Réunis au sein de la FNPACI (Fédération Nationale des Producteurs d’Anacardes de Côte d’Ivoire), les acteurs du secteur cajou se sont retrouvés le lundi 2 Novembre 2009 à la salle de la Mairie d’Adjamé en assemblée générale ordinaire pour réfléchir sur la destinée de la filière. Venus dans l’intention de plancher sur le bilan des activités 2008 et les perspectives d’avenir de la filière cajou afin de trouver des solutions idoines aux problèmes qui minent leur secteur, plusieurs délégations de producteurs d’Odienné, Tengrela, Korhogo, Dabakala, Mankono, Séguéla et Bondoukou ont saisi l’occasion pour revendiquer le retour de l’ex-PCA Aboulaye Trouré. Selon Koné Salifou, Secrétaire général de la FNPACI, depuis la révocation de M. Aboulaye Touré de son poste de président de l’inter cajou, le prix de l’anacarde a baissé. « Depuis quelque temps, le prix de l’anacarde a commencé à chuter. Les paysans n’arrivent plus à écouler le stock de leurs produits », a-t-il décrié. Poursuivant, il a souligné que ces dernières années, la noix de cajou est achetée à 25 FCFA ou 50 FCFA le kg bord champ par rapport à l’ancien prix qui était fixé à 150FCFA bord-champ. Avant d’ajouter qu’aujourd’hui, sur 19 régions, il n’y a que 11 qui produisent l’anacarde. A l’en croire, cette production est estimée à 750 000 ha qui sont exploités en Côte d’Ivoire. Or la Côte d’Ivoire est 1er producteur africain de cajou et 4ème sur le plan mondial. « Jusqu’en septembre 2009, sur 91,638 milliards FCFA les paysans n’ont obtenu que 44 milliards de FCFA », a-t-il déploré. A sa suite, Traoré Issouf , président de la FNPACI a été bref dans son exposé. Pour lui , la solution à leur problème réside dans le retour de M. Aboulaye Touré à la tête de l’Inter cajou. Son point de vue a eu l’approbation de tous les producteurs présents à cette assemblée générale.
AK
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