Le président Henri Konan Bédié est attendu ce matin à Kouto, dans la délégation départementale du délégué Yaya Dembélé. Après le grand meeting, qu'il va animer, le candidat du Pdci rendra visite aux populations de Kasséré, dans la délégation départementale du délégué Tenenan Ouattara.
La route praticable
La route Korhogo- M'bengué longue de 75 km est tout à fait praticable. Elle a été totalement réhabilitée. Mais pas par le Fpi ou le directeur de campagne de Gbagbo comme on veut le faire croire. C'est plutôt la société Ran gold qui extrait de l'or à Tongon qui a réhabilité cette route.
Les banderoles de M'bengué
Mme le délégué Sita Coulibaly Yétidiéné a mis tout en œuvre pour respecter tous les aspects d'un meeting géant à M'bengué. Des banderoles ont été dressées. On pouvait lire des messages. " Président Bédié, les paysans de Kanoraba, de Sirasso, de Niofouin et de M'bengué souffrent. Revenez au pouvoir d'Etat pour sauver nos cultures : le coton, l'anacarde, la mangue ". " M le président, plus que jamais, le peuple Sénoufo est prêt pour votre élection ". " Fan club, la paix, le développement et le bonheur de Korhogo avec Maman Yéti ".
Ambiance à M'bengué
Avant l'arrivée de la délégation du président Bédié à M'bengué, il y a eu le show. Tour à tour, les femmes baoulé de Korhogo et la cantatrice Doumbia, ont égayé le public avec des prestations. Souvent le " Djembé " (tam-tam) a accompagné la prestation des femmes baoulé. Comme pour dire qu'il y a une parfaite interconnexion des cultures dans le nord et particulièrement dans le département de Korhogo.
Résolution de la crise ivoirienne : Les recommandations d’un homme de Dieu à Gbagbo et Soro- “Arrêtez de faire souffrir le peuple”
Israël est une nation que Dieu a choisie, par sa grâce, de son propre gré, depuis Abraham, des millénaires, pour manifester sa puissance et sa gloire devant tous les peuples de la terre.
En conséquence, la vie du peuple d'Israël doit servir d'exemple, de lumière, de miroir, de référence à toute l'humanité jusqu'à la fin de ce monde.
C'est pourquoi l'inspiration divine et l'observation amènent à comparer la situation actuelle de la Côte d'Ivoire à celle d'Israël au temps du roi Salomon. (970-931 Av. Jésus-Christ).
Le roi Salomon, fils du roi David, fut un grand roi à nul autre pareil. Il fut très riche pour son royaume et d'une sagesse exceptionnelle de renommée mondiale. Il régna quarante ans sur Israël. Pendant son règne, son royaume fut très prospère et connut la paix totale c'est-à-dire au sein du peuple et avec tous les royaumes voisins. Israël fut célèbre sous le règne de Salomon.
Salomon fut aussi un grand bâtisseur émérite dont l'œuvre la plus grandiose dans la magnificence fut le temple dédié à la gloire de l'Eternel à Jérusalem.
Après lui, à sa mort, il eut un schisme (931 Av. Jésus-Christ). Le royaume fut donc divisé en deux avec la rébellion de Jéroboam qui s'était enfui en Egypte, en exil, du vivant de Salomon et est revenu après sa mort. Ainsi, il y eu le royaume du Nord, gardant le nom Israël avec dix tribus sur douze que comptait le royaume et ayant pour capitale Samarie et pour roi Jéroboam. Le royaume du Sud garda le nom de Juda et avait pour roi Roboam, fils de Salomon et n'ayant gardé que deux tribus sur douze. La capitale était Jérusalem, l'ancienne capitale de tout Israël.
Mais ces deux royaumes se comportèrent mal devant l'Eternel. Au Nord, il y eu des tueries, et surtout de l'idolâtrie, des sacrifices humains à Baal et toutes sortes d'abominations. Il en fut de même au Sud où l'on adora d'autres dieux et l'on fit tous les mauvais actes interdits par l'Eternel, à travers ses commandements dictés à Moïse
Les deux royaumes firent tout pour irriter l'Eternel.
Après plusieurs avertissements par des prophètes tels que Elie, Esaïe, Jérémie, etc. Israël et Juda refusèrent de suivre les commandements de l'Eternel dont l'essentiel est de n'adorer que Dieu seul et d'aimer les hommes en faisant le bien.
Aussi, pour les punir Dieu les fit détruire par l'Assyrie, pour Israël et Babylone pour Juda. Ainsi furent-ils pillés et dévastés et amenés en déportation, en captivité dans ces royaumes étrangers respectifs.
Mais plus tard, soixante dix ans après, Dieu fit revenir son peuple élu, lorsque sa colère fut apaisée. Et cela, après que ce peuple eut reconnu et regretté ses fautes qui lui étaient incessamment rappelées par les prophètes emmenés aussi en captivité.
S'agissant de la Côte d'Ivoire, l'observation des faits de l'actualité permet de la comparer au royaume d'Israël. En effet, la Côte d'Ivoire eut un grand Président en la personne de Félix Houphouët-Boigny. Sous son gouvernement, qui a duré une quarantaine d'années, le pays connut la prospérité et la paix tant à l'intérieur qu'à l'extérieur avec ses voisins de toute part.
Le Président Houphouët-Boigny lui-même fut riche. Mais cette richesse fut consacrée, en grande partie, à son pays dont il fut également le grand bâtisseur grâce à celle-ci. Ainsi, il construisit des routes, des bâtiments et immeubles administratifs, des hôtels, l'université et des grandes écoles, des cathédrales et des mosquées et enfin la basilique de Yamoussoukro pour magnifier et glorifier Dieu à l'image du temple de Salomon à Jérusalem.
Le Président Houphouët-Boigny fut un sage de renommée internationale et était consulté par le monde entier. Son pays demeura considéré et son peuple respecté à travers le monde durant toute sa gouvernance depuis des années 1950 mais confirmé en tant que Chef de l'Etat en 1960, date de l'indépendance jusqu'à 1993, date de sa mort.
Après lui, sous le mandat de son successeur, élu suivant les règles de la démocratie contemporaine, il y eut un coup d'Etat, le 24 décembre 1999.
Cela apporta des changements en violation de toutes les règles de transmission de pouvoir dans un Etat démocratique et républicain pour le cas d'espèce voire dans les Etats monarchiques. Et ensuite, pour parachever cette œuvre diabolique de déstabilisation, qui fut subie également par la Caisse de Stabilisation du Café et du Cacao, curieusement dans la même année que le coup de force, il y eut une rébellion le 19 septembre 2002.
Au cours de ces deux évènements de rupture de la bonne gouvernance, on enregistra beaucoup de morts. Et le sang humain n'avait jamais autant coulé en Côte d'Ivoire.
Comme en Israël, la rébellion divisa le pays en deux. Une partie au Nord avec pour capitale Bouaké et Korhogo comme principale ville. disposant de 60 % du territoire jusqu'à l'Ouest. L'autre moitié, au Sud avec pour capitale Yamoussoukro, l'ancienne capitale du pays entier et Abidjan comme principale ville avec 40 % du territoire. Il convient d'observer que la configuration géographique de la Côte d'Ivoire, sous la rébellion, après le Président Houphouët-Boigny, ressemble à celle d'Israël après le roi Salomon.
Malgré les avertissements des hommes de Dieu et le rappel des messages de sagesse laissés par le Président Houphouët-Boigny, les dirigeants des deux parties se livrèrent à des abominations guidées souvent par l'enrichissement rapide et illicite. Ce furent des tueries des calamités pour le peuple et on peut citer quelques unes.
Au Nord, on note des exécutions sommaires d'officiers militaires et de civils innocents, des dizaines d'hommes morts parce qu'ils ont été enfermés dans un conteneur au soleil, des femmes enceintes éventrées, une dizaine de danseuses d'Adjanou d'un village de Sakassou égorgées, les pillages des biens collectifs et privés jusque dans les villages des zones assiégées.
Au Sud, la situation n'est pas reluisante non plus. On note également des tueries par dizaines. Un ancien Chef d'Etat est extrait d'une cathédrale pour être assassiné. Des marches pacifiques en 2004 ont été étouffées dans un bain de sang dont on ignore le nombre exact de morts. Des groupes surnommés " escadrons de la mort " continuent de tuer sous le couvert de l'impunité des autorités qui semblent être complices. Mais ils oublient que Dieu voit tout et connaît les acteurs et les commanditaires qu'il jugera au temps fixé.
Il y a eu des meurtres remarquables tels que celui d'Habib Dodo, un étudiant qui a été pendu par ses camarades d'une association dénommée FESCI. Il y a aussi l'assassinat de Dacoury Benoît, acte des escadrons de la mort dont l'un des derniers cas est le meurtre de Kouadio Eugène, un douanier enlevé par des hommes en treillis symbole des escadrons qui continuent de sévir jusqu'à présent.
Le journaliste Jean Hélène, un français a été abattu à bout portant au vu et au su de tous. On peut aussi citer la disparition rocambolesque du journaliste franco-canadien Guy André Kieffer non retrouvé jusqu'à ce jour. Comment un homme connu, de surcroît un journaliste et ressortissant français peut-il disparaître à Abidjan, au 21ème siècle, dans un Etat ayant toutes les structures de renseignements ? Passons sur les cas des viols d'étudiantes et autres qui sont restés impunis.
Mais comme si cela n'était pas suffisant comme un mal qui exprimerait une haine et une vengeance inavouée contre le peuple, les autorités détentrices des pouvoirs de l'Etat importèrent des déchets toxiques qui ont tué de nombreuses personnes dont le nombre reste inconnu. Il importe aussi de mentionner, selon les services médicaux les effets de ces déchets toxiques sur la vie future du peuple dont les naissances d'enfants handicapés voire monstrueux. Selon certaines informations, cela a déjà commencé. Mais sur ce sujet l'oppression fait taire le peuple entier et surtout les victimes qui ont été brutalisées par les forces de l'ordre censés les protéger. Aussi, ceux-ci restent-ils sans secours et assistance réels par le fait du pouvoir. Que d'abominations ! Que d'abominations devant l'Eternel.
Afin de punir le peuple de Côte d'Ivoire à cause des actes abominables de ses dirigeants tant au Nord qu'au Sud, comme ce fut le cas pour Israël, le pays ne peut connaître la paix. En effet, suivant certaines déclarations, l'on s'aperçoit qu'un esprit de guerre habite toujours ses premiers dirigeants.
Car la Parole n'a-t-elle pas déclaré que c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle ? Celui qui pense bien parle bien, par contre celui qui pense mal parle mal. Que de souffrance pour le peuple meurtri dans la peur sous la violence et l'oppression morale et physique.
En guise de déportation ou de captivité comme pour Israël et Juda à Babylone, le pays tout entier est soumis au contrôle international de l'O N U (Organisation des Nations Unies). En outre, il est placé insidieusement sous la tutelle indirecte du Burkina Faso, un pays voisin du Nord. Cela est camouflé par l'Accord Politique de Ouagadougou, baptisé " dialogue direct " voulu par le Chef de l'Etat ivoirien lui-même à l'encontre de tous les autres accords internationaux. Ironie du sort, c'est paradoxalement dans ce pays voisin que s'est préparée la rébellion.
Aujourd'hui, pour cause d'abominations et de crimes, l'Eternel n'a-t-il pas puni et humilié le Peuple de Côte d'Ivoire en le mettant sous tutelle indirecte de ce pays par le biais d'un certain " dialogue direct ". En revanche, seul l'Eternel peut sortir la Côte d'Ivoire de cette crise. Mais, à l'instar du peuple de Juda à Babylone, les ivoiriens, notamment le Chef de l'Etat, le Chef du Gouvernement, ou Premier Ministre, et ensuite les autres dirigeants doivent reconnaître leurs péchés contre Dieu et les hommes, leurs compatriotes. Ils se doivent d'arrêter ces abominations et faire cesser ces meurtres et ces pillages sous toutes ses formes, source de misère du peuple. C'est une question de volonté politique dont ils sont les seuls détenteurs des moyens de puissance de l'Etat, il suffit de leurs décisions.
Et certainement que Dieu, dans sa magnanimité, fera revenir la paix et couvrir à nouveau la Côte d'Ivoire de gloire lumineuse à l'instar de Juda qui est revenu pour rebâtir le temple de Salomon et redonner gloire à Israël.
Par contre, l'histoire enseigne que Babylone que l'Eternel a utilisé pour détruire et piller Juda a été jugé, à son tour, à cause des abus de ses rois. En effet, ces derniers grisés par leur victoire et leur orgueil se comportèrent en insensé devant l'Eternel, se moquant même du Dieu d'Israël qui n'a pu protéger son peuple contre Babylone. Ainsi en sera-t-il des destructeurs de la Côte d'Ivoire qui seront certainement jugés. Car Dieu demeure immuable dans ses jugements de tout temps.
Enfin, que le Chef de l'Etat, en particulier et le Chef du gouvernement, et les autres Présidents d'institutions (Assemblée Nationale, Cour Suprême, Conseil Constitutionnel, Conseil Economique et Social), et toutes les autorités et le peuple ivoirien s'éloignent des abominations, notamment des meurtres et des assassinats, quel que soit le motif. Les élections libres, transparentes, sans pièges, ruses et malices, ni violence et effusion de sang sont une bonne occasion, un bon test pour un tel engagement s'ils aiment vraiment leur pays, le plutôt sera le mieux pour le peuple mais surtout pour les dirigeants mis en cause devant Dieu, leurs compatriotes et la communauté internationale. C'est à travers un tel serment que Dieu va sûrement restaurer, dans l'intérêt de tous, et pour toujours, la Côte d'Ivoire, comme elle était sous le Président Houphouët-Boigny, et encore mieux dans la prospérité et la paix.
Abidjan, vendredi, le 30 octobre 2009
Yoboué Bernard Yao-Danmo
Suprême Evangéliste
23 BP 76 Abidjan 23
La route praticable
La route Korhogo- M'bengué longue de 75 km est tout à fait praticable. Elle a été totalement réhabilitée. Mais pas par le Fpi ou le directeur de campagne de Gbagbo comme on veut le faire croire. C'est plutôt la société Ran gold qui extrait de l'or à Tongon qui a réhabilité cette route.
Les banderoles de M'bengué
Mme le délégué Sita Coulibaly Yétidiéné a mis tout en œuvre pour respecter tous les aspects d'un meeting géant à M'bengué. Des banderoles ont été dressées. On pouvait lire des messages. " Président Bédié, les paysans de Kanoraba, de Sirasso, de Niofouin et de M'bengué souffrent. Revenez au pouvoir d'Etat pour sauver nos cultures : le coton, l'anacarde, la mangue ". " M le président, plus que jamais, le peuple Sénoufo est prêt pour votre élection ". " Fan club, la paix, le développement et le bonheur de Korhogo avec Maman Yéti ".
Ambiance à M'bengué
Avant l'arrivée de la délégation du président Bédié à M'bengué, il y a eu le show. Tour à tour, les femmes baoulé de Korhogo et la cantatrice Doumbia, ont égayé le public avec des prestations. Souvent le " Djembé " (tam-tam) a accompagné la prestation des femmes baoulé. Comme pour dire qu'il y a une parfaite interconnexion des cultures dans le nord et particulièrement dans le département de Korhogo.
Résolution de la crise ivoirienne : Les recommandations d’un homme de Dieu à Gbagbo et Soro- “Arrêtez de faire souffrir le peuple”
Israël est une nation que Dieu a choisie, par sa grâce, de son propre gré, depuis Abraham, des millénaires, pour manifester sa puissance et sa gloire devant tous les peuples de la terre.
En conséquence, la vie du peuple d'Israël doit servir d'exemple, de lumière, de miroir, de référence à toute l'humanité jusqu'à la fin de ce monde.
C'est pourquoi l'inspiration divine et l'observation amènent à comparer la situation actuelle de la Côte d'Ivoire à celle d'Israël au temps du roi Salomon. (970-931 Av. Jésus-Christ).
Le roi Salomon, fils du roi David, fut un grand roi à nul autre pareil. Il fut très riche pour son royaume et d'une sagesse exceptionnelle de renommée mondiale. Il régna quarante ans sur Israël. Pendant son règne, son royaume fut très prospère et connut la paix totale c'est-à-dire au sein du peuple et avec tous les royaumes voisins. Israël fut célèbre sous le règne de Salomon.
Salomon fut aussi un grand bâtisseur émérite dont l'œuvre la plus grandiose dans la magnificence fut le temple dédié à la gloire de l'Eternel à Jérusalem.
Après lui, à sa mort, il eut un schisme (931 Av. Jésus-Christ). Le royaume fut donc divisé en deux avec la rébellion de Jéroboam qui s'était enfui en Egypte, en exil, du vivant de Salomon et est revenu après sa mort. Ainsi, il y eu le royaume du Nord, gardant le nom Israël avec dix tribus sur douze que comptait le royaume et ayant pour capitale Samarie et pour roi Jéroboam. Le royaume du Sud garda le nom de Juda et avait pour roi Roboam, fils de Salomon et n'ayant gardé que deux tribus sur douze. La capitale était Jérusalem, l'ancienne capitale de tout Israël.
Mais ces deux royaumes se comportèrent mal devant l'Eternel. Au Nord, il y eu des tueries, et surtout de l'idolâtrie, des sacrifices humains à Baal et toutes sortes d'abominations. Il en fut de même au Sud où l'on adora d'autres dieux et l'on fit tous les mauvais actes interdits par l'Eternel, à travers ses commandements dictés à Moïse
Les deux royaumes firent tout pour irriter l'Eternel.
Après plusieurs avertissements par des prophètes tels que Elie, Esaïe, Jérémie, etc. Israël et Juda refusèrent de suivre les commandements de l'Eternel dont l'essentiel est de n'adorer que Dieu seul et d'aimer les hommes en faisant le bien.
Aussi, pour les punir Dieu les fit détruire par l'Assyrie, pour Israël et Babylone pour Juda. Ainsi furent-ils pillés et dévastés et amenés en déportation, en captivité dans ces royaumes étrangers respectifs.
Mais plus tard, soixante dix ans après, Dieu fit revenir son peuple élu, lorsque sa colère fut apaisée. Et cela, après que ce peuple eut reconnu et regretté ses fautes qui lui étaient incessamment rappelées par les prophètes emmenés aussi en captivité.
S'agissant de la Côte d'Ivoire, l'observation des faits de l'actualité permet de la comparer au royaume d'Israël. En effet, la Côte d'Ivoire eut un grand Président en la personne de Félix Houphouët-Boigny. Sous son gouvernement, qui a duré une quarantaine d'années, le pays connut la prospérité et la paix tant à l'intérieur qu'à l'extérieur avec ses voisins de toute part.
Le Président Houphouët-Boigny lui-même fut riche. Mais cette richesse fut consacrée, en grande partie, à son pays dont il fut également le grand bâtisseur grâce à celle-ci. Ainsi, il construisit des routes, des bâtiments et immeubles administratifs, des hôtels, l'université et des grandes écoles, des cathédrales et des mosquées et enfin la basilique de Yamoussoukro pour magnifier et glorifier Dieu à l'image du temple de Salomon à Jérusalem.
Le Président Houphouët-Boigny fut un sage de renommée internationale et était consulté par le monde entier. Son pays demeura considéré et son peuple respecté à travers le monde durant toute sa gouvernance depuis des années 1950 mais confirmé en tant que Chef de l'Etat en 1960, date de l'indépendance jusqu'à 1993, date de sa mort.
Après lui, sous le mandat de son successeur, élu suivant les règles de la démocratie contemporaine, il y eut un coup d'Etat, le 24 décembre 1999.
Cela apporta des changements en violation de toutes les règles de transmission de pouvoir dans un Etat démocratique et républicain pour le cas d'espèce voire dans les Etats monarchiques. Et ensuite, pour parachever cette œuvre diabolique de déstabilisation, qui fut subie également par la Caisse de Stabilisation du Café et du Cacao, curieusement dans la même année que le coup de force, il y eut une rébellion le 19 septembre 2002.
Au cours de ces deux évènements de rupture de la bonne gouvernance, on enregistra beaucoup de morts. Et le sang humain n'avait jamais autant coulé en Côte d'Ivoire.
Comme en Israël, la rébellion divisa le pays en deux. Une partie au Nord avec pour capitale Bouaké et Korhogo comme principale ville. disposant de 60 % du territoire jusqu'à l'Ouest. L'autre moitié, au Sud avec pour capitale Yamoussoukro, l'ancienne capitale du pays entier et Abidjan comme principale ville avec 40 % du territoire. Il convient d'observer que la configuration géographique de la Côte d'Ivoire, sous la rébellion, après le Président Houphouët-Boigny, ressemble à celle d'Israël après le roi Salomon.
Malgré les avertissements des hommes de Dieu et le rappel des messages de sagesse laissés par le Président Houphouët-Boigny, les dirigeants des deux parties se livrèrent à des abominations guidées souvent par l'enrichissement rapide et illicite. Ce furent des tueries des calamités pour le peuple et on peut citer quelques unes.
Au Nord, on note des exécutions sommaires d'officiers militaires et de civils innocents, des dizaines d'hommes morts parce qu'ils ont été enfermés dans un conteneur au soleil, des femmes enceintes éventrées, une dizaine de danseuses d'Adjanou d'un village de Sakassou égorgées, les pillages des biens collectifs et privés jusque dans les villages des zones assiégées.
Au Sud, la situation n'est pas reluisante non plus. On note également des tueries par dizaines. Un ancien Chef d'Etat est extrait d'une cathédrale pour être assassiné. Des marches pacifiques en 2004 ont été étouffées dans un bain de sang dont on ignore le nombre exact de morts. Des groupes surnommés " escadrons de la mort " continuent de tuer sous le couvert de l'impunité des autorités qui semblent être complices. Mais ils oublient que Dieu voit tout et connaît les acteurs et les commanditaires qu'il jugera au temps fixé.
Il y a eu des meurtres remarquables tels que celui d'Habib Dodo, un étudiant qui a été pendu par ses camarades d'une association dénommée FESCI. Il y a aussi l'assassinat de Dacoury Benoît, acte des escadrons de la mort dont l'un des derniers cas est le meurtre de Kouadio Eugène, un douanier enlevé par des hommes en treillis symbole des escadrons qui continuent de sévir jusqu'à présent.
Le journaliste Jean Hélène, un français a été abattu à bout portant au vu et au su de tous. On peut aussi citer la disparition rocambolesque du journaliste franco-canadien Guy André Kieffer non retrouvé jusqu'à ce jour. Comment un homme connu, de surcroît un journaliste et ressortissant français peut-il disparaître à Abidjan, au 21ème siècle, dans un Etat ayant toutes les structures de renseignements ? Passons sur les cas des viols d'étudiantes et autres qui sont restés impunis.
Mais comme si cela n'était pas suffisant comme un mal qui exprimerait une haine et une vengeance inavouée contre le peuple, les autorités détentrices des pouvoirs de l'Etat importèrent des déchets toxiques qui ont tué de nombreuses personnes dont le nombre reste inconnu. Il importe aussi de mentionner, selon les services médicaux les effets de ces déchets toxiques sur la vie future du peuple dont les naissances d'enfants handicapés voire monstrueux. Selon certaines informations, cela a déjà commencé. Mais sur ce sujet l'oppression fait taire le peuple entier et surtout les victimes qui ont été brutalisées par les forces de l'ordre censés les protéger. Aussi, ceux-ci restent-ils sans secours et assistance réels par le fait du pouvoir. Que d'abominations ! Que d'abominations devant l'Eternel.
Afin de punir le peuple de Côte d'Ivoire à cause des actes abominables de ses dirigeants tant au Nord qu'au Sud, comme ce fut le cas pour Israël, le pays ne peut connaître la paix. En effet, suivant certaines déclarations, l'on s'aperçoit qu'un esprit de guerre habite toujours ses premiers dirigeants.
Car la Parole n'a-t-elle pas déclaré que c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle ? Celui qui pense bien parle bien, par contre celui qui pense mal parle mal. Que de souffrance pour le peuple meurtri dans la peur sous la violence et l'oppression morale et physique.
En guise de déportation ou de captivité comme pour Israël et Juda à Babylone, le pays tout entier est soumis au contrôle international de l'O N U (Organisation des Nations Unies). En outre, il est placé insidieusement sous la tutelle indirecte du Burkina Faso, un pays voisin du Nord. Cela est camouflé par l'Accord Politique de Ouagadougou, baptisé " dialogue direct " voulu par le Chef de l'Etat ivoirien lui-même à l'encontre de tous les autres accords internationaux. Ironie du sort, c'est paradoxalement dans ce pays voisin que s'est préparée la rébellion.
Aujourd'hui, pour cause d'abominations et de crimes, l'Eternel n'a-t-il pas puni et humilié le Peuple de Côte d'Ivoire en le mettant sous tutelle indirecte de ce pays par le biais d'un certain " dialogue direct ". En revanche, seul l'Eternel peut sortir la Côte d'Ivoire de cette crise. Mais, à l'instar du peuple de Juda à Babylone, les ivoiriens, notamment le Chef de l'Etat, le Chef du Gouvernement, ou Premier Ministre, et ensuite les autres dirigeants doivent reconnaître leurs péchés contre Dieu et les hommes, leurs compatriotes. Ils se doivent d'arrêter ces abominations et faire cesser ces meurtres et ces pillages sous toutes ses formes, source de misère du peuple. C'est une question de volonté politique dont ils sont les seuls détenteurs des moyens de puissance de l'Etat, il suffit de leurs décisions.
Et certainement que Dieu, dans sa magnanimité, fera revenir la paix et couvrir à nouveau la Côte d'Ivoire de gloire lumineuse à l'instar de Juda qui est revenu pour rebâtir le temple de Salomon et redonner gloire à Israël.
Par contre, l'histoire enseigne que Babylone que l'Eternel a utilisé pour détruire et piller Juda a été jugé, à son tour, à cause des abus de ses rois. En effet, ces derniers grisés par leur victoire et leur orgueil se comportèrent en insensé devant l'Eternel, se moquant même du Dieu d'Israël qui n'a pu protéger son peuple contre Babylone. Ainsi en sera-t-il des destructeurs de la Côte d'Ivoire qui seront certainement jugés. Car Dieu demeure immuable dans ses jugements de tout temps.
Enfin, que le Chef de l'Etat, en particulier et le Chef du gouvernement, et les autres Présidents d'institutions (Assemblée Nationale, Cour Suprême, Conseil Constitutionnel, Conseil Economique et Social), et toutes les autorités et le peuple ivoirien s'éloignent des abominations, notamment des meurtres et des assassinats, quel que soit le motif. Les élections libres, transparentes, sans pièges, ruses et malices, ni violence et effusion de sang sont une bonne occasion, un bon test pour un tel engagement s'ils aiment vraiment leur pays, le plutôt sera le mieux pour le peuple mais surtout pour les dirigeants mis en cause devant Dieu, leurs compatriotes et la communauté internationale. C'est à travers un tel serment que Dieu va sûrement restaurer, dans l'intérêt de tous, et pour toujours, la Côte d'Ivoire, comme elle était sous le Président Houphouët-Boigny, et encore mieux dans la prospérité et la paix.
Abidjan, vendredi, le 30 octobre 2009
Yoboué Bernard Yao-Danmo
Suprême Evangéliste
23 BP 76 Abidjan 23
