Après le dépôt de candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle et la mise en place de son équipe de campagne, les populations du département de Bangolo ont célébré ces événements et investi le terrain de la campagne. Leur député, Edouard Zéréhoué, en parle dans cet entretien.
Honorable, quel sens donnez-vous à la manifestation organisée à Bangolo, le 24 octobre dernier ?
Cette cérémonie est une suite agréable de l'annonce officielle du dépôt de candidature du Président de la République le vendredi 16 octobre 2009 auprès de la Commission électorale indépendante (Cci). A Bangolo, l'événement a provoqué une explosion de joie. Et les populations ont souhaité exprimer cette joie au cours d'une cérémonie plus solennelle. C'est cette cérémonie que nous, Ddc, avec toutes les structures de campagne du Président de la République dans le département, sommes venus encadrer.
Que s'est-il passé concrètement au cours de cette cérémonie ?
Nous avons saisi cette opportunité pour présenter l'Equipe de campagne du candidat Laurent Gbagbo, c'est-à-dire les Dlc, Des, Gase, etc. composés de tout le monde, je veux dire de tous les partis politiques, mouvements de soutien, personnalités autres que le Fpi.
La feuille de route de ces directeurs de campagne s'accompagne-t-elle de moyens de réussir leur mission ou bien le parti compte sur l'engagement simple du militant ?
Il y a eu la remise de moyens de mobilité (des motos) au Dlc, c'est-à-dire en réalité aux Des (Sections en général) des 9 sous-préfectures que compte le département de Bangolo. On donne les motos aux Des, parce que ce sont les Des qui sont les vrais acteurs, en contact quotidien avec les populations. Ces personnes ont donc besoin de ces moyens pour vite répercuter les instructions et les informations sur le terrain. Nous en avons profité pour remercier et rendre hommage au Chef de l'Etat pour tout ce qu'il fait pour Bangolo en lui octroyant 20 communes et 9 sous-préfectures. La population a célébré son mérite et exprimé sa reconnaissance pour sa vision politique grâce à laquelle l'Accord politique de Ouagadougou a permis l'arrêt des tueries massives d'innocentes personnes et de paisibles paysans. Grâce à l'Apo, aujourd'hui, on avance. Pas au galop, mais on avance quand même sûrement vers des élections propres qui doivent nous apporter une paix définitive. Cette cérémonie est également une mise en route, le début de la mission des acteurs de la campagne de notre candidat à Bangolo. Elle se renouvellera souvent pour maintenir la flamme de la campagne.
Au cours de cette cérémonie, vous n'avez pas traité du problème de la liste électorale ?
Nous avons demandé aux populations de se tenir prêtes à consulter les listes électorales dès qu'elles seront affichées. Et voir les éventuelles erreurs sur ces listes. Et c'est d'ailleurs pour cela que les 10 motos ont été données. C'est un don du Dg du port autonome d'Abidjan, Marcel Gossio. Et donc, ces motos devraient servir à aller dans toutes les localités pour le contrôle des listings électoraux.
Vous n'avez pas remarqué d'anomalies dans la répartition des listes sur votre territoire.
Pour le moment non. Puisque c'est maintenant que les listes nous parviennent. Il y a déjà des anomalies sur le Cd qu'on nous a remis. Sur lequel, ne figure que l'ancienne sous-préfecture centrale de Bangolo. Nous n'avons pas encore les Cd concernant les 3 autres anciennes sous-préfectures. Je rappelle qu'aujourd'hui, il y a 9 sous-préfectures, contre 4 auparavant. C'est déjà une anomalie. Mais nous pensons que rien n'est encore fini. Ils sont en train de tout compiler. Nous allons reprendre contact avec le responsable locale de la Cei pour voir ce qui se passe.
On ne vous a pas encore promis de façon formelle que cela sera corrigé ?
De toutes les façons, cela va être fait. En dehors de ça, nous avons lancé des messages. Je demande aux cadres et aux populations de s'unir autour du candidat Laurent Gbagbo. A qui, nous avons demandé de se présenter à cette élection. Il faut veiller aux contrôles des listings dès leurs affichages. Pour qu'un vote massif, le moment venu, soit exprimé en faveur du président Gbagbo. C'est Bangolo, toute tendance confondue, qui parle de vote massif et de reconnaissance en faveur du président Gbagbo. En somme, je dis à tous que la Ddc reste ouverte à tous et a toujours été ouverte à tous. La preuve, c'est la présence de toutes ces personnalités de tous bords et qui sont venues de partout, membres ou pas du Cnrd. Tout le monde est là. Cela veut dire que nous sommes vraiment ensemble pour faire la campagne du président Gbagbo. On n'a pas forcément besoin d'être militant du Fpi, encore moins d'un autre parti pour venir faire avec nous la campagne du président Gbagbo. Que tous ceux qui veulent faire la campagne, se joignent à nous pour qu'ensemble, on travaille pour la réélection du président et pour la république surtout.
Lors du passage du chef de l'Etat, récemment, à Bangolo, il aurait désavoué en quelque sorte l'équipe Fpi en place. Selon des informations, elle n'aurait pas bien préparé son arrivée à Bangolo. Cela a provoqué beaucoup de bruits. Qu'en est-il ?
Du bruit pour rien. N'ont fait du bruit que ceux qui n'ont rien entendu, rien écouté et qui n'ont pas cherché à savoir quoique ce soit. Le président n'a désavoué personne. Il a été clair. Et depuis Bangolo jusqu'à Odiénné, la dernière étape, c'est le même langage. Il a été clair. Et c'était le même message. Il a demandé à la jeunesse de se mettre au travail. Et que seul, le travail paye. Pour l'organisation de sa visite, c'est le préfet qui organise au plan local. Le président a simplement dit, concernant les conseils généraux, qu'il n'a pas d'éléments aujourd'hui, pour apprécier, à cause de la crise. Mais quand ces derniers auront un mandat correct de 5 ans, il pourrait se permettre de les juger. Mais comme il y a des gens qui n'aiment pas qu'on parle de travail. Sinon, ça été une visite mémorable. Ça été un message d'espoir qu'il a délivré à toute la population de Bangolo.
Entretien réalisée par
Germain Séhoué
Honorable, quel sens donnez-vous à la manifestation organisée à Bangolo, le 24 octobre dernier ?
Cette cérémonie est une suite agréable de l'annonce officielle du dépôt de candidature du Président de la République le vendredi 16 octobre 2009 auprès de la Commission électorale indépendante (Cci). A Bangolo, l'événement a provoqué une explosion de joie. Et les populations ont souhaité exprimer cette joie au cours d'une cérémonie plus solennelle. C'est cette cérémonie que nous, Ddc, avec toutes les structures de campagne du Président de la République dans le département, sommes venus encadrer.
Que s'est-il passé concrètement au cours de cette cérémonie ?
Nous avons saisi cette opportunité pour présenter l'Equipe de campagne du candidat Laurent Gbagbo, c'est-à-dire les Dlc, Des, Gase, etc. composés de tout le monde, je veux dire de tous les partis politiques, mouvements de soutien, personnalités autres que le Fpi.
La feuille de route de ces directeurs de campagne s'accompagne-t-elle de moyens de réussir leur mission ou bien le parti compte sur l'engagement simple du militant ?
Il y a eu la remise de moyens de mobilité (des motos) au Dlc, c'est-à-dire en réalité aux Des (Sections en général) des 9 sous-préfectures que compte le département de Bangolo. On donne les motos aux Des, parce que ce sont les Des qui sont les vrais acteurs, en contact quotidien avec les populations. Ces personnes ont donc besoin de ces moyens pour vite répercuter les instructions et les informations sur le terrain. Nous en avons profité pour remercier et rendre hommage au Chef de l'Etat pour tout ce qu'il fait pour Bangolo en lui octroyant 20 communes et 9 sous-préfectures. La population a célébré son mérite et exprimé sa reconnaissance pour sa vision politique grâce à laquelle l'Accord politique de Ouagadougou a permis l'arrêt des tueries massives d'innocentes personnes et de paisibles paysans. Grâce à l'Apo, aujourd'hui, on avance. Pas au galop, mais on avance quand même sûrement vers des élections propres qui doivent nous apporter une paix définitive. Cette cérémonie est également une mise en route, le début de la mission des acteurs de la campagne de notre candidat à Bangolo. Elle se renouvellera souvent pour maintenir la flamme de la campagne.
Au cours de cette cérémonie, vous n'avez pas traité du problème de la liste électorale ?
Nous avons demandé aux populations de se tenir prêtes à consulter les listes électorales dès qu'elles seront affichées. Et voir les éventuelles erreurs sur ces listes. Et c'est d'ailleurs pour cela que les 10 motos ont été données. C'est un don du Dg du port autonome d'Abidjan, Marcel Gossio. Et donc, ces motos devraient servir à aller dans toutes les localités pour le contrôle des listings électoraux.
Vous n'avez pas remarqué d'anomalies dans la répartition des listes sur votre territoire.
Pour le moment non. Puisque c'est maintenant que les listes nous parviennent. Il y a déjà des anomalies sur le Cd qu'on nous a remis. Sur lequel, ne figure que l'ancienne sous-préfecture centrale de Bangolo. Nous n'avons pas encore les Cd concernant les 3 autres anciennes sous-préfectures. Je rappelle qu'aujourd'hui, il y a 9 sous-préfectures, contre 4 auparavant. C'est déjà une anomalie. Mais nous pensons que rien n'est encore fini. Ils sont en train de tout compiler. Nous allons reprendre contact avec le responsable locale de la Cei pour voir ce qui se passe.
On ne vous a pas encore promis de façon formelle que cela sera corrigé ?
De toutes les façons, cela va être fait. En dehors de ça, nous avons lancé des messages. Je demande aux cadres et aux populations de s'unir autour du candidat Laurent Gbagbo. A qui, nous avons demandé de se présenter à cette élection. Il faut veiller aux contrôles des listings dès leurs affichages. Pour qu'un vote massif, le moment venu, soit exprimé en faveur du président Gbagbo. C'est Bangolo, toute tendance confondue, qui parle de vote massif et de reconnaissance en faveur du président Gbagbo. En somme, je dis à tous que la Ddc reste ouverte à tous et a toujours été ouverte à tous. La preuve, c'est la présence de toutes ces personnalités de tous bords et qui sont venues de partout, membres ou pas du Cnrd. Tout le monde est là. Cela veut dire que nous sommes vraiment ensemble pour faire la campagne du président Gbagbo. On n'a pas forcément besoin d'être militant du Fpi, encore moins d'un autre parti pour venir faire avec nous la campagne du président Gbagbo. Que tous ceux qui veulent faire la campagne, se joignent à nous pour qu'ensemble, on travaille pour la réélection du président et pour la république surtout.
Lors du passage du chef de l'Etat, récemment, à Bangolo, il aurait désavoué en quelque sorte l'équipe Fpi en place. Selon des informations, elle n'aurait pas bien préparé son arrivée à Bangolo. Cela a provoqué beaucoup de bruits. Qu'en est-il ?
Du bruit pour rien. N'ont fait du bruit que ceux qui n'ont rien entendu, rien écouté et qui n'ont pas cherché à savoir quoique ce soit. Le président n'a désavoué personne. Il a été clair. Et depuis Bangolo jusqu'à Odiénné, la dernière étape, c'est le même langage. Il a été clair. Et c'était le même message. Il a demandé à la jeunesse de se mettre au travail. Et que seul, le travail paye. Pour l'organisation de sa visite, c'est le préfet qui organise au plan local. Le président a simplement dit, concernant les conseils généraux, qu'il n'a pas d'éléments aujourd'hui, pour apprécier, à cause de la crise. Mais quand ces derniers auront un mandat correct de 5 ans, il pourrait se permettre de les juger. Mais comme il y a des gens qui n'aiment pas qu'on parle de travail. Sinon, ça été une visite mémorable. Ça été un message d'espoir qu'il a délivré à toute la population de Bangolo.
Entretien réalisée par
Germain Séhoué