Laurent Gbagbo tient toujours ses promesses a osé écrire un confrère, qui a d’ailleurs toutes les raisons de le dire. Dans la mesure où ce journal porte très bien sa couleur et s’accommode tout aussi bien de son qualificatif de ‘’journal bleu’’. Mais tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire et qui suivent le candidat de la Refondation depuis ses années d’opposition jusqu’à son accession à la magistrature suprême en 2000, savent qu’en terme de promesses, Gbagbo en a fait et continue encore d’en faire. D’ailleurs certaines de ses promesses sont devenues des sujets de conversation et d’anecdotes dans les rues d’Abidjan et à l’intérieur du pays. Les plus populaires sont entre autres, l’achat du kilogramme du binôme café-cacao à 3000 F aux planteurs ivoiriens. Ce n’est pas normal que ceux qui sont l’épine dorsale de l’économie ivoirienne croupissent dans la misère et voient leurs produits achetés à vil prix pendant de des personnes qui n’ont même pas un seul plan de café-cacao, se la coulent douce. Cette ‘’injustice’’ faite aux paysans ivoiriens n’était point du goût de l’opposant. Tout comme la galère des élèves et des étudiants dont les conditions de vie et de travail n’était guère reluisante. Populiste et maître dans l’art de la récupération politique, celui qui était le secrétaire général du FPI avant d’en être le président par la suite s’est ‘’approprié’’ le combats des milliers d’élèves et d’étudiants ivoiriens qui criaient leurs misères sous le régime alors au pouvoir. C’est alors qu’il a sorti sa fameuse phrase ‘’avec 10 petits milliards, je résous les problèmes de l’Ecole ivoirienne’’. Les élèves et étudiants alors en quête de ‘’messie’’ pour trouver des solutions à leur situation ont applaudi à tout rompre, cette déclaration. Mais, c’est surtout à l’occasion des campagnes électorales de 2000; que le chapelet des promesses s’est allongé. On a entendu parler d’écoles gratuites, de fournitures tout aussi gratuites, d’Assurance maladie universelle (AMU). Qui a souvenance d’une seule réalisation de ses promesses faites par Laurent Gbagbo? Personne. Parce justement, il n’en a réalisé aucune.
Comme par un coup sort, c’est sous régime que les choses se sont empirées. Les paysans n’ont jamais autant bu le calice amer de la misère et de la détresse que sous le régime de la Refondation. Le kilogramme de café-cacao qu’on a promis leur acheter à 3000 F se vend à vil prix, moins de 1000F CFA maintenant. Après avoir été bradé des années durant à moins de 500 F CFA. Les problèmes de l’Ecole ivoirienne? Ils n’ont cessé de s’accroître sous la Refondation. Avec des grèves à tous les niveaux. Du primaire au supérieur en passant par l’enseignement professionnel. Bien entendu, dans ce cas, le chômage grimpe. La gratuité de l’Ecole est un leurre. Comme l’est également la fameuse Assurance maladie universelle, qui du reste n’a jamais connu, ne serait-ce qu’un début d’application. Mais Laurent Gbagbo n’est pas du genre à se laisser gagner par le découragement. A l’occasion de la présidentielle qui s’annonce, il a remis le couvert en faisant d’autres promesses à l’occasion de ses nombreuses visites dans les régions du pays. Mais après s’être rendu compte que ses promesses n’engageaient que ceux qui y croient, Gbagbo a cru bon changer de stratégie. Et c’est à Yopougon, le samedi 31 octobre dernier qu’il a fait la trouvaille du siècle. En ‘’signant’’ un contrat, pardon un ‘’engagement’’ avec les jeunes de Côte d’Ivoire qu’il a appelé à venir l’écouter, en les convoyant gracieusement et dont le quatrième est la preuve que Gbagbo a passé une décennie à la tête du pays sans programme. Morceaux choisis: «Je m’engage à (…) mettre en œuvre un Programme d’Emploi, à créer 830 000 emplois directs sur 5 ans, à raison de 166 000 emplois par an qui peuvent générer 332 000 emplois indirects chaque année; réformer le Fonds National de Solidarité en vue de faciliter la création d’emploi pour les jeunes». Naturellement, personne n’y croit. Y compris ceux qui ont signé le document et ceux au nom de qui ils sont censés l’avoir signé.
YMA
Comme par un coup sort, c’est sous régime que les choses se sont empirées. Les paysans n’ont jamais autant bu le calice amer de la misère et de la détresse que sous le régime de la Refondation. Le kilogramme de café-cacao qu’on a promis leur acheter à 3000 F se vend à vil prix, moins de 1000F CFA maintenant. Après avoir été bradé des années durant à moins de 500 F CFA. Les problèmes de l’Ecole ivoirienne? Ils n’ont cessé de s’accroître sous la Refondation. Avec des grèves à tous les niveaux. Du primaire au supérieur en passant par l’enseignement professionnel. Bien entendu, dans ce cas, le chômage grimpe. La gratuité de l’Ecole est un leurre. Comme l’est également la fameuse Assurance maladie universelle, qui du reste n’a jamais connu, ne serait-ce qu’un début d’application. Mais Laurent Gbagbo n’est pas du genre à se laisser gagner par le découragement. A l’occasion de la présidentielle qui s’annonce, il a remis le couvert en faisant d’autres promesses à l’occasion de ses nombreuses visites dans les régions du pays. Mais après s’être rendu compte que ses promesses n’engageaient que ceux qui y croient, Gbagbo a cru bon changer de stratégie. Et c’est à Yopougon, le samedi 31 octobre dernier qu’il a fait la trouvaille du siècle. En ‘’signant’’ un contrat, pardon un ‘’engagement’’ avec les jeunes de Côte d’Ivoire qu’il a appelé à venir l’écouter, en les convoyant gracieusement et dont le quatrième est la preuve que Gbagbo a passé une décennie à la tête du pays sans programme. Morceaux choisis: «Je m’engage à (…) mettre en œuvre un Programme d’Emploi, à créer 830 000 emplois directs sur 5 ans, à raison de 166 000 emplois par an qui peuvent générer 332 000 emplois indirects chaque année; réformer le Fonds National de Solidarité en vue de faciliter la création d’emploi pour les jeunes». Naturellement, personne n’y croit. Y compris ceux qui ont signé le document et ceux au nom de qui ils sont censés l’avoir signé.
YMA