La Fédération nationale des orateurs, parlements et Agoras de Côte d'Ivoire (Fenopaci) a organisé hier au Palais de la culture, le 5ème anniversaire du massacre des jeunes Ivoiriens par les militaires français.
La salle Ernesto Djédjé du Palais de la culture a abrité hier la 5ème édition de la commémoration des massacres de jeunes manifestants ivoiriens par les forces françaises de l'opération Licorne. A l'occasion de cette manifestation initiée par la fédération nationale des orateurs, parlements et Agoras de Jean Marie Konin, le parrain, Pascal Affi N'Guessan, a appelé à l'union pour la défense de la souveraineté nationale. «Mobilisons nous et luttons pour la souveraineté nationale», a lancé le président du FPI à l'endroit des jeunes qui ont pris d'assaut la salle Ernesto Djédjé du palais de la culture. Intervenant sur le thème «la résistance», Affi N'Guessan a expliqué que dans le cas de la Côte d'Ivoire, il s'agissait de faire barrage à la volonté des déstabilisateurs de couper le régime de ses appuis institutionnels. Il a donc salué la résistance des Ivoiriens et particulièrement les jeunes dont l'engagement a été d'empêcher la mise sous tutelle internationale de la Côte d'Ivoire. Tout en s'inclinant devant les graves stigmates des victimes de la Licorne, le président du FPI a estimé que la souveraineté nationale est encore en cause lors de l'élection présidentielle à venir. Il a donc invité les jeunes à ne pas perdre de vue l'enjeu pour lequel ils se sont toujours engagés sans compter aux côtés du régime de Laurent Gbagbo. «Le résultat de la prochaine présidentielle sera l'épilogue de la lutte entre la Côte d'Ivoire qui veut avancer et les forces rétrogrades qui sont opposées au développement», a expliqué Affi N'Guessan, estimant que le moment est venu pour les patriotes de «faire la comptabilité de la lutte qu'ils ont menée». A ce sujet, le président du FPI a clairement expliqué aux jeunes que «c'est seulement par la souveraineté nationale que la Côte d'Ivoire pourra garantir un avenir meilleur pour les jeunes». Lui succédant, le président Laurent Dona Fologo a encore insister sur l'enjeu de la prochaine présidentielle. Il a notamment déclaré que les jeunes devront choisir entre «Laurent Gbagbo, le candidat des Ivoiriens et les autres qui ont clairement dit qu'ils rendront ce pays ingouvernable». Et, pour le père du sursaut national, les jeunes ne devaient pas hésiter à choisir le candidat Laurent Gbagbo. «Car, a-t-il, questionné, à quoi servirait votre lutte si nous devons avoir un président importé ? La seule récompense de vos actes héroïques, c'est la victoire de Gbagbo». Auparavant, le président de la Fenopaci a invité les Ivoiriens à toujours se souvenir de leurs martyrs. «Nous avons tenu à commémorer cette anniversaire pour que les Ivoiriens n'oublient pas ce pan important de leur histoire», a dit Jean Marie Konin.
Par Faustin Yao K
La salle Ernesto Djédjé du Palais de la culture a abrité hier la 5ème édition de la commémoration des massacres de jeunes manifestants ivoiriens par les forces françaises de l'opération Licorne. A l'occasion de cette manifestation initiée par la fédération nationale des orateurs, parlements et Agoras de Jean Marie Konin, le parrain, Pascal Affi N'Guessan, a appelé à l'union pour la défense de la souveraineté nationale. «Mobilisons nous et luttons pour la souveraineté nationale», a lancé le président du FPI à l'endroit des jeunes qui ont pris d'assaut la salle Ernesto Djédjé du palais de la culture. Intervenant sur le thème «la résistance», Affi N'Guessan a expliqué que dans le cas de la Côte d'Ivoire, il s'agissait de faire barrage à la volonté des déstabilisateurs de couper le régime de ses appuis institutionnels. Il a donc salué la résistance des Ivoiriens et particulièrement les jeunes dont l'engagement a été d'empêcher la mise sous tutelle internationale de la Côte d'Ivoire. Tout en s'inclinant devant les graves stigmates des victimes de la Licorne, le président du FPI a estimé que la souveraineté nationale est encore en cause lors de l'élection présidentielle à venir. Il a donc invité les jeunes à ne pas perdre de vue l'enjeu pour lequel ils se sont toujours engagés sans compter aux côtés du régime de Laurent Gbagbo. «Le résultat de la prochaine présidentielle sera l'épilogue de la lutte entre la Côte d'Ivoire qui veut avancer et les forces rétrogrades qui sont opposées au développement», a expliqué Affi N'Guessan, estimant que le moment est venu pour les patriotes de «faire la comptabilité de la lutte qu'ils ont menée». A ce sujet, le président du FPI a clairement expliqué aux jeunes que «c'est seulement par la souveraineté nationale que la Côte d'Ivoire pourra garantir un avenir meilleur pour les jeunes». Lui succédant, le président Laurent Dona Fologo a encore insister sur l'enjeu de la prochaine présidentielle. Il a notamment déclaré que les jeunes devront choisir entre «Laurent Gbagbo, le candidat des Ivoiriens et les autres qui ont clairement dit qu'ils rendront ce pays ingouvernable». Et, pour le père du sursaut national, les jeunes ne devaient pas hésiter à choisir le candidat Laurent Gbagbo. «Car, a-t-il, questionné, à quoi servirait votre lutte si nous devons avoir un président importé ? La seule récompense de vos actes héroïques, c'est la victoire de Gbagbo». Auparavant, le président de la Fenopaci a invité les Ivoiriens à toujours se souvenir de leurs martyrs. «Nous avons tenu à commémorer cette anniversaire pour que les Ivoiriens n'oublient pas ce pan important de leur histoire», a dit Jean Marie Konin.
Par Faustin Yao K
