Nous ne voulons pas que le fonds soit encore remis à une structure ou à un syndicat comme cela a été le cas pour le milliard de Fcfa que Bédié nous a remis quand il était président de la République. Nous voulons que l'Etat demande des comptes à ces personnes qui ont géré ce fonds et qui n'ont pas rendu compte. Sinon, que ce milliard soit remis aux transporteurs et ajouté au nouveau fonds qui est décaissé afin de permettre aux transporteurs d'avoir des véhicules et de travailler. Il est important que ces personnes puissent rendent compte avant de venir siéger à un autre comité de gestion. Parce que nous voyons qu'ils s'activent déjà alors qu'ils ne sont pas à l'origine du décaissement de ce nouveau fonds. La Cngrci et les syndicats des transporteurs ont fait un arrêt de travail en juin 2008 pour protester contre la hausse du carburant. Au sortir d'une négociation nous avons demandé que notre parc automobile soit renouvelé. Voilà d'où est parti le fonds. Il faut faire confiance à ceux qui sont représentatifs et qui n'ont pas d'antécédent financier. On ne doit pas permettre que gens qui ont détourné les biens des transporteurs viennent faire la même chose.
Comment ce milliard sera-t-il utilisé ?
C'est un fonds de garantie, il n'est pas partageable. Le décret d'application en matière d'exploitation est commis au ministre du transport qui a déjà préparé les arrêtés d'application sur nos propositions et des concertations que nous avons eu avec lui. Le comité de gestion sera comme un comité de crédit, où les gens vont postuler avec des conditions à remplir. Si vous voulez par exemple un car qui coûte 100 millions de Fcfa, au lieu d'aller voir des banques, le comité peut statuer sur votre cas, à condition que vous soyez sûrs de rembourser. Ce fonds permettra en outre le renouvellement du parc automobile et la construction des gares routières, pourquoi pas les infirmeries puisque nous n'en avons pas.
Vous avez une rencontre aujourd'hui avec le ministre du Transport sur la question…
Ce sera aujourd'hui ou demain. Nous allons pour que le ministre nous donne la mouture finale de ce dossier qui est passé en Conseil de ministre.
Propos recueillis par Raphaël Tanoh