Sur 1300.000 tonnes de riz, la Côte d' Ivoire n'en produit grosso modo que 800.000 tonnes. En somme, le riz est la denrée la plus consommée en Côte d'Ivoire. La production nationale n'est pas capable de nourrir les ivoiriens. D'où l'importation du riz. L'administration du commerce dans le domaine spécifique a pour mission de s'assurer que le riz qui est vendu ne doit pas contenir d'autres impuretés qui les rendent impropres à la consommation. Malheureusement, aujourd'hui, les services du ministère du commerce annoncent en Côte d'Ivoire, du riz contenant du plomb, même si cette grande quantité n'a pu être écoulée sur le marché. Comment en est-on arrivé à cette situation ? "Il n'y a pas très longtemps, un de nos opérateurs économiques a importé du riz de très grande quantité en provenance d'un pays de l'Amérique Latine. Ce riz est arrivé sans étiquetage, sans date de péremption. Ce riz ne porte aucune indication. L'opérateur économique nous demandait une autorisation en vue de la commercialisation de ce riz (peut-être sachant que nous sachions ce qu'il avait importé). La responsabilité du ministère du commerce est grande. J'ai vite ordonné à l'administration du ministère du commerce, notamment du service qui s'occupe du contrôle de la qualité de procéder aux analyses nécessaires et de me dire si ce riz pouvait être mis sur le marché. Parce que quand vous bloquez de très grandes quantités de riz, on passe par les journaux pour dire que le riz va manquer sur le marché. Aucun gouvernement ne peut accepter une pénurie, parce que ça peut entrainer des émeutes. Je voudrais rassurer les ivoiriens que ce n'est pas le ministre du commerce qui prendra cette responsabilité de refuser de mettre sur le marché un riz de bonne qualité. Nous avons donc procédé aux analyses et malheureusement, les premiers résultats démontrent que ce riz là contient du plomb.
J'ai donc demandé que deux autres laboratoires puissent donc procéder à l'analyse de ce riz afin de pouvoir me prononcer. J'en parle aujourd'hui parce que l'opérateur économique, alors que j'étais en mission en Chine avec le Premier Ministre, est arrivé au ministère du commerce, menacer mes collaborateurs, en leur disant je vous donne quelques jours. Si vous ne libérez pas mon riz, je ferai sortir la population. L'occasion m'est donnée de dire à cet opérateur économique que nous attendons qu'il fasse sortir la population. Je n'accepterai de mettre ce riz sur le marché que lors que je serai convaincu que la qualité de ce riz là est propre et qu'il ne représente aucun danger pour la population. Nous sommes là pour faire en sorte qu'il n'y a pas de contamination de la population en Côte d'Ivoire ", a rassuré le Ministre Youssouf Soumahoro.
E.N
J'ai donc demandé que deux autres laboratoires puissent donc procéder à l'analyse de ce riz afin de pouvoir me prononcer. J'en parle aujourd'hui parce que l'opérateur économique, alors que j'étais en mission en Chine avec le Premier Ministre, est arrivé au ministère du commerce, menacer mes collaborateurs, en leur disant je vous donne quelques jours. Si vous ne libérez pas mon riz, je ferai sortir la population. L'occasion m'est donnée de dire à cet opérateur économique que nous attendons qu'il fasse sortir la population. Je n'accepterai de mettre ce riz sur le marché que lors que je serai convaincu que la qualité de ce riz là est propre et qu'il ne représente aucun danger pour la population. Nous sommes là pour faire en sorte qu'il n'y a pas de contamination de la population en Côte d'Ivoire ", a rassuré le Ministre Youssouf Soumahoro.
E.N