Le président Bédié aux populations de Tengrela : “Le Fpi ne fait qu`abreuver les populations de promesses jamais tenues”

Représentants, élus et coutumiers : Autorités religieuses, Militantes et militants,Populations de Tengrela Le 20 Aout 1999, vous m'aviez réservé un accueil des plus chaleureux empreint de sympathie spontanée et d'estime fraternelle. Aujourd'hui encore, dix ans après et dans une conjoncture difficile, marquée par une crise inédite dans notre histoire, je reviens vers vous pour vous témoigner ma compassion et ma solidarité dans les souffrances et les malheurs qui vous assaillent au quotidien depuis de si longues années. Vous vous souvenez, j'avais placé ma visite d'Aout 1999, sous le signe de l'unité nationale et de la fraternité agissante dans une parfaite communion des cœurs et des esprits sur laquelle, j'entendais sceller un pacte d'amour et de fidélité avec vous. Je viens aujourd'hui renouveler ce pacte et vous exhorter à l'unité nationale que nous avons tous le devoir de préserver, de défendre et de renforcer contre les forces obscures de la désunion, de la division, de la haine et du ressentiment. La Côte d'Ivoire en a grand besoin. Comme je le disais, il y a dix ans déjà, nous ne devons pas accepter que soit bradée à cause de malentendus futiles, l'unité nationale qu'avec le père fondateur, nous avons patiemment et inlassablement bâtie sur un legs du passé, sur un ensemble de réalités tangibles et de valeurs partagées, sur des événements et des émotions vécus ensemble et qui font de nous un peuple conscient de sa personnalité et fier de son identité. Le Pdci-Rda n'est ni régionaliste, ni tribaliste ni sectaire. Notre laïcité est respectueuse de la liberté de conscience et de culte de chaque citoyen ivoirien et de toutes les communautés vivant en Côte d'Ivoire. Le Pdci-Rda n'opposera jamais nos confessions religieuses les unes aux autres et encore moins nos communautés. Notre préoccupation a toujours été le rassemblement des Ivoiriens pour les engager dans le seul combat qui vaille la peine d'être mené : le combat pour le développement, pour la modernisation de nos régions, pour le progrès pour tous et le bonheur pour chacun. La lutte contre les disparités régionales a dicté notre approche de la décentralisation. En la matière, notre politique ne s'est jamais fourvoyée dans les méandres du tribalisme, de la démagogie facile et du populisme cynique et rétrograde. Vous avez été des témoins privilégiés de notre volonté d'équité dans l'effort de développement national. Vous savez ce que nous avions fait pour Tengrela. Nous avons entamé le bitumage de la route Boundiali-Tengrela et réhabilité 216 km de pistes rurales. Nous avons électrifié 6 villages et programmé 4 autres ainsi que les quartiers Gbon et Maure de Tengrela pour une enveloppe d'un milliard de francs Cfa (1.2 1 3.4 4 0.000 Fcfa). Avec l'aide de la coopération allemande, car notre pays ne peut vivre replié sur lui-même, nous avons réhabilité et équipé les formations sanitaires. 12 nouvelles classes ont été construites. Un collège d'enseignement technique industriel et commercial a été programmé pour s'ajouter à votre grand et beau lycée. Quatre localités ont été dotées de la téléphonie rurale. Vingt villages ont bénéficié de l'hydraulique villageoise et d'autres avaient été programmés. Voilà le vrai sens que nous donnons à notre politique de développement, de coopération et d'ouverture.
La recherche minière était en pleine expansion avec un investissement de 700 millions de Fcfa. Au total, l'effort de l'Etat pour le développement de Tengrela sous ma gouvernance s'est chiffré à près de 13 milliards 500 millions de nos francs. Nous entendions, suite à votre livre blanc d'alors, programmer d'autres investissements publics dans le cadre du programme triennal d'investissements publics 2000-2002. Dans cette perspective, nous annoncions l'érection de trois localités en communes rurales tout en examinant de nouvelles demandes de création de sous préfectures en fonction de la disponibilité des moyens. Le Pdci a mis Tengrela sur les rails de la modernisation et du progrès. Mais le premier regard que j'ai posé sur cette cité m'amène à conclure que non seulement plus rien n'a été réalisé, mais que l'existant n'a pas été préservé. C'est dire que depuis dix ans, le Fpi ne fait qu'abreuver les populations ivoiriennes de promesses jamais tenues malgré les énormes moyens dont il dispose. Ils n'hésiteront pas à venir ici nuitamment vous vendre d'autres illusions et promesses mensongères pour défendre des intérêts égoïstes. Ce sera le moment de les chasser de vos cours. On a évoqué tout à l'heure le problème si dramatique des prix des productions agricoles. L'anacarde bradé à 75 f et payé même à crédit. On a évoqué le prix du coton bradé lui aussi à 125f et payé aussi avec des bons. Alors que sous ma gouvernance, le coton se vendait à 225 f plus des ristournes, et cela faisait à peu près 450 fCfa le Kg. Tout cela, nous le savons. Cependant, je vous demande de ne pas perdre l'espoir. La fin de votre calvaire, de notre calvaire est proche. Un temps nouveau s'annonce, un chant nouveau est entonné, avec la prochaine élection présidentielle. C'est une nouvelle chance pour tous et pour toute la Côte d'Ivoire de renouer avec la paix, l'union et la cohésion sociale, le développement économique et le bonheur partagé. C'est pourquoi, je vous demande de vous mobiliser massivement pour voter, à l'élection présidentielle, le candidat de l'expérience et de l'espérance, Henri Konan Bédié. Car, pour reprendre son œuvre de construction nationale avec vous, le Pdci-Rda compte sur Tengrela pour le retour de la paix, de la prospérité et de l'espoir.
Vive Tengrela
Vive le Pdci Rda
Vive la Côte D'Ivoire