En voilà un autre qui risque de passer un sale quart d'heure devant le juge.
Kouadio Jules Venance ! A la barre !
-Vous êtes accusé des faits de vol de nuit portant sur des enjoliveurs.
Le prévenu a 25 ans et est menuisier.
-Qu'est-ce qu'un menuisier fait avec des enjoliveurs ? s'étonne le juge.
Jules, qui a reconnu les faits reste bouche bée.
-Bon. Vous avez volé combien d'enjoliveurs ?
Le prévenu n'ouvre pas la bouche. Le procureur qui a remarqué son silence se lève de son siège.
-M. le président, vous avez remarqué son silence. C'est parce qu'il a volé 8 enjoliveurs.
Mais, ce n'est pas tout. Selon le magistrat, Jules a été pris cette nuit une première fois dans la station où le vol a été commis. On l'a laissé partir.
-Pour les remercier, M. le président, il est revenu sur les lieux la même nuit et a volé cette fois-ci 8 enjoliveurs.
Jules s'enfuyait quand une patrouille de police l'a vu.
6 mois fermes !
Pour un tee-shirt sale en plus !
Il y a des jours comme cela ! On se rend tranquillement au boulot et paf ! On a une envie soudaine.
-Vous avez volé un tee-shirt sur un sèche-linge! s'étonne le juge devant le prévenu.
Dossou Kouamé est, comme on le dit, serein.
-Je partais au travail et j'ai vu le tee-shirt sur la clôture. Il était sale et j'avais besoin d'un habit sale pour mon boulot alors je l'ai volé, s'explique-t-il sans détour.
Le juge est toujours dépassé.
-Tu n'avais pas d'habit sur toi ?
-Si.
15 jours fermes !
Palabre coûte cher !
Les faits de coups et blessures volontaires, au tribunal, cela se règle à coup de… milliers de Fcfa. Koné Awa, une femme de 31 ans, a eu une rixe avec une jeune fille à Treichville. Awa a dû cogner très fort puisque son adversaire a eu une incapacité de travail de plusieurs jours. Arrêtée pour coups et blessures volontaires, elle doit s'expliquer à la barre ce lundi.
-C'est elle qui m'a frappée M. le juge.
Le juge applique sa traditionnelle règle :
-Mets-toi à genoux et demande lui pardon.
Awa se met à genoux devant son adversaire venue à la barre et lui demande pardon. Maintenant, il faut parler argent.
-Combien demandez-vous comme dédommagement au cas où Awa est reconnue coupable ?
La question s'adresse à la plaignante. Mais, zut ! Celle-ci a oublié sa calculette à la maison.
-M. le juge, j'ai oublié de calculer.
-Qui va calculer pour vous ?
On appelle le père de la plaignante à la barre pour dire combien Awa doit payer. Lui aussi a oublié de calculer. Finalement, un autre monsieur qui est de la famille vient avec le chiffre exact: “C’est 67.350 FCFA !”, lance-t-il.
Awa s'en tire avec 3 mois assortis de sursis. Mais il faut payer le blé de la plaignante.
Une sélection de R T
Kouadio Jules Venance ! A la barre !
-Vous êtes accusé des faits de vol de nuit portant sur des enjoliveurs.
Le prévenu a 25 ans et est menuisier.
-Qu'est-ce qu'un menuisier fait avec des enjoliveurs ? s'étonne le juge.
Jules, qui a reconnu les faits reste bouche bée.
-Bon. Vous avez volé combien d'enjoliveurs ?
Le prévenu n'ouvre pas la bouche. Le procureur qui a remarqué son silence se lève de son siège.
-M. le président, vous avez remarqué son silence. C'est parce qu'il a volé 8 enjoliveurs.
Mais, ce n'est pas tout. Selon le magistrat, Jules a été pris cette nuit une première fois dans la station où le vol a été commis. On l'a laissé partir.
-Pour les remercier, M. le président, il est revenu sur les lieux la même nuit et a volé cette fois-ci 8 enjoliveurs.
Jules s'enfuyait quand une patrouille de police l'a vu.
6 mois fermes !
Pour un tee-shirt sale en plus !
Il y a des jours comme cela ! On se rend tranquillement au boulot et paf ! On a une envie soudaine.
-Vous avez volé un tee-shirt sur un sèche-linge! s'étonne le juge devant le prévenu.
Dossou Kouamé est, comme on le dit, serein.
-Je partais au travail et j'ai vu le tee-shirt sur la clôture. Il était sale et j'avais besoin d'un habit sale pour mon boulot alors je l'ai volé, s'explique-t-il sans détour.
Le juge est toujours dépassé.
-Tu n'avais pas d'habit sur toi ?
-Si.
15 jours fermes !
Palabre coûte cher !
Les faits de coups et blessures volontaires, au tribunal, cela se règle à coup de… milliers de Fcfa. Koné Awa, une femme de 31 ans, a eu une rixe avec une jeune fille à Treichville. Awa a dû cogner très fort puisque son adversaire a eu une incapacité de travail de plusieurs jours. Arrêtée pour coups et blessures volontaires, elle doit s'expliquer à la barre ce lundi.
-C'est elle qui m'a frappée M. le juge.
Le juge applique sa traditionnelle règle :
-Mets-toi à genoux et demande lui pardon.
Awa se met à genoux devant son adversaire venue à la barre et lui demande pardon. Maintenant, il faut parler argent.
-Combien demandez-vous comme dédommagement au cas où Awa est reconnue coupable ?
La question s'adresse à la plaignante. Mais, zut ! Celle-ci a oublié sa calculette à la maison.
-M. le juge, j'ai oublié de calculer.
-Qui va calculer pour vous ?
On appelle le père de la plaignante à la barre pour dire combien Awa doit payer. Lui aussi a oublié de calculer. Finalement, un autre monsieur qui est de la famille vient avec le chiffre exact: “C’est 67.350 FCFA !”, lance-t-il.
Awa s'en tire avec 3 mois assortis de sursis. Mais il faut payer le blé de la plaignante.
Une sélection de R T