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Politique Publié le jeudi 5 novembre 2009 | Le Nouveau Réveil

Le président Bédié aux populations de Ouangolodougou, hier : “Le Fpi est un parti et un régime qui ne laissera rien aux générations futures”

Messieurs les élus;
Autorités coutumières et religieuses; Militantes et Militants;
Populations de Ouangolodougou ;
Je me sens particulièrement heureux de me retrouver, ici, dans cette ville pittoresque de Ouangolo dont le cadre de vie aurait été aujourd'hui d'une qualité meilleure si l'œuvre de construction du PDCI-RDA n'avait été brutalement interrompue par de sinistres comploteurs, sans aucun projet de société pour la Côte d'Ivoire.
Je ressens également une grande joie devant cette marée humaine formée de militants dignes, convaincus et décidés à redonner le pouvoir, dès la prochaine élection présidentielle, au PDCI-RDA pour lui permettre de poursuivre l'œuvre de développement de toute la Côte d'Ivoire pour le bonheur de toutes ses femmes, de tous ses hommes, de tous ses jeunes et de tous ses enfants.
Merci à vous tous qui, par vos contributions en ces temps difficiles, avez permis ce rassemblement fraternel.
Chers compatriotes,
Je voudrais placer ma réflexion de ce jour sur le sens de mon combat d'aujourd'hui pour la Côte d'Ivoire. Mon prochain mandat, si vous m'accordez vos suffrages, je le placerai sous le signe du changement dans la rupture définitive avec le régime sanguinaire et destructeur du FPI, avec sa fàçon désastreuse de gouverner.
Il n'y a pas d'autre issue pour notre pays s'il veut reprendre le chemin du développement et du progrès. Il nous faut procéder radicalement à cette rupture avec le FPI et avec ses pratiques. Il le faut, si nous voulons la reconstruction de notre pays, le redressement
de son économie, la restauration de la démocratie et de l'autorité de l'Etat dans la paix et la sécurité. Il le faut, si nous voulons préserver la liberté, la dignité, l'équité, la prospérité, la fraternité et le bien-être de tous par la promotion des vertus du travail.
Malgré les souffrances sans nom que son régime impose inutilement aux populations, le candidat du FPI à la présidentielle persiste à promettre aux Ivoiriens le retour à la guerre s'il est élu. Il démontre ainsi, aux yeux de tous, la perversité de la dynamique de destruction qui habite l'esprit des refondateurs.
Aveuglé par la haine et le ressentiment, le FPI s'est laissé gagner par la frénésie de la destruction de l'oeuvre d' Houphouët-Boigny et du PDCI-RDA. Il n'est donc plus admissible d'accepter une politique qui nivelle la société, détruit l'égalité, la solidarité, la fraternité entre les hommes et les communautés. Refusons cette politique qui sème la misère, la pauvreté par la violence, la barbarie et la dictature. Tournons le dos à cette politique qui se défie des valeurs les plus sacrées, de la morale la plus universelle, de la sécurité la plus élémentaire.
Le FPI est, à la fois, un parti et un régime qui ne laissera rien aux générations futures et à la Côte d'Ivoire sinon le douloureux souvenir de l'incompétence la plus ahurissante dans la concussion et la corruption généralisées qui ont précipité les populations dans la souffrance, la pauvreté et la mort gratuite.

Militantes et Militants;
Nous irons aux élections! Car, il est inadmissible que des responsables, qui ont librement et en toute responsabilité pris des engagements et des décisions devant la nation et la communauté internationale, ne puissent pas tenir leur propre parole. Cela ne les honore pas et n'honore pas la Côte d'Ivoire. Nous n'acceptons pas non plus qu'on puisse abuser de la patience des Ivoiriens qui ont les nerfs portés à vif par les tergiversations, les reniements et les revirements qui conduisent aux reports successifs de l'élection présidentielle.
Ma profonde conviction est que face aux tentatives maintes fois répétées du FPI pour bloquer le processus de sortie de crise, nous ne devons pas baisser les bras par résignation, par dépit, par découragement ou par désespoir. Nous devons inlassablement poursuivre nos efforts pour faire tomber les entraves, dépasser la mauvaise foi de la refondation. En un mot, nous devons nous attacher à demeurer un parti responsable, toujours constructif, sans jamais succomber au découragement ni au désespoir.
J'exhorte le gouvernement et les Forces Nouvelles à poursuivre le processus de décrispation et à remplir, dans les délais impartis, les conditions de la tenue de l'élection présidentielle. Nous faisons confiance au sens civique de tous, pour le retour de la paix et de
la sérénité dans les cœurs et dans les esprits.

Chers compatriotes,
Militantes et Militants,
Nous nous rendrions complices de nos bourreaux du FPI si nous les laissons poursuivre et aggraver, sans résistance, leurs œuvres de démolition qui préparent à notre pays et à la quasi-totalité de nos compatriotes des échéances catastrophiques.
Enfermé dans la logique des intérêts sordides et égoïstes de ses dignitaires, de ses accompagnateurs et de ses profiteurs, le FPI a besoin d'étouffer, de disqualifier et de neutraliser toute possibilité de mobilisation populaire en faveur d'une alternative politique crédible.
Ses incantations populistes et guerrières qui opposent de façon provocante, malhonnête et malveillante les communautés ivoiriennes entre elles, ne visent qu'à nourrir le terrorisme en Côte d'Ivoire. Sa posture xénophobe, son anticolonialisme attardé, anachronique et de façade, excitent la fureur meurtrière des milices d'extraction tribale pour intimider le peuple et annihiler toute velléité de contestation et de résistance. Les Ivoiriens que nous sommes ne peuvent cautionner le vampirisme politique de ce régime assoiffé de sang.
Chers frères et sœurs de Ouangolo;
Je suis venu vous dire que je partage vos peines, vos douleurs, vos souffrances. Et je veux y mettre fin !
Ma conviction, c'est que l'on peut gouverner sans meurtres et sans tueries. On peut gouverner sans éliminer ceux qui ne partagent pas nos idées. Car assassiner son semblable, c'est s'avilir soi-même; ce n'est pas accomplir un devoir de rédemption sociale. C'est pourquoi je n'ai pas de sang sur les mains; car la vie des Ivoiriens m'est sacrée.
Avec vous, avec tous mes compatriotes, je veux reconstruire la nation citoyenne qui protège de la force commune chacun de nous sans discrimination, en nous libérant des peurs qui poussent au repli sur soi.
C'est pourquoi, Chers Frères et Sœurs, je vous invite tous à voter PDCI-RDA pour que notre cher pays renoue avec la dynamique du développement et du progrès par le travail.
Je compte sur chacun de vous. Je compte sur votre détermination à sauver la Côte d'Ivoire. Ensemble faisons revenir la paix et la prospérité en vue du progrès pour tous et du bonheur pour chacun dans la justice et la solidarité en votant Henri Konan BEDIE, le candidat de l'expérience, du renouveau et de l'espérance. Vive Ouangolodougou ! Vive le PDCI-RDA ! Vive la Côte d'Ivoire!
Henri Konan BEDIE
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